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5 conseils pour concilier préparations de l’ENS et de la BCE en khâgne

Sommaire

Si vous faîtes partie de cette minorité d’étudiants littéraires à espérer intégrer une école de commerce après la prépa, tout l’enjeu de votre khâgne sera de concilier préparation du concours de l’ENS et préparation du concours de la BCE. Cela n’est pas anodin : il s’agit de trouver un équilibre intelligent et réfléchi entre l’une et l’autre, de telle sorte qu’aucune épreuve ne soit négligée. Pour mieux saisir les enjeux et les difficultés de cette double-préparation, découvrez dans cet article cinq conseils pour se préparer au mieux aux épreuves de la BCE sans pour autant négliger le concours de l’ENS.

 

Lire plus : 5 bonnes raisons d’aller en école de commerce après une khâgne

 

 

1)Gérer un temps d’épreuve plus court

Si les thèmes sont communs à ceux de l’ENS pour les épreuves à dissertations (géographie, histoire, philosophie et français), le temps d’épreuve est en revanche plus court : comptez quatre heures au lieu de six pour terminer votre copie. Mais rassurez-vous : les sujets sont paramétrés de telle sorte que vous puissiez les traiter en seulement quatre heures. Toutefois, gardez à l’esprit que la gestion du temps ne s’improvise pas ; pour éviter les mauvaises surprises le jour J, faîtes au moins quelques dissertations en quatre heures avant le concours de la BCE : vous ne serez que plus conscients de vos difficultés liées à cette nouvelle contrainte de temps.

 

Conseil : pour votre copie de philosophie de la BCE, n’hésitez pas à adopter un point de vue spécifique : quatre heures ne sont pas suffisantes pour nuancer suffisamment et couvrir tous les angles du sujet ; alors choisissez un angle d’attaque mais traitez-le en profondeur !

 

Lire plus : organiser son temps dans les dissertations de 4 heures

 

 

2) Se familiariser avec de nouvelles épreuves

Certaines épreuves de la BCE seront radicalement nouvelles pour vous, notamment l’épreuve de contraction de texte : il s’agit de contracter un extrait de plusieurs milliers de mots en seulement 400 mots (banque BCE), voire 250 mots (banque Ecricome). Si cette épreuve peut paraître relativement intuitive, en réalité elle demande un certain degré de préparation. Pour commencer à vous familiariser avec cette épreuve un peu particulière et en cerner les enjeux, il est bon de :

            –lire régulièrement des annales de contractions de texte afin de devenir plus familiers du style d’écriture (souvent assez soutenu) et ainsi gagner un temps de compréhension précieux le jour du concours.

            –s’entraîner à lire rapidement : l’une des plus grandes difficultés de cette épreuve étant la gestion du temps, vous pouvez économiser de précieuses minutes en lisant rapidement, tout en veillant bien-sûr à ce que cela ne nuise pas à votre compréhension fine du texte.

            –s’entraîner à reformuler, l’enjeu étant de restituer fidèlement les idées du texte tout en les présentant de manière synthétique.

           

 

3) Se ménager du temps pour préparer ces nouvelles épreuves…

Considérer la préparation de ces nouvelles épreuves comme secondaire serait une erreur : parfois, la contraction de texte peut avoir un coefficient de 9 pour certaines écoles ! Il est donc primordial de leur consacrer un petit morceau de votre emploi du temps : par exemple, vous pouvez faire une fois par mois une contraction de texte de votre côté et en temps limité. En plus de prendre peu de temps, cela fera vraiment toute la différence !  Il en va de même pour performer dans les deux essais en épreuve de langue vivante : se renseigner sur l’actualité des pays concernés sera décisif.

Vous l’aurez compris : il s’agit de ne pas totalement délaisser la préparation aux épreuves de la BCE, que vous pouvez diluer sur des créneaux légers mais réguliers dans votre emploi du temps.

 

 

4) … Sans négliger les épreuves de l’ENS pour autant !

Si la préparation aux épreuves de la BCE n’est donc pas à négliger, il s’agit de ne pas non plus tomber dans le travers inverse : autrement dit, la préparation aux épreuves de l’ENS reste absolument fondamentale même pour les khâgneux qui souhaitent intégrer une Business School. Pourquoi :

            -les notes que vous obtiendrez aux épreuves de l’ENS conditionneront en partie (30% de la moyenne totale des écrits pour les écoles de la banque BCE) ou en totalité (écoles de la banque Ecricome : Neoma, Kedge, Rennes BS et Strasbourg) votre admissibilité aux grandes écoles de commerce 

            vous allez disserter sur les mêmes thèmes lors des épreuves de la BCE (français, philosophie, histoire et géographie), donc mieux vaut suivre assidument votre préparation aux épreuves de l’ENS !

 

 

5) Renseignez-vous sur les écoles que vous souhaitez intégrer pour établir une ligne directrice

Soyez stratégiques : puisqu’il est difficile de rester mobilisé sur tous les fronts, renseignez-vous sur les coefficients accordés aux différentes épreuves par les écoles qui vous intéressent, et consacrez à ces matières un effort tout particulier.

 

Lire plus : les stratégies pour intégrer une école de commerce après une khâgne A/L

 

 

Bon courage !

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Marie Mouret