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Un mois pour performer en composition française : l’introduction

Sommaire

Découvrez dans cet article le troisième épisode de cette série # Un mois pour performer en composition française, avec cette fois un focus sur l’introduction. Absolument primordiale, l’introduction inaugure votre copie, et constitue ainsi un bon indicateur de la qualité générale de votre composition pour le correcteur. Dès lors, il importe de maîtriser cet exercice sur le bout des doigts pour en mettre plein les yeux de votre jury dès les premières lignes : accroche, analyse, problématique, annonce de plan, on vous dit tout !

 

Lire plus : # Un mois pour performer en composition française : le plan  

 

 

Introduction : les erreurs à ne pas faire

La première erreur consiste tout simplement à manquer d’application lors de cette étape en pensant, à tort, que le plus important reste le corps de la copie. Or, négliger la qualité de votre introduction, c’est vous exposer au risque que le correcteur lise tout le reste de votre copie avec un a priori mauvais !

La seconde erreur consiste, souvent, à faire une introduction trop longue. Or, des développements à rallonge dès cette étape de votre devoir ne font que vous desservir : d’une part, cela signifie -aux yeux du correcteur- que vous n’êtes pas capable d’être suffisamment percutant et synthétique ; d’autre part, vous vous exposez au risque d’empiéter sur le corps de votre copie. Ainsi, gardez à l’esprit que votre introduction ne doit pas excéder une page : concision et justesse sont les maîtres-mots de votre introduction.

 

 

Les grandes étapes de l’introduction

 

  • La mise en situation du sujet

Pour immerger le correcteur en douceur dans votre copie, il est primordial de ménager une certaine entrée en matière. Vous pouvez ainsi, par exemple, indiquer dans quel contexte la citation est écrite ou encore pour quelles raisons les questions se posent. Si une biographie exhaustive de l’auteur ou encore une approche historique à rallonge sont à proscrire absolument, il y a des entrées en matières très pertinentes, comme des remarques éclairantes sur l’étymologie d’un mot-clé du sujet, sur le genre littéraire en question, sur le paradoxe d’une formulation, etc.

 

  • La rédaction de l’analyse du sujet

Il s’agit de l’étape-clé de votre introduction : à partir des éléments que vous avez notés au brouillon, vous donnez forme à votre analyse. Attention cependant : il ne s’agit pas de se contenter de disséquer le sujet d’un point de vue logique ou simplement grammatical, mais de le considérer comme l’expression d’une thèse. Ainsi, il convient, en reprenant et en éclairant les termes essentiels, de reformuler le sujet en dégageant ses présupposés et ses enjeux. Il ne faut donc pas se contenter de donner des termes des équivalents sommaires ou des reformulations d’une extrême platitude, mais il faut déjà proposer une interprétation du sujet. Aussi cette étape d’analyse appelle-telle à la formulation d’une problématique, qui découle naturellement de vos développements.

 

Lire plus : # Un mois pour performer en composition française : l’analyse du sujet

  

  • La formulation de la problématique

Avant de rédiger votre problématique, il faut garder à l’esprit que celle-ci n’est pas une simple reformulation du sujet. Tout l’enjeu de la problématique est d’interroger le rapport implicite entre les notions qui sont au cœur du sujet et de mettre en question ce qui n’est pas dit explicitement.

  

  • L’annonce du plan

Il s’agit finalement d’une présentation des grandes étapes de votre réflexion : l’annonce du plan doit donner un aperçu du mouvement de l’argumentation et expliciter le cheminement logique de votre pensée. Concrètement, il est recommandé d’éviter les lourdeurs du style périodique (« dans un premier temps, … puis dans un second temps, puis pour finir, … »). Préférez ce type de formule : « Si (I), il apparaît néanmoins que (II). Aussi s’agit-il de repenser la notion de … (III). »

 

 

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Marie Mouret