Nous nous retrouvons aujourd’hui pour notre rendez-vous hebdomadaire, marqué cette semaine par un risque de déflation en zone euro, l’OCDE estime que l’économie mondiale aperçoit enfin le bout du tunnel et enfin une décision importante a été prise au sein de la zone euro pour faire évoluer l’union bancaire.
1) « Il y a l’espoir d’un futur meilleur » pour l’économie mondiale.
L’OCDE (Organisation de coopération et de développement économiques) prévoit une reprise généralisée en 2021, mais inégale entre les régions. Pour la première fois depuis le début de la pandémie les estimations sont relativement optimistes. Ce serait la découverte de plusieurs vaccins efficaces qui changerait la donne et qui permettrait un rebond économique. Désormais cette organisation prévoit une récession mondiale de 4,2% pour cette année contre une augmentation du PIB mondial de 4,2% en 2021 et 3,7% en 2022. Au niveau national nous devrions connaitre une récession de 9,1% cette année pour une hausse de 6% puis 3,3% les années suivantes.
2) Un risque de déflation toujours plus présent en zone euro.
En novembre et pour le quatrième mois d’affilée, les prix à la consommation ont diminué (de 0,3%) en zone euro. En effet, en incitant les ménages à épargner et en obligeant les entreprises à fermer, la pandémie de coronavirus contribue à la baisse des prix, ce qui fait peser un risque de déflation. Le pays qui voit ses prix le plus chuter est l’Allemagne (-0,7%) et cela s’explique largement par la baisse de TVA décidée par le gouvernement jusqu’au 31 décembre.
Cependant pour beaucoup d’économistes ne nous courrons pas vers la déflation car certes les prix baissent mais actuellement ils n’entrainent pas les salaires et les prix vont très rapidement remontrer notamment grâce aux vaccins.
3) L’union bancaire européenne enfin efficiente ?
Ce fond de sauvegarde créé en 2012, au moment où l’union monétaire menaçait d’exploser, souffrait d’une incomplétude originelle: il ne pouvait pas intervenir en dernier ressort en cas de crise bancaire. Lundi dernier, les vingt-sept ministres des finances se sont mis d’accord pour que ce mécanisme rentre en application. Ce mécanisme européen de stabilité possède une force de frappe de 410 milliards d’euros pour faire face à une crise qui mettrait à terre le secteur bancaire comme en 2008.
4) Nouveau léger recul du chômage en zone euro.
Alors que le taux de chômage en zone euro était de 8,5% septembre, il a baissé de 0,1% en octobre. Cependant sur un an, le taux de chômage a nettement augmenté sous l’effet de la crise sanitaire puisqu’en octobre 2019 il avoisinait les 7,4%. Malgré les plans d’aide inédits pour sauver l’économie, les plans sociaux se multiplient.
Source: https://www.lefigaro.fr/conjoncture/leger-recul-du-chomage-en-zone-euro-a-8-4-20201202
5) La myrtille, facteur de développement économique pour l’Afrique du Sud ?
En douze ans, la production de myrtille en Afrique du Sud a été multipliée par 40, en exportant d’abord vers l’Europe, l’Afrique du Sud se tourne désormais vers de nouveaux marchés très prometteurs: la Chine et la Corée du Sud. La demande mondiale de ce fruit est en forte hausse et la pandémie ne semble pas pouvoir la stopper. En effet, l’Afrique du Sud produisait 6 000 tonnes en 2008 contre 24 000 actuellement. L’Afrique du Sud demeure un petit exportateur face au Canada et aux Etats-Unis mais l’Afrique du Sud est la première à se positionner en Chine et en Corée du Sud.