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Chiffres et exemples clés au sujet de la mondialisation

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Chiffres et Exemples clés au sujet de la mondialisation

 

Pour illustrer l’importance de la révolution des transports dans le développement du commerce internationale et la rupture qu’il traduit lors de la 1ière mondialisation :

Chiffes de Jacques Brasseul : entre 1840 et 1910 la capacité de transport maritime est passée de 10 à 32 tonneaux, qu’entre 1870 et 1914 la longueur du réseau férroviaire est multipliée par 10 de 100 000 à 1 millions de kilomètres et que le coût du transport est divisé par 7. Ainsi le commerce international par tête a été multiplié de 25 entre 1800 et 1913 alors que la production ne l’a été que de 2,2. (Economie de la mondialisation)

  • Permet de mettre en avant le fait que la révolution des transports a été d’une importante capitale dans le développement du commerce international lors du 19ième siècle.
  • Mais ces chiffres montrent aussi une rupture importante, en effet la production n’a pas autant augmenté que le commerce internationale ce qui signifie que les économies nationales ne se concentrent plus seulement sur les clients nationaux mais produisent davantage pour les économies extérieures.

Lors de la 2ième mondialisation :

  • Pour la 2ème mondialisation, depuis 1980, selon BALDWIN, les coûts de transport maritimes ont été réduits de 70 % depuis 1970 et les coûts de communication de 90 %. Le coût de la minute téléphonique par exemple a baissé de 97 % depuis 1970.

Accroches ou illustrations intéressantes pour des sujets autour d’une possible guerre commerciale ou sur la polarisation de l’économie mondiale :

  • « I am a Tariff Man », Donald Trump (dans un tweet du 4 décembre 2018). “America first”. Les mesures prises par Donald Trump ne sont pas une surprise ils les avaient annoncées lors de son discours le 28 juin 2016 à Monessen au titre évocateur « Déclarer l’indépendance économique de l’Amérique » (Source : Economie de la mondialisation) Même si celui-ci n’est plus au pouvoir, son homologue Joe Biden semble partager les memes idées du point de vue économique notamment avec le fait qu’il souhaite recentrer l’économie sur les clients américains (Décision pouvant être justifiée avec la thèse d’Emmanuel Todd dans son ouvrage intitulé L’illusion économique : essai sur la stagnation des sociétés développées publié en 1998 dans lequel il met en avant le fait que le commerce international pousse les économies à considérer leurs travailleurs comme un coût plutôt que comme des consommateurs en abaissant leur salaire afin de réduire leurs couts de production et in fine leurs prix de vente).
  • L’ouvrage de Jean-Joseph Boillot et Stanislas Dembinski intitulé Chindiafrique : La Chine, l’Inde et l’Afrique feront le monde de demain publié en 2013 => cet ouvrage au titre évocateur met en avant que le monde est de moins en moins polarisé autour des pays de la Triade et que de nouveaux pays ou continents vont peu à peu prendre de plus en plus de place dans l’économie mondiale de quoi faire craindre une nouvelle guerre commerciale.
  • Redistribution des cartes de la puissance économique mondiale : la part des pays de l’OCDE dans le PIB à prix courant est passé de 80% à la fin des années 80 à 55% en 2017. De plus la Chine est devenue le premier exportateur de biens en 2009 et la premiere économie mondiale d’après les estimations du PIB en parité de pouvoir d’achat en 2014 selon Bensidoun et Couppey-Soubeyran (Source L’économie mondiale 2020)

Chiffres illustrant le bien fait de la mondialisation et plus précisement des chaines de valeur mondiale sur le pouvoir d’achat des populations :

Le CEPII s’est livré à cet exercice, en supposant que la France remplaçait les produits importés de pays émergents (et à bas prix) par des produits « Made in France », fabriqués sur notre territoire. Le résultat est assez éloquent : ce retour au protectionnisme se traduirait par un surcoût annuel par ménage compris entre 1 270 euros et à 3 620 euros, soit 6 et 18 % du revenu médian des ménages français. Si l’on raisonne de manière agrégée, cela représenterait un surcoût total compris entre 27 milliards et 80 milliards d’euros à payer par les consommateurs => Bien que souvent dénoncé comme contraignant du fait des délocalisations et de leur impact, les chaines de valeur mondiales permettent une véritable plus-value pour le consommateur du fait de la baisse des prix de vente des produits

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