Découvrez dans cet article comment mener votre développement dans une dissertation de philosophie : normes de présentation, contenu des différentes parties ou encore choix des références et des exemples, on vous donne toutes les clés pour performer !
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Respecter les normes de présentation de la copie
Pour tout type de dissertation en général certaines règles de présentation sont de rigueur, et l’épreuve de philosophie ne fait pas exception. Voici les quelques normes de présentation à respecter pour garantir au correcteur une copie lisible et bien organisée :
- Démarquer l’introduction et la conclusion du reste du développement par quelques sauts de lignes ;
- Sauter une ligne entre les grandes parties ;
- Marquer un alinéa au début de chaque grande partie et de chaque sous-partie ;
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Respecter les normes de citation
De plus, dans la mesure où vous allez à de multiples reprises citer des textes philosophiques, il est bon de maîtriser les normes de citation suivantes :
- Souligner les titres des œuvres complètes ;
- Mettre entre guillemets les titres de poèmes ou de nouvelles extraits d’une œuvre complète ;
- Mettre entre guillemets les citations ;
- Quand on cite des vers, la norme est soit d’aller à la ligne après chaque vers, soit de séparer les vers par une barre oblique (/) ;
Ce que contient une grande partie
Là encore, les grandes parties de votre dissertation de philosophie se décomposent de manière tout à fait classique, dans la même logique que la composition française : une idée directrice de la grande partie (marquée par un alinéa), qui se divise ensuite en trois paragraphes argumentatifs (les sous-parties, marquées par un retour à la ligne et un alinéa). Finalement, une grande partie se clôt en quelques lignes par une transition vers la grande partie suivante.
Ce que contient une sous-partie
Si une sous-partie d’une dissertation de philosophie s’organise de manière très similaire à une sous-partie de composition française, nous pouvons néanmoins relever certaines nuances. En effet, votre sous-partie va certes commencer par l’énonciation d’une idée directrice (qui correspond à un aspect de la grande partie dans laquelle elle s’insert) ; toutefois, avant de citer de suite une référence philosophique et de montrer au correcteur que vous avez bien appris votre cours, il est judicieux de témoigner d’une réflexion personnelle en mobilisant un exemple de votre cru, qui peut se donner sous la forme d’une remarque, d’une anecdote de la vie quotidienne par exemple. De cette manière, vous témoignez d’une capacité de réflexion personnelle et d’une compréhension profonde des enjeux du sujet ! Ensuite, libre à vous de citer des références philosophiques.
Veiller au choix des références et des exemples
Au vu de la préparation intensive que vous avez suivie pendant de longs mois, il va de soi que vous aurez certainement beaucoup de références et d’exemples en tête le jour du concours. Encore s’agit-il de rappeler que la note obtenue n’est en aucun proportionnelle au nombre de références mobilisées ; au contraire, c’est bien plutôt la pertinence de vos références qui agira comme facteur discriminant. Autrement dit, il ne s’agit pas de faire un inventaire déstructuré d’exemples et de références, mais bien plutôt d’opérer un travail de juste sélection pour choisir les plus adaptés au sujet.
Par ailleurs, il importe de rappeler que si la connaissance des auteurs et des textes reste fondamentale,mieux vaut une réflexion personnelle, même imparfaite, fût-elle fondée sur une culture inévitablement lacunaire, que choisir par défaut des références peu pertinentes.
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