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Résumé de texte ICN / ISC Paris 2023 – Analyse du sujet

Sommaire
ANALYSE RESUME DE TEXTE ICN / ISC PARIS 2023

Découvrez l’analyse du sujet de Résumé de texte ICN / ISC Paris 2023, réalisée par un de nos rédacteurs ECT !

Cette épreuve est la dernière épreuve écrite pour les candidats de la filière ECT. Elle peut parfois être redoutée par certains des étudiants !

L'analyse du sujet de Résumé de texte ICN / ISC Paris 2023

Le résumé de texte ICN est une épreuve qui ressemble beaucoup à celle d’ECRICOME à la différence qu’il n’y a pas de titre à donner au résumé. Il s’agit de résumer le texte proposé en 400 mots environ.

 

Méthode

La méthode à appliquer est la même que pour les autres épreuves du même type.

Si vous êtes capable d’une lecture rapide, lisez une première fois le texte sans prendre de notes pour déjà saisir le sujet. Lors de votre deuxième lecture, mettez en couleur les passages qui vous semblent importants ou prenez des notes sur chaque paragraphe.

Assurez-vous de retransmettre du sens et l’idée générale ou la théorie dégagée par le texte. Évitez à tout prix la paraphrase, surtout celle qui reprend les mots exacts du texte ou des structures de texte.

 

Les erreurs à éviter

Il ne faut surtout pas essayer de tricher sur le décompte des mots. Le jeu n’en vaut pas la chandelle. Au fur et à mesure de votre travail, assurez-vous d’avoir toujours une vague idée du nombre de mots que vous écrivez afin d’être capable d’ajuster ce nombre de mots en cas de besoin à la fin de l’épreuve sans avoir à tout recommencer ou sans être obligé de rendre une copie mal présentée.

 

Résumé

Ceci n’est pas une proposition de corrigé.

On commence avec une sorte de mise en contexte qui nous explique quel problème les plateformes comme les réseaux sociaux, qui permettent de discuter en ligne, font émerger.

Les pouvoirs publics n’ont plus actuellement la capacité de contrôler ce qui se dit ou se fait sur Internet, ils sont impuissants. Ce sont les internautes eux-mêmes qui ont le pouvoir de se réguler entre eux.

Depuis sa naissance, Internet aime se comporter comme une entité libre qui n’aime pas qu’on lui dicte des règles. Les blogs et les réseaux sociaux ont alors commencé à interroger quant à leur nature : sont-ils des auteurs ou seulement des outils de communication ? 

Cependant, depuis le milieu des années 2010, les politiques se sont durcies notamment en France et en Allemagne. Que ce soit à cause des attentats ou de plusieurs scandales qui ont entaché l’image de la liberté d’expression sur Internet, les autorités publiques ont décidé qu’il était temps d’imposer des limites.
En France, une loi a été votée afin de limiter la propagation de ce qu’on appelle les « fakes news » et plus particulièrement en période de campagnes électorales.

De plus, les plateformes ont l’obligation de retirer tout contenu illicite qui aurait été signalé aux autorités sous peine de sanctions.

Le plus gros inconvénient de cette forme de régulation, ce sont les signalements abusifs qui conduisent à une forme de sur-censure qui est impossible à contrôler.

À partir du septième paragraphe (« pour faire face à leurs nouvelles responsabilités »), on nous explique les différentes méthodes qui ont été tentées pour essayer d’endiguer le problème.

Face à ces critiques, les plateformes ont décidé d’agir en embauchant du personnel pour gérer les modérations. Les critiques n’ont pas cessé pour autant puisque ces nouveaux travailleurs sont embauchés dans des pays pauvres et ils sont mal protégés contre les contenus violents sur les réseaux sociaux qu’ils doivent modérer. Pour pallier cela, les plateformes ont décidé d’investir dans l’intelligence artificielle pour modérer les contenus à caractère violents. Néanmoins, cette technologie reste imparfaite pour traiter les fausses informations ou les discours haineux. Elle peut alors passer à côté de contenus problématiques ou bien censurer de manière excessive.

Une autre méthode pour lutter contre ce genre de contenus consiste à masquer la visibilité des internautes qui publient ces contenus. Ils ont toujours la possibilité de publier mais les algorithmes n’ajoutent pas leurs posts dans les fils d’actualité.

De plus, des plateformes comme Facebook ont décidé de regrouper les internautes ayant les mêmes idéologies en leur suggérant des contacts dont ils sont sociologiquement proches.

Cette problématique ne se limite pas aux réseaux sociaux et à l’État. C’est aussi le rôle des journalistes que de montrer que leur métier est tout à fait légitime par leurs méthodes de travail.

Le travail des journalistes d’informer le population sur les fakes-news est rendu particulièrement difficile par le fait que les plus convaincus par ces fausses informations sont également les plus méfiants vis-à-vis des médias traditionnels.

La seule manière d’y faire face c’est de publier rapidement un démenti qui propose une source consultable et qui soutenu par une partie de la communauté.

À partir du treizième paragraphe, le texte propose des solutions qui pourraient être mises en place sans qu’elles viennent du gouvernement. On commence par des solutions à l’initiative des médias, puis viennent celles des particuliers et enfin, le texte propose d’impliquer les journalistes.

En guise de conclusion, le texte essaye de nous dire que la question de la régulation des propos tenus sur les plateformes telles que les réseaux sociaux ou les blogs est l’affaire de tous, aussi des bien des particuliers que des entreprises ou encore le gouvernement. C’est seulement avec la collaboration de tous que nous pourrons trouver une solution adaptée.

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Chloe Ropart