David Colle professeur d’ESH et co-fondateur de WeiD Prépa nous a partagé de précieux conseils pour savoir comment analyser et surtout faire face à un sujet d’ESH à l’intitulé WTF, inattendu ou complexe. On vous résume tout dans cet article !
Gérer son stress face à un sujet WTF
Pour commencer, il faut gérer son stress. On le sait, face à un sujet que l’on a l’air de ne pas comprendre au premier abord peut faire peur. Le professeur d’ESH cite le philosophe Sénèque « Vaincs d’abord ta colère, ensuite ton ennemi ». C’est-à-dire qu’il faut revenir aux bases, revenir à la méthodologie apprise. « Le sujet n’est pas un ennemi » confie-t-il. Pour mieux appréhender son sujet, il faut s’en remettre à trois choses :
- La méthodologie,
- sa culture personnelle (en économie ici),
- et à son discernement/sa pertinence.
Sujets WTF : Définir les termes
Pour mieux comprendre son sujet, il vous faudra une définition rigoureuse des termes. Vous aurez éventuellement identifié un « narrow band », ce qui signifie une définition stricto sensu, ou « large band » qui signifie une définition extensible de la notion. Cela va vous permettre de mieux cerner le sujet.
Votre culture sera votre meilleure amie
Votre culture vous sauvera toujours à partir du moment ou le sujet donné est toujours d’actualité. Une école et un concepteur de sujet souhaitent que le sujet donné ait un contexte. Il faudra ainsi vous échapper de vos cours et vous en remettre à cette culture personnelle (essais, presse quotidienne…).
Par exemple : « Un monde sans inflation » ce sujet est tombé il y a quelques années à HEC. Aujourd’hui, il ne pourrait plus être traité de la même manière, avec le contexte actuel. Ainsi, votre culture peut vous aiguiller sur l’intérêt majeur du sujet proposé.
Le discernement obligatoire face à un sujet WTF
Quand bien même l’intitulé est surprenant, il faut garder sa pertinence. Lorsqu’un concepteur de sujet choisit sa question, il a en tête les définitions connues, et le contexte actuel.
Dans cette vidéo, David Colle évoque “l’adversité”. Selon lui, il y a trois types de sujets pièges :
- Le sujet dont l’intitulé est discutable
- Le sujet dont l’intitulé est extrêmement large
- Le sujet dont l’intitulé est piège
Bon courage !