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SIMULER ET INTERPRETER SES NOTES DE CONCOURS BLANC

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Le premier concours blanc fait peur qu’on soit en première, deuxième ou même troisième année ! Une fois ce concours blanc intense passé, on appréhende évidemment le résultat et son classement, et c’est tout à fait normal. Voici donc quelques conseils.

 

Si vous êtes en première année….

En première année, on découvre le rythme intense (tout de même allégé) des concours et on se rend compte que c’est loin d’être de tout repos ! Passer jusqu’à 8h par jour sur une chaise à réfléchir constamment, ça fatigue, d’où l’importance de bien dormir et de bien manger on ne le répètera jamais assez !

Pendant le concours blanc, vous ne passerez en général qu’une épreuve par matière, contre 2 ou 3 en moyenne au concours, votre classement ne tiendra donc qu’à une seule note pour chaque matière ce qui peut être rapidement décourageant si vous avez une notre très basse dans une seule matière puisque cela vous descendra votre moyenne pour toutes les écoles. Cependant, ce ne sera pas le cas au concours ! Ce n’est pas la fin pour vous si vous réussissez moins bien une épreuve de maths, il y en aura d’autres !!

Il faut donc prendre du recul.

En première année, les notes obtenues au concours blanc peuvent être très décevantes et c’est normal, le lycée n’est pas encore loin et vous n’êtes sans doute pas encore habitués à avoir des notes plus proches de 10 que de 20, mais ne vous inquiétez pas, c’est comme cela que fonctionne la prépa. On attend de vous votre maximum, il va donc de soi qu’on vous attribue des notes qui vous poussent constamment à vous dépasser. Il ne faut en aucun cas prendre cela comme un échec, au contraire !

Il est aussi probable que vous ayez obtenu des notes plus basses que celles du début d’année. Le concours blanc exige de vous que vous soyez prêts pour toutes les matières en même temps, et c’est un travail énorme, bien plus important que quand vous révisiez pour un seul DS. Pour cela, un seul mot d’ordre : l’organisation. Réviser un concours blanc, c’est être OR-GA-NI-SE. Faites vous un planning, vous pouvez pondérer les heures de travail en fonction des coefficients, et vous devez vous y tenir ! Il ne faut faire aucune impasse aux concours !

Enfin, les concours blancs sont aussi là pour vous obliger à revoir régulièrement vos cours, et donc vous soulager la charge de travail pendant les semaines précédant les concours, voyez-le donc plus comme un investissement en temps qu’une contrainte.

En première année, vous ne savez sans doute pas encore quelle école vous intéresse, on a donc tendance à se fier au classement des écoles et à notre position dans notre classe. Les deux varient fortement selon les prépas.

Vous êtes parmi les premiers de votre classe : Félicitations, mais le premier concours blanc n’est en rien décisif et vous devez garder le cap ! Trop prendre la confiance en prépa c’est risquer de se laisser dépasser. Vous êtes peut-être dans les premiers, mais rien ne dit que vous le resterez, continuez à solidifier vos bases et essayer toujours plus de creuser ce que vous maîtrisez !

Vous êtes parmi les derniers : Cela peut être très démoralisant cependant il faut prendre beaucoup de recul. Les professeurs ont tendance à être beaucoup plus exigeants dans la notation qu’au concours ; et surtout n’oubliez pas que vous êtes en prépa et cela n’est pas donné à tout le monde ! Pensez-le plutôt comme « derniers des premiers ». De plus, cela vous pousse à vous dépasser pour monter. Nombreux sont ceux qui ont commencé dans les derniers en première année et ont fini parmi les premiers en fin de 2e année. Posez-vous les bonnes questions : avez-vous la bonne méthode ? Avez-vous une matière faible qui vous fait énormément régresser ?

En première année, rien n’est joué, il n’est jamais trop tard pour se dépasser et percer ! Mes profs aimaient souvent nous rappeler que la prépa est un marathon et non un sprint. Ce n’est pas ceux qui révisent chaque fois leurs DS à la dernière minute et ne revoient qu’un chapitre qui réussiront le mieux le concours mais plutôt ceux qui se sont organisés de manière à progresser tout autant dans chaque matière !

