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Khâgne : les difficultés des littéraires en école de commerce

Sommaire

S’il y a certes des avantages à avoir fait une classe préparatoire littéraire avant d’intégrer une école de commerce, il demeure que les khâgneux peuvent aussi faire face à quelques difficultés : remise à niveau en mathématiques, matières totalement inconnues, manque de culture générale du monde de l’entreprise, aucune compétences pratique, autant d’inconvénients pour les littéraires. Découvrez donc dans cet article tous les obstacles à surmonter par les khâgnes une fois arrivés en école de commerce.

 

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Un besoin de remise à niveau dans les chiffres

Avec cinq à six heures de mathématiques dispensées chaque semaine en classe préparatoire littéraire, les anciens khâgnes B/L ne seront guère intimidés par les chiffres en école de commerce. Cependant, c’est une autre histoire pour les khâgnes A/L, des littéraires purs et durs qui ont laissé les maths derrière eux depuis bien longtemps. Mais que ces derniers se rassurent : grâce à des remises à niveau (stages de rentrée, cours de soutien en petits groupes, etc.) , de l’entraide et un peu de travail en autonomie, les khâgnes A/L pourront aisément surmonter leur aversion pour les chiffres, d’autant plus il s’agit bien souvent de logique plus que de technique.

 

Un temps d’adaptation aux nouvelles matières

L’écart entre la classe préparatoire et l’école de commerce peut certes surprendre : les khâgneux troquent leurs cours de français, de philosophie et d’histoire pour des cours de finance, de comptabilité et de marketing. Il y a donc, de manière inévitable, un petit temps d’adaptation pour se familiariser avec ces disciplines complètement nouvelles et qui peuvent sembler un peu barbares pour les khâgneux fraichement arrivés en école de commerce. Pas d’inquiétude à avoir cependant : d’une part, tous les étudiants sont confrontés à la nouveauté (les étudiants en prépa EC ont certes quelques notions, mais découvrent eux aussi de nouvelles matières), et d’autres part les professeurs -extrêmement bienveillants- reviennent aux fondamentaux, conscients des écarts de niveau et de la diversité des profils.

 

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Le secteur de l’entreprise : un monde inconnu

S’il y a bien une difficulté que les khâgneux rencontrent une fois arrivés en école de commerce, c’est leur manque de connaissances et de culture générale à propos du monde de l’entreprise : ils sont rapidement confrontés à beaucoup de vocabulaire et d’acronymes barbares, ce qui peut donner l’impression d’être noyé sous les informations au début. Aussi est-il primordial de se tenir informé de l’actualité business et de renforcer sa culture générale du monde de l’entreprise pour se sentir plus à l’aise.

 

La petite astuce : lire des articles de Planète Grandes Écoles pour acquérir une culture générale sur le monde de l’entreprise mais aussi pour se tenir au courant de l’actualité des grandes entreprises comme des business schools françaises.

 

Aucune compétence pratique

Après la classe préparatoire en général et la khâgne en particulier, il va de soi que les étudiant ont énormément de connaissances théoriques et conceptuelles, mais finalement aucune compétence pratique. Aussi les khâgneux vont-ils devoir s’attendre à beaucoup de concret une fois arrivés en école de commerce : en effet, il n’est plus question de disserter ou de réfléchir sur un sujet pendant des heures, mais de mettre rapidement en pratique la théorie apprise pendant les cours : nombreux stages en entreprise, gestion de projet, responsabilités au sein d’une association étudiante, autant d’opportunités extrêmement formatrices pour acquérir de réelles compétences à valoriser sur le marché du travail.

 

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Marie Mouret