Vous avez l’impression de vous perdre dans tout un tas d’exercices ? Votre cours vous échappe toujours quand vous devez le mobiliser ? Vous bloquez toujours sur les mêmes questions en DS ? Voici une recette pour travailler efficacement les maths.
1- Connaître sur le bout des doigts son cours de maths
C’est sûrement l’étape la plus ingrate, la plus répétitive et celle qui fait le moins envie de la recette en maths. Pourtant, c’est la condition sine qua none à la réussite des exercices et des problèmes par la suite.
Un petit rappel n’est jamais inutile… Connaître son cours c’est quoi ? Connaître le nom des théorèmes, les hypothèses sur lesquels ils reposent, leur rédaction. Mais aussi connaître les définitions, les noms des outils du cours, les formules… Il faut être capable d’expliquer son cours à un enfant de 6 ans pour bien connaître son cours !
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En maths comme en Culture Générale ou en ESH ou encore en HGG, le passage par l’apprentissage du cours est obligatoire ! Vouloir faire un exercice pour le lendemain sans prendre le temps de relire son cours c’est comme se lancer dans une dissertation sans avoir aucune référence sur qui s’appuyer ! Ça peut passer, mais la plupart du temps ça casse !
2- Les exercices du cours
Ensuite, une fois cette première étape franchie (c’est la plus longue), il faut prendre le temps de bien reprendre les exercices vus en cours. Il faut les faire et les refaire. Les lire et les relire tant que vous n’arrivez pas à retranscrire la rédaction de votre professeur au mot près.
Si cela peut s’apparenter à du bachotage, c’est un des moyens les plus efficaces pour soulever toutes les questions que vous pouvez avoir. Il est important de “ne rien laisser passer” comme disait ma prof de maths.
C’est en passant tout ce temps que vous vous appropriez réellement votre cours. Ce sont les deux premières étapes qui vont vous permettre de passer moins de temps sur les étapes suivantes. Il est important d’insister sur elles puisqu’elles sont souvent négligées.
3- Reprendre ses erreurs de DS, DM, exercices…
Cette étape aussi est ingrate mais c’est le moteur qui va vous faire progresser le plus rapidement en maths. En effet, maintenant que vous connaissez parfaitement votre cours, que vous le mobilisez à la perfection, il convient de corriger les éventuelles petites erreurs résiduelles qui peuvent rester.
Pour cela, empilez tous les exercices que votre professeur vous a corrigés : DM, DS, TD… Reprenez les uns à un et observez les erreurs que vous faites (et parfois refaites !) pour en prendre conscience et les éliminer lors de la prochaine échéance. Un outil efficace pour accumuler sa progression est de se doter d’un carnet d’erreurs dans lequel vous notez votre travail sur vos exercices corrigés.
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4- Aborder les autres exercices : DM, exercices supplémentaires
Félicitations ! Vous êtes arrivés jusque là ! Vous êtes enfin prêts à faire face à n’importe quel exercice qui mobilise un concept que vous venez de travailler. Maintenant, la partie la plus “fun” peut commencer : les nouveaux exercices.
Ce sont les exercices que votre professeur vous a conseillé de considérer, les DM hebdomadaires que vous devez rendre… Mais, comme vous êtes à présent hissé sur des épaules de géants (Leibniz, Newton, Bienaymé et Tchebychev vous supportent !), vous ne verrez pas la difficulté.
Il vous suffit juste de passer suffisamment de temps à décrypter l’énoncé pour retomber sur ce que vous connaissez. Car oui, vous pouvez toujours retomber sur quelque chose que vous connaissez !
5- Annales
Enfin, l’étape ultime de la recette des maths, les annales de concours… Vous avez fait tout ce chemin, vous êtes à présent surentraîné pour affronter n’importe quel sujet BCE ou ECRICOME. Plus rien ne vous effraye, vous connaissez votre cours, vos erreurs tendancielles. Vous vous êtes confronté à des exercices de grande difficulté avec succès. Il ne vous reste plus qu’à foncer vers le concours !
Il est important de noter que les annales ne viennent qu’en cinquième position. Ce n’est généralement pas pertinent de faire des annales en début de deuxième année et encore moins en première année. C’est toujours rassurant (ou pas !) de voir que l’on peut répondre (ou pas !) à tout un tas de questions sur des sujets de concours. Cependant, chaque chose a son temps ! Donc les annales, en dernier !
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