Découvrez dans cet article toutes les raisons pour lesquelles délaisser une matière quand on est en khâgne n’est pas une bonne idée. En effet, alors qu’il est tentant de mettre de côté une discipline que l’on apprécie peu et dans laquelle on réussit peu pour s’investir dans d’autres disciplines que l’on juge plus importantes, il s’agit là d’une erreur de calcul fatale.
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Être bon partout pour se démarquer…
Si vous trouvez une matière particulièrement laborieuse ou insipide, il est fort à parier que ce sentiment est partagé par bon nombre de préparationnaires. Soyez donc stratégiques : là où d’autres vont très vite s’essouffler et abandonner, vous devez faire preuve de ténacité et de persévérance pour vous démarquer. En effet, puisqu’un concours n’est pas qu’un simple examen mais avant tout un système qui permet de hiérarchiser les étudiants, il s’agit de s’obstiner dans l’effort pour obtenir des résultats auxquels d’autres auront renoncé par mépris pour la matière. Si les bénéfices obtenus ne vous paraissent pas de suite proportionnels aux efforts fournis, ne vous découragez pas : à la fin de l’année, la différence entre celui qui aura dépassé son aversion pour la discipline et celui qui aura capitulé sera palpable.
…Et ainsi obtenir l’école visée
Ce second point est en fait la continuité logique et immédiate du premier : c’est parce que vous aurez été meilleurs que les autres que vous pourrez intégrer les meilleures écoles ou les meilleures universités. Et ne sacrifier aucune matière est la condition sine qua non pour faire partie des premiers : en effet, obtenir 16 à toutes les épreuves mais 5 en langues est la garantie de voir l’école de vos rêves vous filer entre les doigts. Un seul mot d’ordre donc : la constance. Chaque année, les témoignages d’étudiants ayant manqué d’intégrer leur école à cause d’une seule note catastrophique abondent, n’envisagez donc pas que faire l’impasse sur un cours est une possibilité. Si vous êtes conscients de votre désintérêt pour une discipline en particulier, prenez rapidement des dispositions, mais ne vous dîtes pas naïvement que « ça passera quand même », car non, ça ne passera pas.
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Progresser dans la matière…
La quantité de travail fourni étant souvent proportionnelle à notre attrait pour la matière, nous avons tous tendance à délaisser un cours qui nous déplaît. En bref : moins on aime, moins on travaille, moins on performe, donc on aime encore moins, et ainsi de suite. Il s’agit donc de briser ce cercle infernal pour inverser la tendance. Là encore, pas de recette miracle : il faut se confronter aux difficultés de la matière et ne pas faire l’autruche. Restez conscients que votre marge de progression est d’autant plus importante que vous n’avez jamais réellement travaillé cette matière qui vous rebute tant, votre investissement sera donc forcément payant !
Le petit conseil : puisqu’il n’est jamais facile de se motiver seul, faîtes-vous aider par un ami qui saura répondre à vos questions et s’adapter à vos difficultés. Regarder des vidéos de vulgarisation peut aussi être une manière plus ludique d’aborder vos difficultés.
…Voire commencer à l’apprécier
Une fois que vos efforts porteront leurs fruits, il est fort probable que vous commenciez à apprécier davantage la matière en question. Et c’est bien normal ! Il s’agit de mettre en place un cercle de travail vertueux : plus vous vous investissez, plus vous progressez, et plus vous aimez ! Moralité : n’entretenez pas à tort du mépris pour une matière, car rien ne résiste à la persévérance !
Travailler sa discipline
Finalement, il apparaît que travailler toutes ses matières sans en délaisser une vous permet de renforcer votre discipline de travail : en effet, alors qu’il serait certes plus confortable de ne pas vous mettre en difficulté avec une matière complexe ou que vous appréciez peu, vous vous heurtez volontairement aux obstacles et faîtes un véritable effort pour surmonter la difficulté. Cette discipline de travail que vous vous forgez là vous sera utile pour le reste de votre prépa mais aussi dans tous les aspects de votre vie : vous astreindre à faire ce que vous aimez le moins, parce qu’il le faut.
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