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Khâgnes : 5 astuces pour performer aux épreuves en 4 heures de la BCE

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Alors que les khâgneux sont habitués à disserter durant six heures, le concours de la BCE leur impose un autre format : réaliser une dissertation en seulement quatre heures. Un véritable défi pour qui aime prendre le temps de développer, d’argumenter et d’illustrer ses propos. Découvrez dans cet article cinq astuces pour optimiser son temps et pour performer aux épreuves de composition française, de philosophie, d’histoire et de géographie de la BCE.

 

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1) Faire des dissertations en 4h avant le concours

L’essentiel reste sans doute de ne pas improviser sur place une méthode pour faire une dissertation en quatre heures plutôt qu’en six : en effet, mieux vaut s’entrainer en amont de l’épreuve à faire des devoirs en seulement quatre heures pour avoir le temps d’ajuster sa stratégie, de corriger ses mauvaises habitudes, de développer de nouveaux réflexes. Combien de temps passer sur le brouillon sur l’introduction, sur la rédaction ? Ainsi, vous pouvez envisager de passer les derniers devoirs écrits de l’année sur un format de quatre heures : si votre projet est d’intégrer une école de commerce, il est fort à parier que vos professeurs de khâgne accepteront. Aussi la règle reste-elle de toujours se familiariser au moins une ou deux fois avec le format en quatre heures pour chaque matière.

 

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2) Faire un brouillon très léger

Cette habitude acquise de détailler son brouillon jusqu’au moindre exemple ou à la moindre nuance doit disparaître pendant le concours de la BCE : en effet, le format très resserré de quatre heures ne vous permet pas de développer à la fois votre brouillon et à la fois votre copie. En d’autres termes, il s’agit de se faire suffisamment confiance pour s’autoriser à écrire simplement des mots clés sur votre brouillon. Vous l’aurez compris : une fois le plan de votre devoir trouvé, vous vous contentez d’écrire simplement quelques mots clés (auteur, exemple, citation, etc.) pour rapidement passer à la rédaction et ainsi avoir le temps de développer plus longuement un argument.

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3) Commencer à rédiger rapidement

Ce conseil reste dans la continuité du précédent : tout doit être prétexte à avoir le temps de développer votre copie. Dans cette perspective, passer seulement quelques dizaines de minutes sur votre brouillon vous laisse encore plusieurs heures de rédaction. Mon expérience de deux concours de la BCE m’a enseignée que les étudiants commencent à rédiger en moyenne au bout de 45 minutes, une heure au maximum. Cela est révélateur : il s’agit de ne pas perdre de temps, d’être vif, efficace. Et en fin d’année, cela est tout à fait possible : vous avez acquis tellement de réflexes que, après avoir lu le sujet, vous savez déjà parfois quelle sera votre dernière grande partie. Fiez-vous à votre intuition et à vos automatismes: c’est tout l’intérêt de ces deux ou trois années de préparation intense.

 

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4) Aller à l’essentiel

Si le format resserré de quatre heures vous impose d’être plus rapide, il vous incite également à être bref, percutant, incisif. Autrement dit, il s’agit d’aller directement au cœur du propos non seulement pour épargner au correcteur vos longues digressions, mais aussi et surtout pour vous permettre d’aborder tous les points-clés de votre argumentation.

Pour être percutant, vous pouvez par exemple démarrer chaque grande partie, voire chaque paragraphe, par une citation de critique qui introduit votre raisonnement : bonne impression garantie auprès du correcteur ! De même, ne multipliez pas les exemples : mieux vaut en cibler un seul très parlant, soit choisir la justesse au détriment de l’exhaustivité.

 

 

5) Écrire la conclusion à l’avance

À tous ceux qui ont du mal à gérer leur temps en dissertation, ce conseil vaut de l’or. En effet, rien de pire qu’une absence de conclusion pour faire retomber à plat une copie pourtant bien menée. L’astuce consiste ainsi, sitôt votre plan trouvé et votre introduction rédigée, à prendre le temps d’écrire une conclusion certes rapide mais percutante sur une feuille à part, de sorte à n’avoir plus qu’à la glisser à la fin de votre copie. De cette manière, vous êtes certains d’avoir une conclusion et pouvez rédiger l’esprit plus tranquille : mieux vaut sabrer un peu la fin de votre dernière grande partie que la conclusion.

 

 

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Marie Mouret