La khâgne est réputée être une filière au sein de laquelle les étudiants lisent beaucoup : œuvres au programme de l’ENS en français, lectures complémentaires en philosophie, bibliographie conseillée en histoire ou encore ouvrage paru sur le programme de géographie, autant de lecture qui s’accumulent et qui devienne rapidement trop lourdes pour les khâgneux. Mais ne pas lire les ouvrages conseillés et complémentaires revient-il à renoncer au succès quand on est en khâgne ? Autrement dit, est-ce réellement nécessaire de lire tous ses livres en prépa littéraire ? Zoom dans cet article sur les lectures obligatoires et celles sur lesquelles vous pouvez faire l’impasse sans pour autant renoncer à la réussite.
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Œuvres de français : une lecture incontournable
Ne ménageons pas plus de suspend : faire l’impasse sur la lecture des œuvres de français au programme de l’ENS est absolument inenvisageable, a fortiori en khâgne moderne qui accorde à la composition française un coefficient deux fois plus élevé qu’aux autres épreuves. Par ailleurs, même si vous n’avez pas eu le temps de lire toutes les œuvres au programme pendant les grandes vacances, il vous reste l’ensemble de l’année pour lire -voire relire ! – vos œuvres. Vous l’aurez compris : il est impensable d’économiser du temps sur la lecture des œuvres de français ! En effet, vous vous exposez au risque de n’avoir qu’une vision lacunaire et impersonnelle du style, du récit et de l’intérêt de l’ouvrage, ce qui vous trahirait rapidement le jour de l’épreuve.
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Philosophie : lecture recommandée
S’il va de soi que vous ne pouvez pas traiter l’ensemble des textes philosophiques ayant trait au vaste champ des sciences sociales en seulement quelques mois, cela justifie donc que vous étudiiez des textes complémentaires en autonomie. Si cela n’est pas une obligation absolue -ne pas lire Weber ne vous expose pas nécessairement à une note médiocre-, mieux vaut avoir en tête le maximum de références possibles pour vous permettre de traiter tout l’éventail de sujets potentiels. Aussi la lecture de textes complémentaires en philosophie est-elle fortement recommandée, quoique non obligatoire pour obtenir une note honnête.
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Histoire : lecture facultative
Le cas de l’histoire est à part : le programme est tellement dense que vous avez déjà normalement largement de quoi faire avec votre cours. Si vous êtes un passionné du sujet et que vous éprouvez l’envie ou le besoin d’approfondir certains points, alors piocher dans la bibliographie distribuée par votre professeur sera tout à votre avantage ; néanmoins, vous pouvez considérer que comprendre et connaître l’intégralité de votre cours sur le bout des doigts constitue déjà le défi majeur de cette matière, ce qui vous dispense de vous alourdir par des lectures supplémentaires.
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Lire beaucoup, un atout pour se démarquer
Aussi la question de l’histoire ménage-t-elle la transition avec l’idée suivante : si faire des lectures complémentaires au cours n’est pas une obligation absolue et ne compromet pas votre réussite, il demeure que cela reste un atout différenciant pour vous démarquer des autres candidats. En effet, vous devez garder à l’esprit que les professeurs abordent en priorité les points classiques et incontournables du cours ; faire des lectures complémentaires peut ainsi facilement vous permettre d’avoir en votre possession des arguments plus originaux, un point de vue plus nuancé sur le sujet. Aussi s’agit-il de rester conscient que lire au moins certains ouvrages des bibliographies distribuées par vos professeurs peut faire la différence entre une très bonne copie et une excellente copie.
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Lire sans ficher, bonne ou mauvaise idée ?
Se pose alors la question de ficher ou non ces lectures complémentaires. Vous avez deux options : la première consiste à lire un ouvrage de manière détendue et légère, auquel cas vous en retenez alors les principaux aspects dans votre tête ; la seconde option -qui reste sans doute à privilégier étant donné la quantité d’informations que vous avez déjà à retenir- consiste à garder une trace écrite de votre lecture, soit en prenant quelques notes, soit en réalisant des fiches complètes et soignées.
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