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Résumé de texte ECRICOME 2023 – Analyse de Sujet

Sommaire

Dans cet article, retrouvez l’analyse du sujet de résumé de texte ECRICOME 2023. 

Celle-ci a pour but de vous aider à comprendre les attentes des correcteurs lors de cette épreuve qui se veut être difficile et éprouvante.

Pour rappel, cette épreuve a un coefficient variant de 2 à 4 selon les écoles.

C’est également la dernière épreuve d’ECRICOME 2023 ! Mais ce n’est pas encore fini car les épreuves du concours BCE 2023 arrivent à grands pas.

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L’analyse du sujet de résumé de texte ECRICOME 2023

Cette année l’épreuve de résumé de texte proposait un extrait du livre La troisième main : des techniques matérielles aux technologies intellectuelles de Michel Guérin, auteur et philosophe français. Le texte était fortement imprégné de l’opinion de l’auteur et il s’en dégageait très nettement une critique assez virulente de la vision de la technologie en tant que rédemptrice de l’humanité.

La compréhension du texte pouvait semblait quelque peu compliquée notamment à cause des mots de vocabulaire parfois employés et dont il fallait tenter de restituer le sens. En effet, ce à quoi il fallait faire attention c’était de restituer au moins une fois le sens du mot « transhumanisme » employé à plusieurs reprises dans le texte. Pour les autres mots de vocabulaire comme « exosomatisation », « gnose », « organon », ou encore « démanisation », on ne vous demande pas de tous les expliquer. Vous pouvez les employer tel quel à condition de ne pas en abuser.

 

1) Propositions de titres

  • Humain ou hu-main ?
  • Le début ou la fin de l’humanité ?

 

2) Proposition de plan

1) Du début à la fin du deuxième paragraphe (« facultés complémentaires »)

Dans cet extrait, l’auteur commence par utiliser la première personne du singulier. C’est même exclusivement dans cette partie qu’il le fera. Cette première partie consacre également une part importante à la main spécifiquement. Ce mot faisant rappel au titre de l’ouvrage dont est extrait le texte, il ne fallait pas oublier d’en faire mention spécifiquement tout comme le fait l’auteur. Ce qu’il faut comprendre dans cette partie c’est que la main était au tout début —lorsque l’homme était sapiens— ce qui le distinguait de l’animal, ce qui témoignait de son humanité. Aujourd’hui, cette main est peut-être l’outil qui l’éloigne le plus de son humanité car n’importe quel robot peut posséder une main qui est qui plus est, bien plus efficace que la nôtre.

 

2) Deuxième partie : « le transhumain serait ainsi un homme augmenté »(troisième paragraphe) jusqu’à « une médecine plus performante » (sixième paragraphe)

C’est dans cette partie que l’auteur nous donne une véritable explication de ce qu’il appelle le transhumanisme. Il fallait donc prendre cela en compte et restituer avec ses propres mots cette définition. De ce fait, dans la suite de votre résumé vous pouviez réutiliser le mot « transhumanisme » sans problème. Le transhumain c’est donc un homme idéal qui grâce à la technologie, à ses progrès sans cesse croissants finirait pas sortir du lot qu’est l’humanité. Dans un deuxième temps, l’auteur expose néanmoins les contradictions et les dangers que soulèvent cette nouvelle forme d’être humain qui est en train de naître. La plus grande contradiction que soulève ce nouvel être, le transhumain, c’est de savoir s’il va contribuer à rendre l’homme plus humain ou moins humain. La promesse d’un nouvel homme, rejetant l’homme actuel ne revient-il pas à renier son humanité ?

 

3) Troisième partie : à partir de « ainsi entre transhumanisme et posthumanisme » (septième paragraphe) jusqu’à « demain sans mains ? » (neuvième paragraphe)

On arrive dans ce paragraphe à la plus grande inquiétude de l’auteur : celle que l’homme finisse par disparaître, qu’il finisse par se départir complètement de son humanité dans sa quête d’un homme toujours meilleur. L’auteur estime que ces questions sont d’autant plus à se poser sachant que nous sommes sans cesse confronter à cette quête. Les recherches scientifiques et les nouvelles découvertes qui repoussent toujours plus loin les limites de l’homme essayent de prouver que l’homme a encore de quoi s’améliorer.

 

4) Quatrième et dernière partie : de « ma conviction » (dixième paragraphe) jusqu’à la fin

Dans cette dernière partie, l’auteur fait une petite liaison avec la première partie. En effet, il réutilise la première personne du singulier et revient sur le cas particulier de la main dans la preuve de l’humanité de l’homme. Il ne fallait pas manquer ce retour de la main qui était très important. En effet, la main est plus qu’un outil. Bien qu’elle nous soit utile au quotidien, qu’elle est peut-être l’élément le plus facilement remplaçable par un robot, le fait est qu’un robot ne pourra jamais copier une main. Sa fonction outil est aisément reproductible mais elle est plus que cela, elle est aussi présence, une présence qu’un robot ne peut reproduire. En pensant qu’un robot qui effectue les mêmes actions que nous effectuons nous-mêmes remplacent nos mains c’est perdre la main. Justement, la main est l’expression de l’humanité. Par sa présence elle témoigne de sentiments, d’expressions et va au-delà de sa fonction d’outil. Sacrifier sa main c’est sacrifier son humanité.

 

Conclusion

Il ne faut pas oublier que le résumé de texte est un exercice subjectif. Il y a beaucoup de manières différentes d’écrire un résumé et d’avoir une excellente note. L’interprétation du texte qui vous est ici proposée ne constitue en aucun cas un corrigé ! Par exemple, vous n’étiez pas obligé de proposer une question comme titre. Ayez confiance en vous.

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Chloe Ropart