Nous nous retrouvons aujourd’hui pour notre rendez-vous hebdomadaire, marqué cette semaine par la guerre entre Thermomix et Lidl, l’impressionnant taux d’épargne des français et enfin le paradoxe concernant les faillites d’entreprises françaises.
1) La guerre Thermomix-Lidl
Thermomix remporte la première bataille contre son concurrent dans la production de robot ménager : Lidl. En effet ce dernier est accusé d’avoir violé les brevets de Thermomix pour produire son robot mixeur chauffant « Monsieur Cuisine », commercialisé depuis 2019. Après plusieurs procédures engagées dans différents pays, c’est au tribunal de commerce de Barcelone que pour la première fois Lidl a été reconnue coupable.
2) Le paradoxe des faillites d’entreprises françaises
Alors que l’on pourrait facilement penser que les entreprises françaises tombent par centaines à cause de la crise sanitaire, nous sommes surpris de savoir que les faillites ont chuté à un plus bas jamais connu depuis les trente dernières années. Ce sont les aides de l’Etat qui ont permis de faire baisser le nombre de défaillances d’entreprises de 38%. Il est évident que ce phénomène conjoncturel s’arrêtera mécaniquement avec l’arrêt progressif des aides.
3) Le droit du travail menacé par le couvre-feu
Les syndicats s’inquiètent d’une hausse du travail dominical et matinal dans le commerce à la suite de l’instauration du couvre-feu à 18 heures. En effet pour eux cela témoigne d’une « façon un peu déguisée de normaliser quelque chose d’exceptionnel » alors même que l’ouverture des commerces les dimanches sont décidées dans les départements après concertation avec les collectivités et les partenaires sociaux.
4) La folle année du Livret A.
Cette année si particulière se fait également ressentir sur le livret A. Du fait de la crise sanitaire, plus de 35 milliards d’euros ont été collectés en 2020, soit deux fois plus qu’en 2019. Et ce, malgré la rémunération la plus faible de son histoire : 0,50 % ! In fine la somme sur les livrets a crû de presque 10% en seulement un an.
5) Le retour de « L’Equipe »
C’est au final après quatorze jours de grève, amenant une non-publication en format papier du quotidien sportif, qu’il a été possible de racheter son journal l’Equipe. Cette grève avait pour but de protester contre le plan d’économies voulu par la direction. Ce plan prévoit la suppression d’une cinquantaine de postes. En attendant « le doute plane toujours » sur la perspective de licenciements car actuellement seulement 11 postes auraient réussi à être sauvegardés.