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Khâgne : que faire entre les écrits de la BEL et de la BCE ?

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Alors que la plupart des khâgneux termine les épreuves écrites de la BEL avec soulagement, ce n’était que la première étape pour certains : en effet, les épreuves écrites de la BCE commencent le 9 mai pour les étudiants littéraires souhaitant intégrer une grande école de commerce. Dès lors, que faire pendant les trois semaines entre ces deux banques de concours ? Entre repos, ultimes révisions, entraînements à la contraction de texte et pratique des langues, quelle stratégie adopter ? Découvrez dans cet article la marche à suivre pour les khâgneux qui passent le concours de la BCE.

 

Lire plus : Khâgne : que faire après les épreuves de l’ENS ?

 

 

Se reposer…

Épreuves écrites de la BCE ou non, il est tout à fait légitime de prendre du repos en sortant d’une dure semaine de concours et de six heures d’épreuves hebdomadaires. Ainsi, chaque chose en son temps : prenez d’abord le temps de vous ressourcer avant d’entamer votre deuxième session de révisons. En trois semaines, vous aurez le temps de faire beaucoup de choses !

 

 

…Sans se relâcher

S’il importe de se reposer après votre semaine d’épreuves de la BEL, il s’agit néanmoins de se remettre rapidement dans une bonne dynamique de travail : en effet, il faut garder à l’esprit que les épreuves écrites de la BCE représentent deux tiers de votre note d’admissibilité, alors que les épreuves de l’ENS représentent seulement un tiers de votre admissibilité. Dans cette perspective, il serait dommage de relâcher tous ses efforts : si le plus dur est certainement passé, le plus décisif reste à venir ! Sans pour autant travailler d’arrache-pied toute la journée, vous pouvez vous fixer un planning de travail réaliste, mais régulier : par exemple, vous pouvez pratiquer l’anglais une heure par jour et faire une contraction de texte deux fois par semaine, tout en aménageant le temps restant en fonction de vos révisions.

 

Lire plus : Les épreuves écrites de la BCE sont-elles plus simples que celles de l’ENS ?

 

 

Travailler les langues

Parmi le travail à abattre lors de ces trois semaines, les langues ne sont pas à négliger, notamment votre LV1 : en ce qui concerne les langues vivantes, il est essentiel de réviser vos règles de version (que vous connaissez déjà) et de vous familiariser avec les épreuves de thème et d’essai auxquelles vous n’avez pas été préparé durant l’année. Il est à noter que les essais requièrent des connaissances en civilisation mais aussi sur l’actualité : vous pouvez ainsi profiter du temps devant vous pour vous mettre à jour sur l’actualité (cela sera aussi du temps de gagné lorsque vous préparerez les épreuves orales). Pour les étudiants qui ont choisi de passer une langue ancienne en guise de LV2, la logique est la même : faîtes des versions en temps limité régulièrement, et du petit latin quotidiennement. Vous l’aurez compris :pour vous entraîner aux épreuves de langue de la BCE, il faut faire des annales !

 

Lire plus : Khâgne : choisir le latin comme LV2 à la BCE, bonne ou mauvaise idée ?

 

 

Refaire quelques contractions de texte

Systématiquement redoutée et pourtant souvent réussie par les khâgneux, la contraction de texte reste un enjeu de taille, a fortiori au regard de certaines écoles qui lui accordent un coefficient de 9 ou 10. Là encore, soyez réguliers, méthodiques et organisés : multipliez les entraînements en condition (c’est-à-dire en temps limité, sans dictionnaire). Lire des bonnes copies en contraction de texte se révèle également extrêmement stratégique pour mieux cerner les exigences du correcteur et pour reproduire les bonnes techniques par mimétisme.

 

Lire plus : Réussir la contraction de texte quand on est en khâgne

 

 

Se faire confiance pour les dissertations

Au-delà des épreuves de langue et de contraction de texte spécifiques à la BCE, vous aurez encore à produire trois dissertations, mais en seulement quatre heures au lieu de six heures : une composition française, une dissertation de philosophie et une dissertation d’histoire ou de géographie au choix. Sortant à peine de votre semaine d’épreuves de l’ENS, il est cohérant de penser que vous avez encore bien en tête vos cours. Dès lors, selon votre mémoire, votre capacité de travail et votre organisation, vous pouvez vous contenter de mener des révisions plus légères pour les épreuves à dissertations.

 

Lire plus : Khâgne : 5 astuces pour performer aux épreuves en 4 heures de la BCE ?

 

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Marie Mouret