Le 7 novembre 2022 s’est ouvert la Cop 27. Elle se tient en Egypte, a Chass el-cheik.
Cette conférence fait parler d’elle particulièrement au sujet de son utilité. En effet, comme son nom l’indique, il s’agit là de la 27e conférence de ce genre. 27 e conférence où l’objectif a toujours été d’éviter de dépasser les 1.5°C. Sachant qu’aucune des conférences précédentes n’y est parvenue, celle-ci peut sembler comme inutile selon ses détracteurs.
La COP 27 n’est qu’une conférence de plus
Les arguments pour die que cette COP n’aura sans doute pas la capacité de sauver l’humanité sont nombreux. Parmi eux, nous pouvons citer l’absence de la Chine et des Etats-Unis dans la conférence. Ces deux pays sont les plus gros pollueurs du monde, mais ils n’ont pas considéré indispensable d’être présents à cette conférence. Il peut alors sembler difficile d’évoluer en matière d’écologie sans ces deux pays.
Cette conférence peut en plus de cela apparaître comme une aberration. En effet, sur les lieux de la conférence sont mis en avant tous les efforts faits par de nombreux pays en matière d’environnement. Parmi ces pays figure le Qatar. Nombreux sont les militants écologistes présents à la conférence qui s’offusquent face à ce type de présentation, quand on sait à quel point un tel pays est émetteur de gaz à effet de serre. La conférence ne se met donc pas en valeur par ce type d’exposition.
De plus, nous pouvons constater que de manière plus profonde, le fonctionnement même de la conférence n’est pas tout propre. En effet, la conférence est sponsorisée par le groupe Coca-Cola, une firme transnationale hautement polluante. Le groupe aura donc sas doute son mot à dire dans les débats, et pourrait les rendre improductifs. De nombreux scandales tournent ainsi autour de la conférence, ce qui la fait perdre en crédibilité auprès des militants.
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La COP 27 n’est pour autant pas sans intérêt
Toutefois, nous ne pouvons pas négliger le fait que le risque climatique est encore présent. Le secrétaire général de l’ONU, A. Guterres, le rappelle bien avec sa formulation « nous sommes sur une autoroute vers l’enfer climatique ». Alors, certes les conférences précédentes n’ont pas été des plus efficaces, mais il s’agit là d’une des rares formes de coopération internationale au sujet du climat. Nous pouvons donc tout de même voir cette conférence d’un bon œil.
De plus, l’un des plus gros arguments des détracteurs de cette conférence dit que les COP précédentes ont été sans intérêt. Toutefois, nous savons que dernièrement l’Europe a baissé de 15% ses émissions de CO2, et qu’un immense parc éolien a été installé dans la mer du nord. La coopération internationale au travers des COP permet donc une réelle amélioration.
Finalement, nous pouvons voir que si la coopération internationale a déjà permis des progrès, elle n’en an pas finit. En effet, l’objectif des COP est de maintenir la température sous la barre des 1.5°C. Or, actuellement, les estimations disent que nous atteindrons les 2.8°C en 2050. Les États doivent donc encore coopérer pour travailler dans cette direction.
Les objectifs de cette COP sont particuliers
Nous pouvons de plus constater que cette COP a des objectifs propres. Tout d’abord, il est question de mettre en place des taxes sur les énergies fossiles, et/ ou sur les superprofits. Ces objectifs n’ont jamais été atteints auparavant, et un succès lors de cette COP dans ces domaines serait historique !
Cette conférence peut aussi apparaître comme importante dans la mesure où elle est l’une des rares occasions pour les pays les plus faibles de parvenir à se faire entendre sur la scène internationale. Nous savons d’ailleurs que cela sera d’autant plus vrai lors de cette COP-ci. En effet, il est question que les pays les plus riches, se mettent à donner des aides économiques aux pays les plus pauvres pour lutter contre le réchauffement climatique et ses conséquences. Les pauvres sont en effet les victimes les plus importantes de ces catastrophes, et n’en sont pourtant pas à l’origine. Ces COP sont donc l’occasion d’une collaboration internationale à ce sujet.
De plus, nous savons que cet objectif n’est pas seulement celui des pays en développement. En effet, le président français, Emmanuel Macron s’est prononcé comme étant prêt à respecter un devoir de solidarité envers les pays les plus pauvres. Nous voyons donc qu’une certaine solidarité existe au travers de ces COP, et qu’elles sont ainsi peut-être l’occasion de progresser en matière sociale comme environnementale.
