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L’analyse du sujet de résumé de texte ECRICOME 2025
Cette année, l’extrait proposé était issu des Attachements de Charles Stepanoff, un anthropologue français qui s’est distingué par ses travaux sur les chasseurs-cueilleurs et les liens entre les sociétés humaines et la nature. Le raisonnement employé pouvait être assimilé à de l’induction, c’est-à-dire partir de cas spécifiques pour tenter d’aboutir à des conclusions générales.
Le texte questionne la pertinence de l’opposition moderne entre l’empathie et la prédation, en présentant l’humain comme la synthèse des deux, à savoir un « prédateur empathique ». L’empathie était ici présentée comme étant au cœur de la chasse et de l’évolution, liant violence, imagination et connexion aux espèces non humaines. Elle s’exprime dans des pratiques techniques et rituelles, redéfinissant par la même occasion notre rapport écologique. L’ambivalence de cette faculté est, elle aussi, abordée à travers un « côté sombre de l’empathie », créant ainsi un problème moral complexe.
Propositions de titre :
- Empathie et prédation aux fondements de l’évolution humaine
- Une empathie stratégique au service d’un humain prédateur ?
Première partie : paragraphes 1 et 2
Les sociétés modernes opposent à tort empathie et prédation. Pourtant, sans attributs de prédateur, l’humain peut tout de même chasser via l’empathie cognitive, défiant l’idée d’un frugivore malgré sa répugnance à faire souffrir. Sous cet angle, l’empathie suscite aussi bien la compassion que des comportements de leurre ou de tromperie dans la chasse, et plus largement dans les relations humaines.
Deuxième partie : paragraphes 3 à 6
Le rôle évolutif de l’empathie est évident dans la mesure où il a pu servir la survie de l’humanité par plus de coopération. Mais sa portée ne s’arrête pas là : dans le cadre d’une écologie pléistocène, l’extension de l’empathie à d’autres espèces a renforcé les capacités de chasse, et la résilience des humains face à leur environnement. En effet, en considérant que les animaux en bénéficieraient, les chasseurs prédisent efficacement leurs comportements et optimisent leur traque, par exemple dans le cadre d’une chasse persistante, ce qui leur permet parfois de capturer de grandes proies.
Troisième partie : paragraphes 7 à 13
A terme, cette connexion dans le cadre de la traque peut aboutir à une véritable identification chez l’humain, qui se projette dans l’animal immobilisé. Cette phase d’identification peut se prolonger dans des rituels, où elle est alors exprimée symboliquement. En fin de compte, les hommes ont toujours combiné cette dimension imaginative d’un côté, et pratique d’un autre, leur garantissant leur survie et un savoir étendu sur le monde qui les entoure. Cette ambiguïté est contenue dans le terme de « prédateur empathique ».