Dans cet article, nous te donnons quelques conseils pour t’aider à cartonner en colle d’anglais !
Introduction
La phrase d’accroche est trop souvent négligée, et pourtant, elle constitue une étape clé de ta colle. En effet, elle correspond à la première impression que le jury aura de ta présentation, il est donc important que tu y consacres quelques instants de réflexion pendant ton temps de préparation.
2 scénarios peuvent se présenter :
- 1e cas : Tu as les connaissances qu’il te faut pour constituer une bonne accroche ! Une très bonne accroche peut mobiliser deux types d’éléments : soit une référence culturelle (livre, film, série, œuvre d’art…) soit une actualité en lien avec l’article de presse qui t’a été attribué. Dans le cas des références culturelles, elles font particulièrement effet lorsqu’elles sont précises et que le candidat montre qu’il a une connaissance approfondie dessus. Ainsi, lorsque tu fais tes fiches, sois sûr de bien connaître l’œuvre et son contexte. En effet, le jury peut te poser des questions plus précises sur ton accroche pendant l’entretien. Aborder un événement d’actualité est aussi une très bonne manière de commencer sa colle. En effet, ceci renvoie directement au jury une image positive du candidat. Montrer que l’on s’intéresse à l’actualité et que l’on sait la mobiliser en référence à d’autres événements est crucial.
- 2e cas : Tu n’as pas d’inspiration. Dans ce cas, pas de panique ! Pour éviter de commencer directement par ton résumé, tu peux essayer de définir un des thèmes clés de l’article. Tu peux aussi parler d’un fait pas forcément actuel en rapport avec ce thème-ci. Ceci permettra de montrer au jury que tu as quand même une capacité à cerner des enjeux importants.
Dans tous les cas, l’accroche doit être courte (1 ou 2 phrases maximum). Pas la peine de s’étaler sur une actualité ou une connaissance précise, tu pourras le développer dans ton commentaire ou dans les questions/réponses.
Résumé
Le résumé consiste à donner les informations les plus importantes du texte. Il doit durer entre 2 et 3 minutes.
Commence toujours par donner le titre de l’article, la source et le nom de l’auteur. Ceci permet de replacer les choses dans leur contexte. Mais cela peut aussi t’aider à faire attention au paratexte. Ces informations peuvent parfois être essentielles à la compréhension de l’article dans sa globalité.
Par exemple, si le ou la journaliste qui a écrit l’article utilise un ton qui n’est pas neutre, il est valorisé de le mentionner. L’article peut être teinté d’ironie ou de sarcasme, ou peut avoir un ton virulent et un positionnement très marqué.
Après avoir brièvement présenté l’article, il s’agit de le synthétiser de manière complète et précise. Ce n’est pas un résumé linéaire ! Tu dois regrouper les idées phares de l’article et les réorganiser. Ceci te permettra d’éviter les répétitions, mais surtout de montrer que tu es capable de regrouper les informations selon le thème qu’elles abordent. N’oublie pas d’utiliser des mots de liaison pour donner du dynamisme et améliorer la qualité de ta présentation.
Lire plus : Les connecteurs logiques en anglais
Développement
La problématique
Le développement est la partie la plus longue de la colle. Il dure généralement entre 6 et 7 minutes. Après avoir fini le résumé, il faut annoncer une problématique, qui sera alors le fil directeur du développement.
La problématique ne peut donc pas être improvisée sur le coup, il est nécessaire d’y consacrer du temps pendant la préparation. Il faut qu’elle soit claire et cohérente avec le thème abordé dans l’article. Il ne faut pas hésiter à élargir (surtout si l’article aborde un point assez spécifique) sans toutefois tomber dans le piège d’une problématique “fourre-tout”.
Le plan
De même que pour le résumé, la structure est très importante. Une fois que tu as trouvé ta problématique, tu dois faire un plan en plusieurs parties afin de répondre au mieux à la question posée. L’idéal est de faire 2 ou 3 parties, dans lesquelles il y a une progression dans le raisonnement. Chaque partie doit aborder un angle de vue différent, apporter une nouvelle perspective…
En ce qui concerne la forme, essaye d’illustrer chacun des faits que tu donnes par un exemple. Il peut s’agir d’un exemple de civi, d’une statistique ou encore d’une actualité. Il faut en avoir au moins un par partie. Le mieux est d’avoir un exemple anglo-saxon, mais si tu n’en as pas, n’hésite pas à aller chercher des exemples venant d’autres régions.
Si tu veux parfaire ta méthodologie, un conseil est d’éviter les plans chronologiques. En effet, le but du commentaire n’est pas de faire un exposé historique. Il faut que dans chaque partie apparaisse un lien avec une problématique actuelle, que tu peux par la suite éclairer avec un contexte historique. Il faut donc en permanence relier ce que tu dis à ta problématique, en montrant pourquoi dans le contexte actuel il est intéressant d’en parler.
Par exemple, si tu as un sujet sur les discriminations des Afro-américains aux Etats-Unis, il faut évidemment rappeler les sources de ces discriminations (esclavage, ségrégation…). Mais n’y consacres pas une partie entière ! Tu peux soit le mentionner au début de ta première partie, soit aborder certains éléments au sein de chaque partie, selon la progression que tu as choisi d’adopter.
Conclusion
La conclusion est trop souvent négligée alors qu’elle est tout aussi importante que le reste. En 1 ou 2 phrases, tu dois résumer ce que tu viens de dire. Par la suite, tu peux y intégrer une ouverture. Cette dernière est un détail qui permet de se démarquer et de finir en beauté. Tu peux mentionner une thématique qui est proche du sujet que tu as abordé durant ton développement.
Tu peux aussi exposer ton point de vue sur la question que tu viens de traiter, éventuellement proposer une esquisse de solution. Cela permet au jury de voir que tu t’es approprié la question et que tu y as réfléchi, sans recracher bêtement un cours appris par cœur.
Lire plus : Travailler les colles d’anglais en prépa
