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Un mois pour performer en dissertation philosophique : la conclusion

Sommaire

Pour compléter cette série #Un mois pour performer en dissertation philosophique, retrouvez dans cet article des conseils ciblés sur la conclusion : en effet, les dernières lignes de votre devoir doivent être percutantes pour marquer l’esprit du correcteur ! Différentes étapes, erreurs à ne pas faire, petites astuces, autant de points abordés dans cet article qui vous explique comment bien mener votre conclusion.

 

Lire plus : Un mois pour performer en dissertation philosophique : l’introduction

 

 

 

Les étapes d’une bonne conclusion

 

Dresser un bilan

Après une dizaine de pages d’argumentation, les premières lignes de votre conclusion doivent rappeler brièvement au correcteur les grandes étapes de votre argumentation, le cheminement de votre pensée qui vous a amené jusqu’à cette étape de votre copie. Soyez concis et fluide : quelques lignes suffisent !

 

Conclure

N’oublions pas l’essentiel : vous devez trancher ! Pour le dire autrement, la conclusion est pour vous le lieu d’un engagement : après vous avoir vu nuancé et débattre, correcteur est curieux de connaître le mot de la fin ! Il ne faut donc pas hésiter à apporter une réponse tranchée et définitive à votre devoir.

 

Quid de l’ouverture ?

Cette étape de la conclusion fait débat : préconisée par certains professeurs, elle est aussi parfois diabolisée. Dès lors, comment savoir si l’on doit terminer sa conclusion par une amorce ? La réponse est la suivante : si vous avez une remarque particulièrement pertinente et adaptée au raisonnement que vous avez mené, il est toujours bon de l’écrire ; en revanche, si aucune ouverture ne vous vient à l’esprit, ne vous forcez pas à en trouver une : cela sonnera faux, et ne fera que vous desservir.

 

Lire plus : Un mois pour performer en dissertation philosophique : l’analyse du sujet

 

 

Les erreurs à ne pas faire

Faire une conclusion trop longue

Attention à ne pas vouloir « trop en faire » : développements à rallonge, nuances excessives, difficultés à conclure, autant de choses à proscrire. En effet, après avoir lu une dizaine voire une quinzaine de pages, le correcteur veut avant tout connaître le mot de la fin ! Votre conclusion doit donc être courte (une dizaine de lignes maximum), concise et percutante.

 

Ne pas trancher

Une autre erreur serait de ne pas apporter de réponse tranchée et définitive : si faire preuve de nuance et de prudence est une qualité, il faut garder à l’esprit qu’une réflexion de six heures sur un sujet appelle finalement une réponse. Si une problématique a été formulée, il va de soi qu’il faut apporter une réponse finale.

 

Terminer par une mauvaise ouverture

Il serait dommage de terminer, après une copie intelligente et bien menée, sur une mauvaise amorce, c’est-à-dire sur une réflexion qui n’a strictement rien à voir avec votre sujet, ou qui au contraire aurait dû se trouver dans le corps même de votre copie. Gardez ainsi à l’esprit que si vous avez un doute sur la qualité de votre ouverture, mieux vaut tout simplement ne pas en faire. Vous l’aurez compris : l’absence d’ouverture est préférable à une mauvaise ouverture.

 

Lire plus : Un mois pour performer en dissertation philosophique : le plan

 

 

 

L’astuce qui change tout

La meilleure astuce consiste sans aucun doute à rédiger votre conclusion à l’avance, sur une feuille à part, sitôt votre introduction rédigée. En effet, à combien de copies la conclusion fait-elle défaut par manque de temps ? Négligée, désordonnée, gribouillée à la hâte pendant la dernière minute d’épreuve, voire carrément absente, la conclusion est bien souvent la grande sacrifiée des copies de dissertation. Ainsi, pour être certain d’avoir une belle conclusion et de terminer sa copie sereinement, l’astuce consiste à rédiger sa conclusion sur une feuille à part avant même de vous attaquer à la rédaction du corps de la copie. De cette manière, elle sera soignée et bien rédigée. Attention toutefois à ne pas oublier de la glisser dans votre copie à la fin de l’épreuve !

 

Lire plus : Un mois pour performer en composition française : l’analyse du sujet

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Marie Mouret