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Intégrer le top 5 après une prépa ECT

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Pour que vous puissiez avoir une vue d’ensemble des différents parcours possibles, nous avons regroupé plusieurs témoignages d’anciens préparationnaires ECT ayant intégré le top 5 : Loris Marco, Côme Lagny, et Rim Faizadi.

 

Retrouvez tous les conseils des étudiants dans le Mag !

 

Leur parcours

Loris : J’ai passé un bac STMG au lycée Notre-Dame de Mantes La Jolie. Initialement, je comptais passer les concours post-bac des écoles de commerce jusqu’à ce que je me renseigne et entende parler de la prépa ECT. Je suis donc arrivé un peu par hasard en prépa ECT au lycée Michelet à Vanves. Finalement, j’ai intégré emlyon en septembre 2022.

 

Côme : Après avoir effectué un bac STMG, j’avais à dessein de faire un DUT. Malheureusement, je n’ai pas eu les choix que j’espérais ce qui m’a dirigé vers une prépa ECT au lycée Michelet à Vanves. J’ai intégré l’ESSEC en septembre 2022.

 

Rim : Après avoir vécu en Italie, ma famille et moi avons décidé de venir vivre en France il y a 4 ans. J’ai d’abord fait un bac STMG au lycée Honoré d’Urfé à Saint-Etienne. Pendant mes années de lycée, je ne connaissais pas l’existence de la prépa et mes professeurs non plus. Un jour, j’en ai entendu parler avec une amie, ce qui nous a amenés à effectuer des recherches et donc à découvrir l’existence de la classe préparatoire ECT.

Finalement, j’ai intégré l’ESCP en septembre 2022.

 

Comment ils ont vécu la prépa 

Loris : Au début, c’était un choc. Il y a une charge de travail et des pressions assez lourdes parfois. En STMG, j’étais le meilleur de ma classe sans vraiment travailler donc en arrivant en prépa, ça a été un peu bizarre. Finalement, après avoir pris le rythme, c’était presque agréable. J’ai rencontré des personnes exceptionnelles avec qui j’ai passé des moments formidables, je n’ai aucun regret !

 

Côme : Avant d’arriver en prépa j’avais beaucoup de stress concernant l’ambiance de classe ainsi que la charge de travail. Finalement après quelques semaines, on prend le rythme et on devient plus organisé. Après ça, la prépa c’est que du plaisir ! Je me suis fait des amis en or et j’ai été accompagné par de supers professeurs. La prépa est sans aucun doute la meilleure chose qui pouvait m’arriver. Aujourd’hui j’en suis même nostalgique.

 

Rim : La première année de classe préparatoire fut très compliquée pour moi. J’avais l’impression de ne pas avoir ma place car je venais d’arriver en France et mon niveau de langue était encore limité. Mais j’ai persisté jusqu’à la fin, en essayant de lire de nombreux livres et cela m’a permis d’aborder la deuxième année plus sereinement.

 

Comment ils ont abordé les concours

Loris : Je ne me sentais pas vraiment prêt, mais on ne l’est jamais vraiment et c’est normal d’avoir ce sentiment. J’ai donc révisé le plus possible. J’ai passé les concours en province avec deux amies et la bonne atmosphère entre nous m’a permis d’aborder les concours avec un peu plus de sérénité.

 

Côme : Ce qui est sûr, c’est que la période concours est très stressante. Toutefois, on a été préparé pendant deux années à cela et on sait à quoi s’attendre. Je pensais avoir raté l’une de mes matières fortes mais j’ai réussi à garder la tête froide et grâce à mon entourage, j’ai réussi à garder la même motivation qu’au début. J’ai personnellement passé les concours avec mes deux meilleurs amis et c’était super pour réviser et se motiver !

 

Rim : J’ai commencé à réviser les concours deux mois à l’avance, avec un planning que j’ai essayé de respecter autant que possible. La bonne chose était que je n’étais pas seule. J’avais mon groupe d’amis. Nous travaillions dans la même pièce, des matières différentes, mais quand quelqu’un avait besoin de quelque chose, il n’avait qu’à demander. Le travail en groupe est vraiment plus efficace, après des heures de travail, il n’y a rien de plus agréable que de faire une pause d’une heure ou deux et de passer un bon moment avec ses amis. Cela diminue énormément le stress.

 

Existe-il encore une différence entre les filières lorsqu’on intègre une école ?

Loris : Pendant la période des oraux, j’avais l’impression d’être vu différemment lorsque je disais que j’étais un ECT. D’ailleurs, on me demandait toujours si j’étais un ECS ou ECE mais jamais si j’étais un ECT. Lorsque je suis arrivé en école, la mentalité était différente, on me félicitait d’avoir intégré emlyon. Et par la suite, les questions relatives à nos filières s’estompent et nous n’en parlons plus.

 

Côme : Les ECT ont bien évidemment un statut « à part » étant donné qu’ils représentent uniquement 3% de la promo, mais à part cela, je ressens très peu la différence de filière. En plus, certains de mes camarades ne savent même pas ce qu’est la prépa ECT.

 

Rim : En arrivant à l’école, on se rend compte de la diversité des filières. Les ECT par exemple ont déjà des bases en marketing, comptabilité et droit. Pour les préparationnaires littéraires, il y a des remises à niveau en économie et maths. Mais à part cela, il n’y a vraiment pas de différences entre les filières.

 

Est-ce un avantage ?

Loris : La diversité des filières est un réel atout car elle permet de rencontrer d’autres étudiants totalement différents avec des idées et des connaissances différentes, c’est plutôt agréable.

 

Côme : Il faut savoir tirer profit de cette diversité que je trouve plutôt cool. Cela permet de voir des profils atypiques, différents et donc de découvrir de nouvelles personnes.

 

Rim : C’est intéressant d’avoir cette diversité notamment lorsqu’on travaille en équipe. Chacun vient d’une filière différente avec des connaissances différentes ce qui apporte une vraie plus-value je pense.

 

Lire plus : Comment majorer l’éco-droit en ECT ? 

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Noam Ramillon
Après deux années de prépa ECT, j'ai intégré l'Emlyon. J'ai donc à coeur d'aider les préparationnaires dans les matières technologiques en leur transmettant mon expérience et mes conseils.