Misterprepa

Khâgne : trop de contenu à apprendre, comment faire ?

Sommaire
trop de contenu khagne

Réputée pour ses programmes très riches en contenu, la prépa en général et la khâgne en particulier demande un effort d’apprentissage intense et permanent aux étudiants : maîtriser ses œuvres de français, connaître son programme d’histoire sur le bout des doigts, être à l’aise avec son cours de géographie ou encore mettre constamment à jour ses connaissances en philosophie, autant de missions qui s’accumulent pour les khâgneux. Dès lors, comment procéder lorsque l’on n’arrive plus à suivre le rythme ? Est-ce réellement possible de connaître parfaitement tous ses cours ? Quelle méthode adopter pour optimiser son apprentissage ? Découvrez toutes les clés dans cet article.

 

Lire plus : Khâgne : suivre une préparation parallèle à celle de l’ENS, toutes les clés

 

 

 

Des programmes très denses

Renouvelant ses programmes d’une année à l’autre, la classe préparatoire littéraire n’offre même pas aux khûbe l’avantage de déjà maîtriser une partie des cours. Aussi faut-il, pour les khâgnes comme pour les khûbes, maîtriser en même temps cinq programmes différents -français, philosophie, histoire, géographie et spécialité. Si certains programmes sont beaucoup plus denses que d’autres -notamment celui en histoire-, finalement la classe préparatoire littéraire n’offre aucun répit en termes d’apprentissage et contraint les étudiants à absorber énormément d’informations en très peu de temps.

 

Lire plus : Faut-il vraiment lire tous ses livres pour réussir en khâgne ?

 

 

Se répartir le travail sur la semaine

Aussi la première chose à faire est-elle de se faire un planning de travail hebdomadaire pour se répartir plusieurs créneaux d’apprentissage sur la semaine : si vous apprenez tout d’un coup le week-end ou la semaine avant le DS, il est fort à parier que vous serez très vite découragés par la densité du cours. Il est donc primordial d’avoir un apprentissage dilué dans le temps mais régulier pour parvenir à assumer la quantité de connaissances à assimiler. Par exemple, vous pouvez convenir d’un créneau de deux heures après le cours d’histoire pour ficher celui-ci et commencer à l’apprendre, puis vous fixer un second créneau de révision de ce cours le week-end. Il s’agit d’un rythme tout à fait supportable qui vous permet de ne pas vous faire distancer par la charge de travail.

 

Lire plus : Une semaine type en khâgne, ça ressemble à quoi ?

 

 

Faire des pauses pour mieux assimiler

Comme évoqué précédemment, il s’agit de se ménager des pauses dans l’apprentissage pour rendre votre cours plus digeste et finalement mieux l’assimiler : rien n’est plus décourageant que de savoir que l’on a DS le lendemain et que l’on doit réviser toute la journée pour maîtriser son cours. Vous pouvez convenir de deux créneaux de quelques heures dans la semaine pour chaque matière : un créneau de réel apprentissage pur et dur, et le second qui est davantage un créneau de révision et d’assimilation.

 

Lire plus : L’art de faire des pauses en prépa, une méthode à adopter

 

 

Se diviser le travail avec d’autres étudiants

Travailler en groupe peut s’avérer extrêmement stratégique pour se diviser la charge de travail, si tant est que vous trouviez des camarades sérieux et de confiance. Vous pouvez notamment vous répartir le travail de fichage des cours pour vous ménager plus de temps d’apprentissage. Encore faut-il garder à l’esprit que se contenter de lire ses fiches de cours ne remplacera jamais un vrai travail d’apprentissage et d’assimilation.

 

Lire plus : Khâgne : travailler en groupe, bonne ou mauvaise idée ?

 

 

Savoir hiérarchiser et prioriser

Au vu de l’effort titanesque d’apprentissage qu’il faut fournir tout au long de l’année, il est légitime de se demander s’il est réellement possible de maîtriser parfaitement tous ses cours. Si vous manquez de temps, d’énergie ou de motivation, il est essentiel, en premier lieu, de savoir procéder par ordre de priorité : rien ne sert d’étoffer son florilège de références hors-programme en français avant même de maitriser les œuvres du programme ; de même, il est inutile de passer du temps à ficher un livre recommandé en histoire si vous n’avez toujours pas commencé à apprendre le cours ; si vous avez du retard sur une matière, peut-être faudrait-il lui donner la priorité sur vos prochains créneaux de révisions. En second lieu, il s’agit de hiérarchiser les informations de votre cours : si vous vous sentez déjà sous l’eau, mieux vaut sélectionner les passages essentiels et laisser de côté le détail et l’anecdotique pour plus tard.

 

Lire plus : 4 bonnes raisons de travailler les matières que l’on n’aime pas

 

Newsletter
Image de Marie Mouret
Marie Mouret