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Nouveau rapport du GIEC : il est vraiment temps d’agir !

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Pour la première fois depuis que les rapports du GIEC sont publiés, les 270 scientifiques du monde entiermettent en exergue le fait que les conséquences du changement climatique sont maintenant pratiquement irréversibles. 

Ce dernier rapport est encore plus alarmant que celui de 2014. Les experts nous font aussi savoir que quoi qu’il arrive, nos enfants et petits-enfants subiront forcément les conséquences du dérèglement climatiques, même si nous restons en dessous des +1,5°.

Cet article est un très court résumé du rapport à destination des décideursCe même rapport est lui un résumé des quelques 3949 pages du rapport tout entier ! En tout, plus de 235 autrices et auteurs ont travaillé durement sur ce (très) long dossier, que vous pouvez retrouver ici

 

Lire plus : Un exemple d’une entreprise engagée

 

Des phénomènes climatiques de plus en plus fréquents et extrêmes 

Le changement climatique est induit par l’homme. Or, l’humanité devra faire face dans les prochaines à des phénomènes climatiques de plus en plus extrêmes. Déjà, aujourd’hui, on aperçoit déjà les conséquencessur les populations. En effet, ces effets se font d’ores et déjà ressentir, car cela a entraîné des pertes et des dommages pour les populations, mais aussi pour la nature.

Les experts nous alertent aussi sur le fait que plusieurs groupes de personnes sont plus vulnérables au changement climatique que d’autre. Il s’agit des femmes, des enfants, des personnes âgées, des populations autochtones, mais aussi des groupes socialement marginalisées et / ou à faibles revenus.

 

La vulnérabilité de nos écosystèmes et des populations 

Le danger pour les écosystèmes

Concernant le danger pour les écosystèmes, il n’est pas le même suivant la région où nous vivons. Le seul phénomène qui touche la Terre entière depuis 1950 est l’augmentation des températures. 

Concernant les phénomènes de pluies extrêmes, on observe aussi un certain consensus, surtout pour l’Europe. Enfin, au sujet de la sécheresse, cela concerne principalement les pays d’Afrique. Le GIEC met aussi en garde sur le fait qu’un changement de +2° ou +4° n’aura absolument pas les mêmes conséquences sur le Terre. On peut très bien le visualiser sur cette carte interactive

 

Les différents dangers pour les populations

Au vu des conséquences que le changement climatique aura sur certaines régions, cela engendrera des migrations climatiques. Depuis 2008, environ 20 millions de personnes par an ont migré à l’intérieur de leur pays en raison de certains aléas climatiques. Cependant, ce nombre ne pourra qu’augmenter les prochaines années, notamment en raison de l’augmentation du niveau de la mer. Les villes côtières et les îles sont très menacées.

 Aujourd’hui, c’est 3,3 à 3,6 milliards de personnes qui vivent dans un contexte très vulnérable. De plus, un réchauffement de +1,5° entraînera inévitablement beaucoup de « morts climatiques », qui auront succombés aux catastrophes naturelles extrêmes.

Enfin, le GIEC explique bien que les risques associés, ainsi que l’ampleur du changement climatique sontextrêmement liés aux mesures d’atténuation qui seront décidés à court terme.

 

Lire plus : Pour un résumé plus détaillé du rapport destiné aux décideurs

 

Les différentes options qui s’offrent à nous, ainsi que leur faisabilité

Même si les experts sont de plus alarmants à ce sujet, il reste encore une infime part d’espoir. En effet, si nous atteignons la neutralité carbone, alors le réchauffement se limitera à +1,5°C. C’est pourquoi, pour limiter le réchauffement, ils faut des actions fortes, rapides et durables pour limiter les émissions de CO2 sur la planète

Non seulement cela limiterait le réchauffement à +1,5°, mais cela améliorerait aussi la qualité de l’air des populations (46 000 morts / an en France). En effet, si le point de bascule est franchi, les conséquences seront irréversibles. Cela inclut par exemple la fonte de la calotte glaciaire, et l’augmentation du niveau de la mer global.

Ainsi, il faut des solutions intégrées, multisectorielles, et qui font preuve de justice sociale. De plus, les systèmes créés par les humaines pourront bientôt ne plus s’adapter. Par exemple, si de moins en moins d’endroits deviennent habitables, l’homme ne pourra plus s’adapter, car toutes les populations iront dans les seuls endroits vivables.

 

Le budget carbone

Le budget carbone peut être défini comme « ce qu’il nous reste à consommer » avant d’atteindre les +1,5°C. Par rapport aux dernières éditions, on constate qu’il est pratiquement inchangé, mais il est bien plus précis. Par exemple, les experts on réussi à démontrer que le budget évolue pratiquement linéairement à notre quantité de CO2 émise.

 

Conclusion 

Les experts tirent une fois de plus la sonnette d’alarme. En effet, notre système économique ne sera pas viable dans un monde où les phénomènes extrêmes seront rois. Cela aura des conséquences sur beaucoup d’aspects de nos vies.

Lire plus : Ouvrages utiles en ESH sur l’enjeu de la soutenabilité environnementale

 

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Ambre Billy
Actuellement élève à GEM, j'ai à coeur de transmettre mes connaissances apprises durant ces deux dernières années afin d'aider le plus possible les étudiants.