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Khâgne : les 5 difficultés de l’année de khûbe

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Si faire une troisième année de classe préparatoire littéraire présente certes de nombreux avantages, il s’agit néanmoins de porter un regard lucide et nuancé sur cette année de khûbe qui s’avère aussi particulièrement difficile : reprendre l’apprentissage de zéro avec de nouveaux programmes, pression liée au fait de ne plus avoir le droit à l’erreur, sensation de fatigue accrue ou encore plus grande exigence de la part des professeurs, découvrez dans cet article toutes les difficultés de l’année de khûbe pour mieux les anticiper.

 

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Reprendre les programmes de zéro

La plus grande frustration de l’année de khûbe reste sans aucun doute le fait de devoir reprendre l’apprentissage depuis le début dans toutes les disciplines : en effet, chaque année, le programme du concours de l’ENS est renouvelé. S’il est certes rageant de tout reprendre de zéro alors que vous connaissiez vos cours sur le bout des doigts lors des derniers concours, il importe néanmoins de relativiser la situation : en réalité, tous ces efforts d’apprentissage l’année précédente n’ont pas été vains, puisqu’ils vous permettent aujourd’hui d’avoir une solide culture générale sur de nombreux sujets, et vous offrent ainsi un avantage considérable par rapport aux autres étudiants.  

 

Ne plus avoir le droit à l’erreur

Il est vrai qu’il y a une pression supplémentaire pesant sur les étudiants ayant décidé de faire une khûbe : si cette troisième année est comme une deuxième chance, ils n’ont désormais plus le droit à l’erreur. Cela explique notamment pourquoi les étudiants de khûbe ont souvent la réputation d’être de plus gros travailleurs : conscients de la chance qui leur est donnée, ils souhaitent se montrer à la hauteur et se donnent les moyens de réussir.

 

Une sensation de fatigue accrue

Dans la continuité de l’idée précédente, il s’agit d reconnaître que les étudiants de khûbe accusent souvent une fatigue plus importante : s’ils ont certes une année d’expérience supplémentaire qui leur permet d’être plus efficace dans leur apprentissage, il demeure que les khûbes mettent les bouchées doubles en termes de travail ! Un programme de travail exigeant leur permet de se dépasser et d’atteindre leurs objectifs ! Toutefois, attention à placer le curseur au bon endroit entre travail et récupération : il s’agit de ne pas se mettre trop de pression pour ne pas rendre cette troisième année contre-productive en s’épuisant à la tâche.

 

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Une plus grande exigence de la part des professeurs

Si l’année de khûbe offre l’avantage d’avoir une attention accrue de la part des professeurs, il va de soi que, en contrepartie, ces derniers ont un niveau d’exigence plus élevé envers les étudiants de khûbe. Autrement dit, ils considèrent que vous avez déjà une certaine expérience de la classe préparatoire qui vous permet aujourd’hui d’être plus performant dans vos méthodes d’apprentissage, dans la méthodologie et dans la gestion du temps. Vous l’aurez compris : cette exigence est en réalité une chance ! En exigeant le meilleur de vous-mêmes, les professeurs vous permettent de travailler sur vos faiblesses et de faire ressortir le meilleur de vos capacités lors de cette troisième année.

 

Être moins bien intégré à sa promotion

Si l’on n’en parle rarement, il s’agit pourtant d’une réalité qui pèse parfois sur les étudiants en troisième année de classe préparatoire (de toutes filières) : ils sont moins bien intégrés dans leur nouvelle promotion car, du fait de l’année décalage, ils ne se connaissent pas. Entre les khûbes qui peuvent donner l’impression de rester dans leur « bulle » de travail et de concentration, et les autres étudiants qui sont tentés de rester « entre eux » car ils se connaissent déjà, il n’est pas rare que les khûbes ne communiquent pas beaucoup avec le reste de la classe. Toutefois, cela n’est pas une fatalité : n’hésitez pas à profiter du début d’année pour tisser des liens avec d’autres étudiants ; on ne le répètera jamais assez : il est primordial d’être bien entouré !

 

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Marie Mouret