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Les auteurs indispensables de vos troisièmes parties (2/3)

Sommaire

Vous n’avez pas trouvé tous les auteurs dont vous aviez besoin dans la partie précédente ? Pas de problème, dans cette deuxième partie on vous donne de nouveaux auteurs indispensables en ESH pour vos fins de copies sur des thèmes variés. Fini le syndrome de la page blanche et à vous les concours !

Néanmoins n’oubliez pas que chaque sujet est unique et nécessite une analyse adaptée, rien ne sert de copier-coller alors utilisez ces références intelligemment !

Lire plus : Les auteurs indispensables de vos troisièmes parties (1/3)

 

Monnaie 

Aglietta et Valla Le futur de la monnaie (2021) : Ils sont en faveur d’un multilatéralisme monétaire international proche du projet du Bancor de Keynes en 1943 ainsi ils veulent une monnaie internationale purement véhiculaire pour ne créer aucun privilège national. Cela permettrait aussi pour eux de mieux prendre en compte le polycentrisme économique mondial actuel et la perte de vitesse économique des USA afin d’éviter une nouvelle guerre des monnaies.

Artus Les mutations du SMI (2020) : Pour lui des années 90 à 2012 un deuxième système de Bretton Woods serait à l’œuvre avec une domination des USA et une forte émission de bons du Trésor de leur part pour financer leur déficit détenu de plus en plus par des non-résidents. Il y a un privilège exorbitant des USA car le dollar est encore mondialement reconnu comme monnaie de référence. Mais récemment la Chine a tendance à revendre la dette ce qui entraine le risque d’une dépréciation du dollar, et même si un paradoxe de Triffin en faveur des USA persiste leur leadership se fragilise. Artus estime également que nous entrons dans des turbulences monétaires majeures avec le maintien du paradoxe de Lucas, des perspectives démographiques inquiétante avec un vieillissement de la population et une zone euro qui ne parvient pas à recycler son excédent commercial en investissement de long-terme pour préparer la transition énergétique ou pour des plans de relance.

 

Commerce international 

Krugman La Mondialisation n’est pas coupable (1996) : Si pour Reich dans L’économie mondialisée (1993) la mondialisation est responsable des destructions d’emplois américaines ce n’est pas l’avis de Krugman. En effet pour lui ce qui détermine la richesse d’un pays ce n’est pas sa compétitivité mais son niveau de production. Il reproche donc aux théories « pop » comme celles de Reich de pousser les pouvoirs publics à poursuivre des politiques agressives pouvant mener à une guerre commerciale. Pour lui le chômage des peu /pas qualifiés est surtout un chômage technologique car les NTIC favorisent la substitution du capital au travail peu qualifié. Krugman reste alors favorable au libre-échange bien que certaines politiques protectionnistes soient justifiées afin d’éviter une guerre commerciale.

Bourguignon La Mondialisation de l’inégalité (2012) : il montre que les inégalités entre nations sont en baisse depuis les années 80-90. Il souligne une sortie importante de la pauvreté des travailleurs peu qualifiés des pays émergents : plus d’un million depuis les années 90. Toutefois il met en exergue un creusement des inégalités au sein des nations développées. Il y a une internationalisation de l’inégalité mondiale au sein des communautés nationales car l’ouverture internationale modifie la répartition des revenus au sein des pays et entre les pays et donc renforce les inégalités. Ainsi le niveau de vie des travailleurs peu qualifiés et des classes moyennes se creuse dans les pays développés. Pour lui il faut alors il faut prendre en compte les effets redistributifs de la mondialisation et donc mettre en place des politiques de redistribution au sein des états pour dépasser l’arbitrage entre efficacité économique de l’ouverture internationale et tensions minant le contrat social.

Giraud L’Homme inutile (2015) : il estime que les mondialisations commerciales, financières et productives ainsi que le rôle majeur des FMN dans l’économie mondiale ont entrainé une dichotomie dans l’emploi mondial. En effet il y aurait d’un coté des emplois nomades c’est-à-dire des emplois délocalisables qui sont soumis à une forte concurrence internationale et de l’autre des emplois sédentaires qui permettent la production de biens et services consommés localement. Toutefois dans les pays développés la proportion d’emplois nomades se réduit et se concentre dans les grandes métropoles, certains nomades veulent alors devenir sédentaires mais ces emplois sont trop peu nombreux pour le besoin des économies, se développent alors des trappes à inutilité desquelles ces travailleurs ont du mal à sortir ce qui met en péril à la fois nos économies et le contrat social.

Siroën Les accords commerciaux régionaux (2015) : il montre que le régionalisme n’est pas opposé au multilatéralisme mais plutôt complémentaire de celui-ci. En effet empiriquement il souligne une explosion des accords commerciaux régionaux (ACR) en parallèle d’une hyper mondialisation, ces mouvements ne sont donc pas opposés. Pour lui le régionalisme est ouvert, moteur de mondialisation il permet de stimuler les IDE et un multilatéralisme de plus en plus régionalisé. Le régionalisme pallie également les défauts du multilatéralisme sur les normes sociales et environnementales ou encore la propriété intellectuelle pas exemple. Néanmoins en 2020 il montre que les ACR sont aujourd’hui également contestés et craint l’avènement d’un unilatéralisme.

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Conclusion

Voici donc une liste d’auteurs non exhaustive auxquels vous raccrocher notamment en fin de copie sans jamais en abuser bien sûr. Si toutefois vous n’avez pas trouvé votre bonheur ici, où que le thème que vous recherchez n’a pas été abordé n’hésitez pas à aller lire les autres parties !

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Louise Bertrand
Etudiante à l'ESSEC après deux ans d'ECE à Daniélou, je souhaite vous partager mon expérience afin que vous profitiez au mieux de votre prépa !