 

Si vous êtes en deuxième année…

En deuxième année, les résultats de concours blancs sont déjà un peu plus cruciaux puisque vous savez qu’ils sont déjà un peu plus représentatifs de ce qu’il se passera au concours. Pourtant, si votre concours blanc à lieu avant les vacances de Noël, je peux vous assurer que rien n’est joué !

La période où vous progresserez le plus sera entre janvier et mars. Il n’est jamais trop tard pour s’y mettre ! En ce qui concerne notre année assez particulière, nombreux sont ceux qui ont une école bien au-dessus de leurs espérances grâce à leur travail pendant le confinement (j’en fais moi-même partie).

Le meilleur conseil que j’ai reçu est qu’il ne faut jamais abandonner. Ce que la prépa apprend avant tout, c’est la résilience. Ne jamais abandonner face à l’échec mais toujours rebondir et c’est une force d’esprit imparable.

A titre d’exemple, J’ai eu 8 pendant mes 2 années de prépa en ESH. L’ESH était ma bête noire, la matière qui me stressait énormément au vu de son coef pour toutes les écoles au concours, j’avais constamment l’impression de ne rien savoir. Pourtant, je me suis forcée, encore plus les mois précédant le confinement, à m’entraîner sur des sujets et à ne jamais lâcher cette matière car ça paiera forcément ! Résultat : Un 13 et deux 15 au concours qui m’ont permis de rentrer à l’ESCP !

Ce qu’il faut en retenir : ce n’est pas parce que vous avez un point faible dans une matière qu’il faut l’abandonner au contraire et cela est encore plus vrai en 2e année !

Enfin, il faut se détacher des classements. Du classement de votre classe d’abord, puisque même si cela peut vous pousser, vous êtes avant tout en compétition avec vous-mêmes. C’est votre propre évolution que vous devez regarder ! Plus vous commencez bas, plus la progression est incroyable et rien ne doit vous faire croire qu’elle s’arrêtera !
Ensuite, du classement des écoles. Une fois en école, vous vous construirez votre propre avenir, c’est une étape et non pas une fin en soi. En revanche, centrez vous sur une ou 2 écoles qui vous font rêver et essayez chaque jour de vous dépasser en vue d’intégrer cette école, pour ma part, ce fut un vrai moteur de progression.

 

Si vous être cube…

J’imagine la pression que l’on doit ressentir en étant cube à l’approche des concours. Ce qu’il faut garder en tête c’est que vous avez derrière vous déjà 2 ans et demi d’expérience en prépa. Vous avez la méthode. Vous avez l’expérience des concours. Vous vous connaissez (vos points forts et faibles). Et vous savez donc quoi travailler et comment. Bref : vous êtes au maximum de votre efficacité.

Un « échec » au concours blanc est cependant toujours possible ! Ce qu’on avait tendance à se dire, nous, c’est qu’on se rate tous, il est donc préférable que ce soit avant le concours que pendant. Voyez cette 3e année comme une véritable opportunité. Vous n’avez pas eu l’école souhaitée ? Tant mieux, j’ai l’opportunité de faire encore mieux que ce que je souhaitais.

Le concours blanc pour vous est un dernier révélateur : il vous indiquera vos faiblesses et donc les matières que vous devrez travailler pour réussir. Reprenez les sujets, et retravaillez-les ! Ne laissez plus rien au hasard !

En résumé : « Le succès n’est pas final. L’échec n’est pas fatal. C’est le courage de continuer qui compte. »Winston Churchill

N’hésitez pas à nous contacter si vous avez des questions ou inquiétudes ! Bon courage ! 😉 

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Clémence Tiffaine
Etudiante à l'ESCP Business School, je vous aide à mettre toutes les chances de votre côté pour progresser rapidement et cartonner au concours !