Non seulement les khâgnes ne font plus exception sur les bancs des grandes écoles de commerce, mais ils sont aussi de plus en plus plébiscités par les business schools qui recherchent aujourd’hui une certaine complémentarité de profils. Si la question de la continuité entre des études littéraires et des études de management se pose, il semblerait pourtant que les anciens khâgneux aient une place tout à fait légitime dans les écoles de commerce françaises : appétences pour certains domaines du management, curiosité culturelle, ouverture sur l’internationale ou encore possibilité de s’investir dans des associations littéraires, autant de bonnes raisons d’aller en école de commerce après une khâgne !
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D’autres ambitions que la recherche ou l’enseignement
Il serait faux de réduire tous les khâgneux à de futurs enseignants ou chercheurs ; en effet, s’ils sont tous animés par les humanités, il demeure qu’ils peuvent aussi avoir des ambitions professionnelles bien distinctes ! Sans pour autant avoir une vocation pour tel ou tel domaine, il n’est pas rare qu’un étudiant en classe préparatoire littéraire se sente davantage attiré par des études généralistes en management plutôt que par l’enseignement ou la recherche. Dès lors, il est tout à fait cohérent qu’un étudiant ayant des appétences pour certains domaines du management -souvent la communication, la culture ou encore les Ressources Humaines- ait sa place dans ce type d’école. Le mieux reste donc, pour les khâgneux, de se renseigner sur les différents enseignements dispensés en école de commerce afin de savoir si une réorientation en école de commerce serait susceptible de leur plaire.
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Une envie de réalisation de projets concrets
À la différence de la classe préparatoire littéraire, de l’enseignement et de la recherche, les études de management vont plus loin que la théorie et permettent de réaliser certains projets de manière concrète et pratique : gestion de projets, simulation de création d’entreprise, responsabilités dans une association étudiante ou encore organisation d’événements, autant de possibilités une fois en école de commerce. Si certains khâgneux se sentent entrepreneurs dans l’âme ou sont tout au moins animés par cette envie de concrétiser certains projets, alors il semble intéressant de se pencher sur la question !
Des associations littéraires
Par ailleurs, intégrer une école de commerce ne signifie pas rompre totalement avec les humanités ; au contraire, les business schools permettent à tous les profils de s’épanouir dans l’association qui leur convient le mieux : association de lecture, d’écriture, d’éloquence ou encore de débats, les khâgneux trouveront à coup sûr une association au sein de laquelle réaliser leur potentiel. Une belle manière de concilier appétences pour le management et passion pour les humanités ! Attention toutefois : les khâgneux peuvent également intégrer une association totalement différente (sport, BDE, BDA, cuisine, etc.), rien ne les prédestine à une association plutôt qu’à une autre !
Ouverture culturelle et perspectives internationales
Souvent plébiscitée par les khâgneux qui ont enchaîné les cours de langue et de civilisation étrangère en classe préparatoire littéraire, l’ouverture culturelle sur le monde est le véritable leitmotiv des écoles de commerce : si les nombreux élèves et professeurs internationaux donnent certes une portée internationale à la scolarité en école de commerce, c’est avant tout grâce aux échanges académiques mais aussi aux stages à l’international vous pourrez devenir de véritables citoyens du monde. Désormais incontournables, les séjours à l’étrangers sont même devenus des requis académiques pour obtenir son diplôme de management.
Et pourquoi pas ?
Faut-il seulement se justifier de partir en école de commerce après une khâgne ? Si vous avez la possibilité et l’envie de le faire, alors peu importe vos motivations, foncez ! Les recruteurs sont aujourd’hui particulièrement friands de ce type de profil pluridisciplinaire, vous n’aurez donc pas à justifier longtemps de votre parcours tant il sera déjà apprécié et valorisé. Un seul mot d’ordre donc : l’envie !
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