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Comment cartonner en anglais aux concours ?

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Souvent redoutée, l’épreuve d’anglais ELVI à la BCE a la particularité d’être prise en compte par toutes les plus grandes écoles (HEC, ESSEC, ESCP, EMLYON, EDHEC,…etc). Comment briller, comment parvenir à obtenir la note maximale ? Rencontre avec Anne-Victoire  qui a obtenu 17 puis 19 en Anglais LV1.

 

Salut Anne-Victoire, pourrais-tu te présenter ?

Bonjour ! Après avoir passé tout mon collège et lycée à Stanislas (Paris), j’ai obtenu mon bac ES. Puis, je suis rentrée en prépa ECE à IPESUP où je suis restée 3 ans et j’ai intégré l’emlyon cette année.

Comment as-tu vécu tes 3 années de classe préparatoire ?

J’ai bien vécu ma prépa ! Mais la 3ème année est vraiment différente. J’avais déjà passé les concours une fois donc j’avais beaucoup plus de recul. Il est beaucoup plus facile de gérer son travail, de gérer son temps. J’avais l’impression d’être beaucoup plus efficace en khube qu’en kharré. Et puis je me suis fait de super potes !

Quelle était ton organisation pour l’anglais ?

J’ai pas mal travaillé l’anglais en bizuth, j’avais beaucoup plus de temps qu’en 2ème année. J’ai surtout fait des fiches de civi sur les grands thèmes tels que le Brexit ou l’Affirmative Action. Je trouve cela très important car c’est en faisant des fiches de civi par thème que l’on a des exemples concrets pour les essais. D’autant qu’on a pas forcément le temps de le faire par la suite donc j’ai préféré balayé ça en 1ère année. En 2ème année, j’ai surtout travaillé la méthode de l’essai et des traductions pour avoir un essai qui, dans sa forme, correspondait vraiment aux attentes.

Ensuite dans la semaine, je trouvais que c’était une matière assez facile à travailler, j’aimais bien travailler l’anglais donc je le faisais souvent quand j’étais fatiguée, le soir ou bien le dimanche soir et après les DS. 

Comment travaillais-tu chaque épreuve spécifique (thème, version, essai) ?

Pour chaque traduction que je faisais, je notais les expressions idiomatiques et mes erreurs dans un cahier appart. Surtout, je refaisais souvent les traductions que l’on avait en DS ou que mes profs me donnaient. Par contre, je ne faisais pas de traductions en plus. Je sais que beaucoup ont souvent des livres en plus mais moi je trouve que ce que l’on avait, ça me suffisait largement. Si tu maitrises bien quelques textes, en général, je pense que ça suffit pour balayer à peu près tous les points importants.

Ensuite, pour l’essai numéro 2, ce qui fonctionnait vraiment pour moi c’était d’en faire. C’est vraiment ce qui m’a permis d’utiliser le vocabulaire que j’avais appris, d’apprendre à utiliser mes exemples, à caler les dates…etc. Pour ce faire, je rédigeais un essai par semaine, ça ne me prenait qu’une heure. Je choisissais un thème, je relisais la fiche de civi sur celui-ci et j’écrivais mon essai. Enfin, je l’envoyais à mon prof qui me le corrigeait. Ça a vraiment marché car en essai, ce qui fait la différence c’est vraiment la qualité et la manière de caser ses exemples, ses chiffres…etc.  

Enfin, pour l’essai numéro 1, je ne l’ai pas travaillé plus que ça. Je me suis juste entraîné à lire des articles de journaux pour lire le plus rapidement possible. Cela m’a permis d’apprendre à lire vite et de sélectionner les informations importantes.

Quelle presse lisais-tu ?

Uniquement The Economist, car en termes de registre de langue, c’est le plus proche de ce que l’on attend de nous au concours. Je pense que ça ne sert à rien de multiplier les sources. Par exemple, il y avait des pans entiers que je fichais et recasais tel quel dans les DS.

Et comment faisais-tu pour apprendre du vocabulaire ?

J’apprenais mon vocabulaire dans les phrases de civi que j’avais écrites ! Je trouve que c’était plus simple car le mot était dans le contexte. Donc quand j’apprenais ma civi, j’apprenais mon vocabulaire avec.

Pour les thèmes et versions, pareil, je notais les expressions idiomatiques et j’apprenais ces phrases-là. Et pour les mots de la vie quotidienne, pour ceux qui n’ont pas de bonnes bases, je pense qu’il faut effectivement les mettre dans Provok.

Un conseil particulier pour travailler la grammaire, chose qui fait souvent défaut en traduction ?

Si l’on a vraiment des lacunes grammaticales, je pense qu’il faut faire des thèmes grammaticaux avec uniquement des phrases individuelles qui ciblent des points précis car avec des thèmes suivis on est souvent préoccupés par le style…etc

Comment as-tu organisé ton temps le jour J ?

Ça c’est assez perso ! Moi j’avais une méthode un peu spéciale, je commençais par les essais. Je passais environ 1h30 par essai avec 15 min de brouillon pour chaque. Enfin, il me restait 1 heure pour les traductions et je faisais 30 min pour chaque traduction, directement au propre.

Un dernier mot pour les prépas qui s’apprêtent à passer les concours dans moins d’1 mois ?

En une phrase : c’est la dernière ligne droite donc ne rien lâcher !

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Thomas Robert
Etudiant à l'EM Lyon, j'ai à coeur d'aider les étudiants en ESH.