Misterprepa

Khâgne : les 4 difficultés du travail en groupe

Sommaire

Si travailler en groupe quand on est en khâgne présente indéniablement certains avantages, il s’agit néanmoins de rester conscient des difficultés liées au travail collectif : identifier les bonnes personnes, coordonner les plannings de chacun, garantir le même niveau d’implication ou encore, tout simplement, faire abstraction de l’esprit de compétition, autant de difficultés qui peuvent rendre le travail en groupe complexe et qu’il vaut mieux anticiper avant de se lancer !

 

Lire plus : Khâgne : Top 5 des auteurs philosophiques à connaître sur le thème de la morale

 

 

Identifier le bon groupe de travail pour bien s’entourer

Pour avoir une dynamique de groupe réussie, la première difficulté réside dans le choix des autres membres du groupe : entre sérieux, rigueur et régularité, les passagers clandestins ne sont pas les bienvenus dans votre équipe. En effet, il est absolument primordial de pouvoir faire confiance à votre binôme ou à votre groupe pour ne pas vous retrouver en difficulté à la veille d’une khôlle ou d’un devoir. Le plus stratégique reste donc de vous associer avec des camarades sérieux que vous connaissez déjà plus ou moins, et avec qui le courant passe plutôt bien : au-delà du sérieux académique, il est important d’intégrer au sein duquel vous vous sentez bien et dans lequel vous pouvez compter sur le soutien de chacun en cas de difficultés.

 

Lutter contre l’esprit de compétition

Il est vrai que l’esprit de groupe n’est pas forcément très intuitif dans un écosystème comme la classe préparatoire, au sein duquel chaque étudiant est encouragé à être meilleur que les autres pour espérer performer au concours et assurer sa place au sein de l’une des prestigieuses ENS. Ainsi, lutter contre l’esprit de compétition reste l’une des difficultés majeures du travail de groupe : il s’agit d’établir un contrat de confiance et de solidarité, par lequel vous vous engagez à faire bénéficiez vos camarades de vos ressources et astuces, en contrepartie desquelles ils vous bénéficier des leurs. Vous l’aurez compris : vous pouvez tous être gagnants à travaille de groupe, à condition que chacun d’entre vous joue le jeu et ne voie pas l’autre comme son rival !

 

Lire plus : 5 conseils pour gérer sa rivalité avec les autres étudiants

 

Coordonner les plannings de chacun

Dès lors que vous choisissez de travailler en groupe, vous vous engagez à faire des concessions sur votre planning et votre rythme de travail. Autrement dit, tout ne dépend pas de vous : en fonction des spécialisations et des impératifs de chacun, il peut parfois être difficile de coordonner les agendas de tout le monde. Pour éviter un casse-tête toutes les semaines et limiter la perte de temps liée à cette difficulté inhérente au travail de groupe, vous pouvez convenir à l’avance de récurrences dans votre emploi du temps, c’est-à-dire de créneaux hebdomadaires sur lesquels chaque membre du groupe s’engage à faire sa partie du travail, ou à venir travailler avec les autres. De manière générale, il importe d’élaborer un certain nombre de règles du jeu afin que les contraintes individuelles n’empiètent pas sur la dynamique de groupe.

 

Garantir le même niveau d’implication chez chacun

Dans la continuité de l’idée précédente, il s’agit de s’assurer que le travail est réparti de manière équitable entre chaque membre du groupe : le but du travail de groupe est de soulager la charge de travail pour tout le monde, et non pas de surcharger davantage quelques personnes. Dans cette perspective, il est crucial de déterminer à l’avance le rôle et les responsabilités de chacun, de sorte à éviter les éventuelles dérives et abus. À chaque groupe son organisation : vous pouvez vous répartir la charge de travail par matière, par semaine, etc. Toutefois, malgré vos efforts pour vous organiser au mieux, il se peut que vous réalisiez que la charge de travail n’est pas justement répartie : dans ce cas, il n’est pas trop tard pour communiquer vos doutes et vos suggestions au reste du groupe !

 

Lire plus : Les séries à regarder pour progresser en philosophie

 

 

Newsletter
Image de Marie Mouret
Marie Mouret