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4 bonnes raisons de travailler les matières que l’on n’aime pas

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Qu’il s’agisse de l’allemand, des maths, de l’épreuve de contraction ou bien d’autres encore, tout étudiant a sa bête noire. Cours monotone, épreuve peu coefficientée ou professeur accablant, toutes les excuses sont bonnes à prendre pour ne pas travailler cette matière que vous n’appréciez guère. Et pourtant, n’en déplaise au stéréotype selon lequel « On ne peut pas être bon partout », il s’agit de briller et de performer à toutes les épreuves du concours pour espérer intégrer les meilleures écoles. Comme aucune impasse ne sera tolérée, découvrez dans cet article 4 bonnes raisons de dépasser son aversion pour certaines matières.

 

1)Pour se démarquer des autres

Si vous trouvez une matière particulièrement fastidieuse ou insipide, il est fort à parier que ce sentiment est partagé par bon nombre de préparationnaires. Unis pour le meilleur mais aussi pour le pire, les étudiants en prépa grimacent souvent pour les mêmes raisons. Soyez donc stratégiques : là où d’autres vont très vite s’essouffler et abandonner, faîtes preuve de ténacité et de persévérance pour vous démarquer. Puisqu’un concours n’est pas qu’un simple examen mais avant tout hiérarchise les étudiants, il s’agit de s’obstiner dans l’effort pour obtenir des résultats auxquels d’autres auront renoncé par mépris pour la matière. Si les bénéfices obtenus ne vous paraissent pas de suite proportionnels au labeur fourni, ne vous découragez pas : à la fin de l’année, la différence sera sensible entre celui qui aura dépassé son aversion pour la discipline et celui qui aura capitulé.

 

Conseil : puisque beaucoup d’étudiants font l’erreur de délaisser les matières peu coefficientées, accordez-leur une attention particulière : dans un concours où tout peut se jouer au centième de point, rien n’est secondaire.

 

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2)Pour intégrer les meilleures écoles

Ce second point est en fait la continuité nécessaire et immédiate du premier : c’est parce que vous aurez été meilleurs que les autres que vous pourrez intégrer les meilleures écoles. Et ne sacrifier aucune matière est la condition sine qua non pour faire partie des premiers : en effet, obtenir 16 à toutes les épreuves mais 5 en langues est la garantie de voir l’école de vos rêves vous filer entre les doigts. Un seul mot d’ordre donc : la constance. Chaque année, les témoignages d’étudiants ayant manqué d’intégrer leur école à cause d’une seule note catastrophique abondent, n’envisagez donc pas que faire l’impasse sur un cours est une possibilité. Si vous êtes conscients de votre désintérêt pour une discipline en particulier, prenez rapidement des dispositions, mais ne vous dîtes pas naïvement que « ça passera quand même », car non, ça ne passera pas.

 

3)Pour progresser de manière fulgurante

La quantité de travail fourni étant souvent proportionnelle à notre attrait pour la matière, nous avons tous tendance à délaisser un cours qui nous déplaît. En bref : moins on aime, moins on travaille, moins on performe, donc on aime encore moins, et ainsi de suite. Il s’agit donc de briser ce cercle infernal pour inverser la tendance. Là encore, pas de recette miracle : il faut se confronter aux difficultés de la matière, soit -comme disait ma professeure de français- « ne pas faire l’autruche ». Restez conscients que votre marge de progression est d’autant plus importante que vous n’avez jamais réellement travaillé cette matière qui vous rebute tant, votre investissement sera donc forcément payant ! Et en plus d’être gratifiants, les résultats obtenus vous garantiront une meilleure place au concours.

 

Quelques conseils pour s’y mettre : puisqu’il n’est jamais facile de se motiver seul, faîtes-vous aider par un ami qui saura répondre à vos questions et s’adapter à vos difficultés. Regarder des vidéos de vulgarisation peut aussi être une manière plus ludique d’aborder vos cours.

 

Lire plus : comment se motiver en prépa

 

4) Pour apprendre à aimer cette matière

Allez avouez… Maintenant que vos efforts portent leurs fruits, vous commencez à l’aimer davantage cette matière. Et c’est bien normal ! Il s’agit de mettre en place un cercle de travail vertueux : plus vous vous investissez, plus vous progressez, et plus vous aimez ! Quand j’étais en khâgne, le cours d’histoire était ma hantise (j’avais tout le temps 8…), mais quand j’ai réussi à doubler ma note en khûbe, ce cours m’est apparu étonnamment plus agréable… Moralité : n’entretenez pas à tort du mépris pour une matière, car rien ne résiste à la persévérance !

 

 

Vous l’aurez compris : pour espérer intégrer les meilleures écoles, il n’est pas question de bouder le moindre cours !

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Marie Mouret