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La cartographie: bases et écueils à éviter

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Comptant pour 5 points soit le quart de la note de l’épreuve, la carte ESCP est souvent considérée par les candidats comme mineure ou comme trop compliquée. Dans les deux cas, cela les conduits souvent à la délaisser au profit d’un temps qu’ils supposent « mieux investi » dans d’autres matières.

Pourtant, une bonne carte met sur orbite la copie qu’elle accompagne le jour J et il est possible à peu de frais de réaliser des cartes très correctes voire bonnes. Voici donc quelques conseils pour bien investir son temps pendant sa prépa concernant la cartographie :

 

Les figurés de surface

Un moyen très simple de donner une mauvaise première impression au correcteur est de rendre une carte qui donne l’air d’être « vide ». Certes la première approche ne fait pas tout, mais les temps de correction sont si cours au concours qu’elle influe tout de même durablement sur le correcteur. Ainsi les figurés de surface ont une importance prépondérante dans la note attribuée à une carte.

Un premier bon conseil est de rechercher pour chaque fond de cartes possible les figurés de surface « classiques » aisément replaçable le jour J (par exemple le rang des puissances sur la scène internationale pôles de la triade/Brics et pays émergents/PED/PMA). Cela permettra de prendre un bon départ le jour.

 

Organiser la légende

Aussi belle que soit la carte, la note ne sera au rendez-vous que si celle-ci s’accompagne d’une légende solide, détaillée et ordonnée. Une légende propre et organisée renverra tout de suite une bonne impression et permettra au correcteur de clairement voir le cheminement logique de la réflexion qui aura été menée

Ainsi pendant les deux voire trois ans de prépa, il faut donc s’entrainer à réfléchir à des légendes cartographiques : 3 parties, idéalement divisées en 2 sous-parties pour en tout une vingtaine de figurés. Idéalement, conservez une demi-heure toutes les 2-3 semaines pour créer une légende sur un thème donné.

 

Se fabriquer une « banque » de figurés fréquents

S’il serait vain de tenter de réfléchir à l’avance à une carte sur tous les sujets « possibles » aux concours, certains figurés peuvent servir pour un nombre important de cartes.

Tout d’abord, il est indispensable de savoir placer : les principales métropoles, bourses, et aéroports mondiaux. En allant un peu plus loin, il faut réfléchir pour chaque continent/grande zone géographique aux éléments qui pourraient être indispensable dans une carte sur celle-ci.

 

Savoir être original… mais pas trop, excentricité et concours ne font pas bon ménage

Attention :  il faut éviter les figurés trop originaux qui même s’ils démarqueraient bien évidemment une carte, risqueraient de froisser le correcteur. Il vaut mieux le jour J se contenter de figurés géométriques.

 

Ne pas tomber dans un bachotage qui risquerait de desservir aux concours

De même, si préparer des figurés est nécessaire, multiplier les cartes semble par contre peu utile : premièrement cela serait chronophage que ce soit pour tout dessiner ou pour tout apprendre… de plus, vous prendriez le risque de froisser le correcteur en tentant de replaquer à tout prix, une carte que vous auriez faite sur un sujet « semblable » , mais qui ne serait pas adaptée à celui du concours (même si c’est votre professeur qui en est à l’origine).

 

Apprendre à gérer son temps

Si une carte peut évidemment être un élément valorisant une copie à l’épreuve ESCP, il ne faut pas pour autant oublier que les trois quarts de la note sont donnés sur la dissertation. Il faut donc le jour J ne pas passer trop de temps sur la carte… tout en conservant un résultat de qualité. Passer entre 45 minutes et une heure sur sa production cartographique semble donc raisonnable. Au-delà de ce temps, cela signifierait passer moins de temps sur la dissertation donc risquer de faire perdre celle-ci en qualité, ou même de ne pas avoir le temps de la finir.

Ainsi pendant le temps passé en prépa, il faut à chaque DS (et plus souvent encore si possible) s’entrainer à suivre ce timing serré.  Surtout si votre professeur préfère que vous reproduisiez une carte qu’il vous a apprise, entrainez-vous aussi de votre côté pour vous préparer au cas où un sujet sur lequel vous n’auriez pas préparé de cartes tomberait le jour du concours.

 

Apprendre… À dessiner…

C’est peut-être le conseil le plus évident, mais s’il n’est absolument pas indispensable d’être un extraordinaire dessinateur, il reste néanmoins vrai qu’une carte peu soignée peut provoquer une forte irritation chez le correcteur.

Ainsi, sans y passer trop de temps on ne répètera jamais assez que savoir colorier sans dépasser, dessiner des figurés spatiaux uniformes demeure nécessaire pour ne pas compromettre ses chances le jour du concours…

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Julien Vacherot
Étudiant à HEC Paris en Stratégie fiscale et juridique internationale et responsable géopolitique, j'ai pour but de vous faire partager ma passion et de vous aider dans cette matière et partout où c'est possible