La culture générale est une matière à ne surtout pas négliger en classe préparatoire commerciale. Cette matière est coefficientée entre 4 et 6 (sur 30) dans la majorité des écoles et rater cette matière peut avoir des lourdes conséquences. Voici donc les principales fautes à éviter pour rendre une bonne copie au correcteur.
1) Ne pas apprendre son cours
Le premier écueil à éviter est de considérer que la matière Lettres et Philosophie (ex. Culture Générale) est une pure réflexion qui peut naitre le jours des écrits. Si l’on réfléchit de la sorte, le sujet ne pourra pas être dépassé car on restera dans la majorité des cas dans une première, voire seconde approche du sujet. Si on apprend ce que pensent les grands philosophes, c’est qu’ils se sont eux-mêmes penchés sur les œuvres et réflexions des autres pour avancer, pour contredire. Donc apprendre son cours, c’est s’appuyer sur des bases et des oppositions conceptuelles pour faire avancer le problème. Le cours permet de nous faire saisir l’ampleur des liens à réaliser.
2) Vouloir réciter son cours
Le deuxième écueil qui peut découler du premier, est celui de vouloir prouver qu’on a bien appris son cours. Si cette stratégie peut aux yeux de certains profs éviter de mettre des notes inférieur à 5 car faisant preuve d’un certain travail. Elle ne permet pas en revanche d’atteindre les meilleurs notes. En effet, c’est tenter de se rattacher à ce qu’on peut en oubliant de faire du lien, en recitant des pans de cours entier qui sont la plupart du temps hors sujet, ou très vague. Il ne montre pas au correcteur que l’on répond de façon cohérente au problème posé. Donc connaitre son cours, c’est nécessaire mais tenter de régurgiter du cours/plans/problèmes apparait bien souvent insuffisant.
3) Passer trop vite l’étape du plan/ problématique
Une dissertation répond à un problème posé et ce en trois parties. Ces trois parties doivent découler logiquement du problème posé car elles sont la colonne vertébrale de la copie. Un plan bancale produira une copie insuffisante car elle ne traitera pas le problème soulevé dans son entièreté, négligeant un aspect ou passant trop vite sur un. La problématique doit entrainer le plan (ou tout du moins les deux premières parties du devoir). Il n’y a pas de plan attendu, ce qu’attend un jury du concours, c’est la cohérence. Concernant la troisième partie, c’est la plus complexe, moins simple à envisager ou tout du moins au début mais c’est cette partie qui fait la grande différence sur un tas de copie quand elle est bien trouvée. Cette dernière peut être plus complexe et plus longue à formuler.
4) Négliger le français
La matière se nomme désormais Lettres et Philosophie, dès lors un niveau de style est nécessaire pour fluidifier la copie et rendre la lecture agréable pour le correcteur. En effet, un correcteur ne va pas s’y reprendre à plusieurs fois avant de finir une copie, s’il trouve un paragraphe indigeste ou difficile à comprendre, il va le sauter sans état d’âme. Il faut donc entrainer son style, trouver un rythme dans les paragraphes tout en restant naturelle pour ne pas négliger le fond. Cet exercice de style se travaille sur le long terme : par la lecture mais également en s’inspirant des dissertations rédigées de ces professeurs.