QUIZ DE REVISION ESH #2 – Les grandes fonctions de l’économie 1/2 – Produire et Dépenser

Le PIB permet de comparer la richesse d’un pays d’une année sur l’autre, mais aussi entre les différents pays. C’est aussi un moyen d’évaluation de la contribution des Etats-membres au fonctionnement de l’UE, ainsi que leur niveau d’endettement dans le cadre des accords de Maastricht (déficit public < 3% du PIB et dette publique < 60% du PIB).

Cependant, on maitrise difficilement le calcul du PIB, car les évolutions des taux de change faussent l’évaluation ; de plus certains pays intègrent dans leur calcul des activités qui sont illégales dans d’autres pays, et d’autres (comme la Chine) sont très flous quant à leur manière de calculer cet indicateur. Les activités domestiques, l’innovation, les richesses naturelles ne sont pas comptabilisées.

L’investissement public ne représente que 4.3% du PIB en France, dont plus de la moitié va aux administrations publiques locales. La tendance est à la baisse depuis 2009, mais l’investissement public français reste supérieur à la moyenne européenne (3.2% du PIB).

Il y a 3 400 000 entreprises en France (en 2016), dont 95% de micro-entreprises, 5% de PME et ETI, et moins de 1% de Grandes Entreprises (GE). Les 3000 plus grandes entreprises françaises représentent à elles seules 52% de la valeur marchande en France.

C’est bien la théorie de Merton dans Social Theory and Social Structure. Le désir d’appartenance à un groupe de référence est inspiré du besoin d’accomplissement dans la pyramide de Maslow.

Chez les néoclassiques, l’épargne est bien fonction du taux d’intérêt : l’homo economicus détermine d’abord l’épargne en fonction du taux d’intérêt, la consommation étant ce qui reste une fois que le revenu est épargné. L’épargne est une abstinence volontaire de consommation, rémunérée par le taux d’intérêt.

L’épargne comme fonction du revenu à court terme relève de la théorie keynésienne, et l’épargne comme fonction du revenu à long terme fait référence à la théorie du revenu permanent de Friedman.

Dans la Théorie générale de l’emploi, de l’intérêt et de la monnaie, JM Keynes montre que quand le revenu augmente, la part de notre revenu consacrée à la consommation diminue, et celle consacrée à l’épargne augmente. On peut consommer plus, mais notre propension marginale à consommer diminue, car en proportion, on épargne plus. En d’autres termes, la propension marginale à épargner augmente et la propension marginale à consommer baisse.

C’est la loi d’Engel dans Die Productions- und Consumtionsverhältnisse des Königreichs Sachsen, à laquelle Keynes ajoute que « les hommes tendent à accroître leur consommation à mesure que leur revenu croît, mais non d’une quantité aussi grande que l’accroissement du revenu » (Théorie générale de l’emploi, de l’intérêt et de la monnaie).

Veblen (La Théorie de la classe de loisirs) parle bien sûr de la consommation ostentatoire ! Pour les classes oisives, la consommation doit être visible pour marquer la distance entre la classe dominante et les autres. L’achat est même d’autant plus valorisé qu’il est inutile : il s’agit simplement de consommer pour montrer sa richesse.

En 1972, le Club de Rome publie le rapport « Halte à la croissance », aussi appelé « rapport Meadows ». Il prône une croissance nulle car la croissance de l’époque était incompatible avec la protection des ressources naturelles, sans quoi une catastrophe était assurée d’ici 2100.

C’est bien l’ouvrage d’Hardin !