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Les 5 mauvaises raisons d’aller en khâgne

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Tu es à la fin de ton hypokhâgne, et les questions d’orientation approchent. En effet, deux solutions te sont proposées lorsque tu es en première année de prépa littéraire : ou te réorienter, et de poursuivre tes études à l’université, ou bien de suivre le parcours naturel que prévoie la prépa, en allant en khâgne. Cette période est souvent synonyme de stress mais aussi d’appréhension, face aux attendus que seront ceux de la khâgne, différents de l’hypokhâgne. Après t’avoir présenté les 5 bonnes raisons d’aller en khâgne, nous te présentons les 5 mauvaises raisons qui pourraient te pousser à aller en khâgne, ou du moins des choses à savoir avant de faire ce choix. 

 

Les attendus seront différents

Il s’agit tout d’abord d’être conscient que la khâgne a des attendus très différents de l’hypokhâgne, où les professeurs pouvaient se montrer plus indulgents. En effet, en khâgne, on considère que tu as acquis en hypokhâgne les bases et les méthodes, et tu ne pourras que très difficilement survivre à la khâgne sans ce bagage. Si l’hypokhâgne a déjà été compliquée concernant cela, il s’agit donc pour toi de bien y réfléchir. La khâgne est destinée avant tout à la préparation du concours, et non pas à l’appréhension des matières littéraires. Il s’agit donc pour toi d’être sûr de maîtriser les différents exercices pour survivre au mieux à la cadence et aux attendus de la khâgne, afin de la vivre au mieux. 

 

La khâgne n’est pas forcément la voie la plus prestigieuse

Tu peux également être poussé vers la khâgne du fait du prestige que cela serait, à tes yeux mais également à ceux de tes parents par exemple. Bien que faire une khâgne soit très reconnu, n’y aller que pour cela relève d’une erreur : il faut y aller par envie, pour ce que tu y apprendras et non pas pour ce que cela représente pour la société. Le prestige qui peut entourer la khâgne ne te servira à rien si tu n’arrives pas à t’y épanouir. Réussir ailleurs, dans une autre filière, sera tout aussi prestigieux. Ce qui compte, c’est avant tout d’être heureux dans ce que tu fais. 

La khâgne te prépare avant tout à un concours

Ce qui peut faire la force de la khâgne peut aussi en faire sa faiblesse, et notamment le fait qu’elle prépare avant tout au concours. Cela implique que le programme sera beaucoup plus contraint que ce que tu pouvais avoir en hypokhâgne. Ainsi, fini les thèmes qui changeaient tous les semestres : en khâgne, il faut être prêt à t’accrocher aux thèmes du programme et ne pas les travailler à contre-coeur pendant toute l’année. En effet, tu pourras en avoir vite marre au bout d’un certain temps, il faut être sûr d’être assez motivé pour continuer à tenir la cadence et à les travailler aussi bien qu’au début de l’année. 

 

Lire plus : Les 5 bonnes raisons d’aller en khâgne

 

La pression sera beaucoup plus importante

Chose aussi à laquelle il faut être conscient, c’est que l’année de khâgne repose beaucoup sur l’objectif du concours, et celui-ci sera dans ton esprit durant toute l’année. Ainsi, la pression est beaucoup plus importante et tes professeurs n’hésiteront pas à te rappeler tout l’enjeu de cette année. Ainsi, il faut être à supporter cette pression et être sûr de tes projets d’études pour l’après-khâgne, afin que cette année là ne soit pas une année perdue, où du moins que tu ne la regrettes pas. 

L’important est de s’écouter

Le plus important reste néanmoins de s’écouter. Si tu es très motivé à poursuivre en khâgne et que tu n’as aucune difficulté, il n’y aucun problème. Néanmoins, si tu as quelques doutes ou si tu as un peu d’appréhension, il s’agit de réfléchir afin de ne pas le regretter. De plus, il s’agit pour toi de résister à des jugements de valeur ou à un pression qui pourrait peser sur tes épaules concernant ton passage en khâgne : non, ne pas poursuivre en khâgne n’est pas signe d’un échec, bien au contraire ! Il faut aller là où tu apprendras de la meilleure manière, et mieux vaut ne pas poursuivre en khâgne pour faire ce qu’il te plaît à un rythme qui te convient, plutôt que de poursuivre en khâgne à l’encontre de ta santé par exemple  !

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Corentin Viault