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Ultimes conseils pour bien aborder et exceller au concours ECRICOME

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Nous y sommes presque… Le concours ECRICOME 2022 est déjà dans quelques jours. Ce fameux concours dont on vous parle depuis vos premiers jours en classe préparatoire pointe désormais le bout de son nez et il est grand temps d’affronter cela avec force et honneur ! Et en parlant de force, nous avons souhaité vous en donner un maximum en demandant les derniers conseils avant ECRICOME à Julien Manteau (DGA de NEOMA, admis à HEC en 1999).

 

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Nous sommes à quelques jours des concours … Comment vous sentiez-vous, à cette époque, en tant que candidat ?

Julien MANTEAU : J’avais passé une grosse semaine à réviser chez un ami, c’était très sympa. On prenait un énorme petit déj, puis on s’isolait chacun dans une pièce, on se retrouvait pour faire une pause, et on y retournait ! Et rebelote l’après-midi ! Sa mère était aux petits soins, les repas étaient excellents. Les fins d’après-midi étaient plus détendues : on allait se balader, on se mettait d’accord sur le film qu’on allait regarder le soir, on écoutait de la musique.

Ce dont je me souviens aussi, c’est que de retour chez moi la semaine suivante, je m’étais mis en tête de faire du sport, et sans doute à cause du stress, j’étais (beaucoup) moins en forme que d’habitude. Ce n’était donc pas si simple à gérer, tout ça ! Ou alors j’avais trop mangé la semaine d’avant… Plus sérieusement, la fatigue était assez grande, et j’ai assez vite réduit mes ambitions sportives : le but est vite devenu de simplement « prendre l’air », et c’était sans doute la bonne chose à faire.

 

 

Que faut-il faire, selon vous, pendant ces ultimes jours avant de débuter le concours ECRICOME ?

Il faut se mettre en capacité d’encaisser des contrariétés. En gros se dire : même si ça ne se passe pas comme prévu, je ne me démonte pas, je reste mobilisé et je fais ce que je peux. Un philosophe américain qui s’appelle Rocky Balboa a dit un jour « it ain’t over until it’s over ». Il a raison. Pour le dire autrement, passer un concours est autant une épreuve académique qu’une épreuve psychologique, et il est important de réussir à s’enlever le stress inutile : un peu de fatalisme en mode « alea jacta est », et s’interdire de lâcher l’affaire, à mon avis c’est la bonne combinaison.

Le plus important c’est d’arriver aussi en forme que possible, sans non plus se dire « je suis fatigué, les autres seront plus en forme, etc. ». En résumé je dirais qu’il faut pratiquer une forme de « lâcher prise ».Quand j’avais 20 ans, le yoga m’était totalement étranger, mais maintenant que j’en fait régulièrement, je me dis que c’est très adapté à cette situation : 20 minutes de yoga tous les 2 jours, par exemple, avec des exercices de concentration et de respiration, c’est une excellente idée. Je conseille les vidéos de Sébastien Dupont sur YouTube sur sa chaîne « Yoga Systema », pour ceux que cela intéresse. Mais en même temps jamais je n’aurais fait ça à 20 ans, donc un conseil à prendre avec des pincettes !

 

Aviez-vous des petits rituels, des habitudes qui vous permettaient de rester concentré pendant vos révisions ou pendant les épreuves ?

Non, pas vraiment. Ce que j’essayais vraiment d’éviter de faire pendant les épreuves, c’était de commencer à regarder les autres gratter comme des fous. Il n’y a rien de pire ! Au football, on appelle ça « sortir de son match ». Là c’est « sortir de son concours », et c’est vraiment la chose à éviter !

 

Finalement, devant sa feuille, le jour J… On se sent comment ?

Ce n’est pas le plus dur, je pense. Le plus difficile, c’est quand ça commence à aller de travers. C’est là qu’il faut respirer, ne pas regarder autour de soi, se détendre, et faire ce qu’on peut. Sans rien lâcher, pour ne pas avoir de regrets. Si on fait ce qu’on peut et qu’on s’y tient jusqu’au bout, alors on fait le job : on remplit ses obligations vis-à-vis de soi-même. C’est le plus important. Et passer à la suite : être prêt pour l’épreuve de l’après-midi ou du lendemain, comme si de rien n’était.

 

Réviser le soir, après les épreuves… Bonne ou mauvaise idée ?

Je dirais mauvaise idée, mais ça dépend des étudiants. Si ça aide certains, pourquoi pas. Mais pas toute la soirée, il faut absolument se détendre, penser à autre chose aussi. Mais une heure, pourquoi pas ? je ne le faisais pas, et je n’ai pas regretté de ne pas l’avoir fait. 

 

Qu’en est-il de la période entre ECRICOME et BCE ?

Elle se gère comme la période avant ECRICOME, je dirais : continuer à réviser mais sans pression, prendre l’air, se ménager des moments de détente, bien dormir. L’essentiel est fait à ce moment-là : le but est d’arriver aussi en forme que possible. Vous pouvez bien entendu en profiter pour faire des ajustements en fonction de comment s’est déroulé la première partie des concours avec ECRICOME.

  

Cette année encore, le nombre de candidats à la banque ECRICOME est en hausse, comment pourriez-vous expliquer cela ?

Ce sont des top écoles ! NEOMA par exemple propose 5 programmes d’immersion à l’international, dans 53 pays chez 360 partenaires avec 100% de départ garantis. 3 incubateurs, 2 accélérateurs, des dizaines de parcours dans tous les domaines, des campus magnifiques, des diplômés solidaires qui vous aident toute votre vie… Un diplômé NEOMA met 1 mois en moyenne à trouver un emploi ! Il faut dire qu’il y a chaque année 54 000 offres de stages et d’emplois proposés aux étudiants. Et les classements le montrent : NEOMA fait partie des écoles leader (cf. 5ème dans Le Point, 6ème dans Challenge, 7ème dans le Figaro et L’Etudiant)

 

Lire plus : Pourquoi NEOMA est l’école qui monte en puissance ?

 

Pour finir… Une anecdote à nous partager sur vos concours ?

Le dernier jour j’avais raté la dissertation le matin (avec un bon gros hors sujet) et les maths de l’après-midi, j’étais dépité. Heureusement que c’était le dernier jour parce que j’avais le moral dans les chaussettes. Je pense que cela aurait eu une incidence sur les épreuves suivantes s’il y en avait eu. A tort ! Car au bout du compte ces 2 notes n’ont pas été bonnes, mais rien de dramatique non plus… Tout ça pour dire qu’on ne sait pas s’évaluer : il y a des milliers d’autres candidats, et ça ne sert à rien de se demander quelle note on aura à telle ou telle épreuve, parce qu’on n’en sait rien. Donc il faut prendre chaque épreuve l’une après l’autre, sans se poser plus de questions que cela.

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Dorian Zerroudi
Co-fondateur d'elevenact (Mister Prépa, Planète Grandes Ecoles...), j'ai à coeur d'accompagner un maximum d'étudiants vers la réussite !