Nous avons rencontré Thomas Olivier, étudiant à SKEMA BS qui a obtenu 20/20 en culture générale HEC/ Em Lyon en commençant à réviser 10 jours à l’avance.
👉🏼 La copie de Thomas (20/20) 👈🏼
Bonjour Thomas, peux-tu te présenter en quelques mots ?
Bonjour, je m’appelle Thomas Olivier, j’ai 20 ans, je suis actuellement en L3 PGE à SEKMA Business School et je suis également le directeur d’antenne lillois de la Junior-Entreprise Skema Conseil. J’ai effectué ma classe préparatoire en ECS au lycée Thiers à Marseille.
Comment as-tu vécu des deux années de classe préparatoire ?
Ça a été deux années très intenses, avec une charge de travail très importante, moi qui avais auparavant fait du tennis à haut niveau, je n’avais pas l’habitude de passer énormément de temps pour les cours donc ça a été compliqué au début. Mais finalement ce fut deux belles années, très instructives, en termes d’organisation, de rigueur, et une montée en compétences sur certains domaines avec de nombreuses amitiés nouées.
Comment t’es-tu préparé au concours ?
Préparation très atypique avec le confinement qui a été annoncé à quelques semaines des épreuves BCE et ECRICOME donc on est passé totalement en distanciel et la date des concours a été repoussé sans qu’une date précise n’ait été fixé dans un premier temps, donc on travaillait sans objectif concret. Très compliqué de s’organiser sans avoir de dates précises d’examen. Je révisais donc depuis chez moi, avec un programme assez classique je pense, 4/5h de mathématiques le matin et l’après-midi 2/3h de géopo, puis des langues.
La philosophie n’est pas la matière que j’ai le plus travaillé en classe préparatoire car en première année on n’avait pas de sujet exact. En deuxième année, ce n’était pas mon point fort donc j’ai préféré me spécialiser dans mes points forts. C’est donc dans les dernières semaines que j’ai vraiment travaillé la philo.
Quelles étaient tes notes en philosophie durant les deux années ?
En première année je tournais entre 11 et 12 et c’était à peu près la même chose en deuxième année avec entre 10 et 11 aux différents DS.
Comment as-tu réussi à atteindre 20/20 en culture générale HEC/ Em lyon ?
Je savais que la philosophie n’était pas mon point fort mais j’étais assez confiant sur la manière dont j’allais travailler la philosophie car déjà à l’époque du baccalauréat, je n’avais pas eu d’enseignant de l’année et j’avais employé la même méthodologie en apprenant un certain nombre de corrigés sur des sujets clés. Le jour de l’épreuve, j’ai donc construit une belle introduction en sélectionnant une belle amorce parmi plusieurs que j’avais également appris en amont.
Finalement, j’ai remodelé les différentes parties des dissertations que j’avais apprises par cœur en fonction de la pertinence face au sujet. À l’époque, cette méthode m’avait permis d’avoir la note de 18.
Ça m’a permis d’avoir une copie avec des terminologies très très qualitatives que je n’aurais pas pu écrire instinctivement. J’étais donc assez serein par rapport à l’épreuve. Pour les concours BCE j’ai appris par cœur mes 6 dissertations de l’année que l’on avait faite sur le désir, une dizaine d’amorces pour correspondre à toutes typologies de sujet.
La méthode a été la même : une très belle amorce, une introduction soignée où on retourne le sujet dans tous les sens et qui permet de sélectionner les meilleures sous-parties des copies étudiées pendant l’année puis de les replacer dans l’ordre le plus logique. Il est très important de soigner les transitions et les introductions de chaque sous-partie. De la même façon ne pas hésiter à faire un point à la fin de chaque partie sur l’avancée actuelle de la réflexion.
Comment as-tu organisé ton temps le jour J ?
C’est un des avantages de cette méthodologie de travail-là qui est assez rapide car dès qu’on a le sujet, on a déjà le développement dans notre tête, il faut juste remettre dans l’ordre et soigner l’enrobage. Dans un premier temps, je décortique le sujet à fond, je le retourne dans tous les sens pour ne rien manquer. Une fois que c’est fait, en fonction des différents axes qui me sont venus en tête, je mettais sur brouillon les premières phrases des parties que j’avais apprises par cœur. Ensuite c’était juste la rédaction et faire de belles amorces, belles transitions et une belle conclusion et le développement déroulait.
Aurais-tu un dernier mot pour les étudiants qui vont passer leur concours ?
Je leur souhaite un bon courage, une bonne chance car cette année n’a pas été facile non plus pour eux et j’espère que ce petit interview permettra à certaines personnes qui ne sont pas très confiantes dans certaines matières comme la philosophie de savoir qu’il y a des possibilités... En philo on n’invente rien, j’ai appris ces corrigés mots pour mots en une dizaine de jours et j’ai seulement eu à les replacer dans le bon ordre le jour J. Sincèrement, ça peut vous permettre d’avoir de très bonnes notes en philosophie même si vous n’avez pas forcément d’appétences pour la matière.