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5 bonnes raisons de faire une khûbe

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5 bonnes raisons de faire une khûbe

Il s’agit de la période décisive pour savoir si l’on va khûber ou non : entre les mauvaises surprises au moment des résultats d’admissibilité et les déceptions suite aux résultats d’admission, de nombreux étudiants décident chaque année de khûber pour retenter leur chance, plus ou moins à contre-cœur.

Néanmoins, pour que khûber ne soit pas considéré comme une souffrance ou comme un échec, Mister Prépa recense dans cet article 5 bonnes raisons de faire une troisième année de classe prépa !

 

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Avoir l’expérience du concours

Il s’agit d’un atout absolument déterminant pour les khûbes ! S’il est évident que cela ne vous avantage en rien en termes de contenu d’épreuve étant donné que les thèmes sont renouvelés chaque année, il demeure que vous êtes déjà familiers du concours, et que vous pouvez tirer profit de votre précédente expérience pour passer celui de khûbe dans les meilleures conditions : comment s’organiser dans les révisions, comment gérer la fatigue, comment évacuer la pression, ou encore à quelle heure se coucher la veille, autant d’éléments qu’il est toujours stratégique de connaître à l’avance. Vous l’aurez compris : avoir l’expérience d’un premier concours est un avantage considérable !

 

 

Connaître déjà les exigences

À force de devoirs sur tables hebdomadaires et à raison de plusieurs khôlles par semaine effectués pendant votre deuxième année de prépa, autant dire que vous êtes déjà familiers des exigences de la filière. Par ailleurs, vous connaissez aussi déjà bien les attentes de vos professeurs. Autrement dit, vous savez ce qui est incontournable dans une copie, ou au contraire rédhibitoire.  Vous aurez donc inévitablement une certaine longueur d’avance sur les étudiants qui sont en carré et qui vont devoir s’ajuster à des exigences qu’ils ne connaissent pas encore.

 

 

Avoir de l’avance sur la méthode

Le principal avantage de la khûbe reste sans aucun doute l’expérience que vous tirez de l’année précédente en termes de méthodologie : les épreuves restant les mêmes, vous avez déjà acquis la méthode et compris les enjeuxC’est d’autant plus profitable que cela vous laisse donc davantage de temps pour travailler le contenu et fournir un effort d’apprentissage plus soutenu, vous laissant ainsi la possibilité de vraiment rentrer dans le détail du programme. Les khûbes ont déjà les automatismes méthodologiques, et peuvent donc en profiter pour aller plus loin dans l’analyse, pour enrichir leur florilège de citations et leur banque d’exemples. Vous l’aurez compris : il s’agit d’une année de perfectionnisme !

 

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Bénéficier d’un accompagnement privilégié

Si cet élément peut paraître anecdotique ou secondaire, il est pourtant crucial : en tant que khûbe, il n’est pas rare que vous bénéficiiez d’un accompagnement plus privilégié de la part de vos professeurs. Non pas qu’il s’agisse d’avantager les khûbes, mais les professeurs connaissent déjà votre personnalité, votre méthode de travail et votre projet : ils ne seront donc que plus attentifs encore à votre évolution. Par ailleurs, faire une année de khûbe restant un gage de sérieux et d’investissement, les professeurs seront tout à fait enclins à vous conseiller, à vous proposer des exercices supplémentaires ou encore un accompagnement plus personnalisé. Cela suppose bien entendu, en contrepartie, un investissement soutenu de votre part : soyez demandeurs de conseils, cherchez à comprendre les corrections de copies, etc.

 

 Gagner en recul et en maturité

S’il y a bien-sûr un enjeu de taille et une pression bien présente en khûbe, vous avez néanmoins déjà du recul sur la prépa et sur votre méthode travail : cette maturité vous est utile non seulement pour mieux appréhender la pression et la quantité de travail en prépa – ajuster ses méthodes de travail, ne pas répéter les mêmes erreurs que l’an dernier, etc-, mais aussi pour le contenu même de vos copies – une réflexion plus poussée, des exemples plus réfléchis, des arguments mieux pensés. Aussi cette année de khûbe est-elle propice à de nombreux progrès en termes de méthode de travail et de contenu des copies.

 

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Marie Mouret