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5 idées reçues sur les khâgnes en école de commerce

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Certaines idées reçues ont la vie dure, et celles sur les khâgnes en école de commerce ne font pas exception : entre stéréotypes, fausses impressions ou carrément désinformation, la présence des khâgne en école de commerce continue encore parfois à interroger. Découvrez dans cet article 5 idées reçues sur les étudiants littéraires en école de commerce.

 

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Ils sont là car ils n’ont pas eu l’ENS 

Il s’agit sans doute du stéréotype le plus répandu au sujet des khâgneux en école de commerce. Et pourtant, l’école de commerce n’est pas une alternative par défaut à l’ENS : de plus en plus d’étudiants ne sont plus autant séduits par les métiers de l’enseignement et de la recherche, et choisissent ainsi délibérément de préparer le concours de la BCE pour intégrer une grande Business School française. Projets concrets, mobilité professionnelle, diversité des débouchés, tels sont les arguments qui séduisent de plus en plus de khâgneux. Vous l’aurez compris : les littéraires ne sont pas en école de commerce parce qu’ils n’étaient pas assez bons en dissertation, mais bien qu’ils ont envie d’autre chose !

 

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Ils n’avaient plus envie de travailler

Là encore, cet argument n’a pas de sens : d’abord, parce qu’il ne s’agit pas d’aller en école de commerce pour ne rien faire ; ensuite, parce que les khâgneux sont souvent des étudiants capables d’abattre une importante quantité de travail, et conservent cette habitude une fois en école de commerce. Il importe donc de ne pas percevoir les Business Schools comme des échappatoires au travail : que les khâgneux partent en fac ou en école de commerce, le rythme est forcément moins intense qu’en classe préparatoire.

 

 

Ils veulent travailler dans le secteur de la culture

Certes…mais pas seulement ! Il est vrai qu’après deux voire trois années de classes préparatoire littéraire, les khâgneux ont une affinité particulière pour les humanités, pour le milieu de l’édition, pour la culture en général. Néanmoins, affirmer que les khâgneux s’orientent systématiquement dans le secteur de la culture serait aller vite en besogne : d’abord parce que le secteur de la culture est susceptible d’intéresser tout un chacun et n’est pas l’apanage du khâgneux, ensuite parce qu’il serait prématuré d’attribuer ce même projet professionnel à tous les khâgneux : au fur et à mesure de leurs découvertes, certains s’orienteront dans les secteurs de la communication, du marketing, et même de la finance ! Vous l’aurez compris : en réalité, aucune porte n’est fermée aux étudiants littéraires.

 

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Ils sont nuls avec les chiffres

Affirmer cela serait d’abord oublier la présence des khâgnes B/L, relativement nombreux en écoles de commerce, et dont la discipline principale en classe préparatoire restait les mathématiques. Par ailleurs, certains khâgnes (A/L comme B/L) ont suivi une formation scientifique avant leur classe préparatoire, et disposent encore à ce titre d’une base solide en termes de calculs et de logique. Finalement, il n’est pas rare que certaines écoles de commerce proposent aux anciens khâgneux fraîchement intégrés des cours de soutien pour rapidement retrouver certains automatismes, et ainsi être prêts pour les cours de statistique ou encore de finance. En d’autres termes, avec un peu de volonté et de travail, les khâgneux ont finalement un niveau tout à fait honorable dans les disciplines qui demandent un peu de gymnastique mathématique.

 

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Ils vont tous dans les écoles Ecricome

Là encore, il s’agit de nuancer : si les étudiants sont certes plus nombreux dans les écoles Ecricome (Kedge, Montpellier, Rennes, Strasbourg, Neoma) qui leur réservent un certain nombre de place, la présence des littéraires en école de commerce ne se limite pas aux Ecricome. Chaque année, des étudiants intègrent des écoles de la BCE, des écoles du Top 10, du Top 5 et du Top 3. Autrement dit, à force de préparation et de volonté, les littéraires se font aussi une place dans les écoles qui ne leur accordent aucun quota.

 

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Marie Mouret