Voici dans cet article l’analyse du sujet 2 de Géopolitique ECRICOME 2024. Les coefficients de l’épreuve sont les suivants :
- EM Strasbourg Business School: Coefficient 7
- KEDGE Business School: Coefficient 6 (Maths Approfondies) / Coefficient 7 (Maths Appliquées)
- Montpelier Business School: Coefficient 6
- NEOMA Business School: Coefficient 9 (Maths Appliquées) / Coefficient 7 (Maths Approfondies)
- Rennes School of Business : Coefficient 5
Dans cet article, nous vous proposons un plan détaillé, pour vous permettre de bien cerner le sujet et d’avoir des éléments de correction. C’est aussi un très bon moyen de se préparer pour les concours BCE 2024 qui arrivent la semaine suivante. A ce propos, découvrez notre kit en cliquant ici
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Analyse du Sujet 2 – Géopolitique ECRICOME 2024
Sujet intéressant mais ardu que celui-ci : un énoncé court, un terme qui est inhabituel dans un sujet de concours et qui ne bénéficie pas d’une définition claire et unique. Le cadrage du sujet ainsi que la reformulation de ses termes lors de l’établissement de la problématique étaient indispensables pour une dissertation réussie.
Finalement, le sujet avait comme thème central la « démondialisation ». Par ce terme, il fallait en fait comprendre la fin du processus de mondialisation ou plus précisément le début d’un autre processus qui lui aurait été opposé. Par démondialisation, on peut entendre un processus aux valeurs contraires à celle de la mondialisation néolibérale, notamment au libre-échange, aux interconnexions mondiales concernant les flux économiques et humains.
Il était important de ne pas se ruer dans un des principaux pièges du sujet, qui aurait été de confondre démondialisation et décroissance. La décroissance est un concept popularisé par plusieurs figures écologistes visant à rendre la recherche effrénée de la croissance responsable du dérèglement climatique et invitant donc à lui trouver une alternative. Beaucoup des opposants au processus de la mondialisation contemporaine ne visent aujourd’hui pas la croissance ou alors dans un ensemble de critiques bien plus larges.
S’intéresser à l’expression « entrée dans l’ère de » était également indispensable pour un bon traitement du sujet. En effet, un changement d’ère implique une mutation drastique de l’objet d’étude, ici le monde. Une ère peut en effet être définie comme une période avec ses caractéristiques propres la dissociant pleinement des périodes passées et futures par rapport à elle. Il faut donc nuancer « l’ère de la démondialisation », en montrant que si le phénomène peut être aujourd’hui dénoncé, il reste encore plus que présent dans la société mondiale contemporaine.
Proposition de plan
I- La mondialisation, un processus qui semble aujourd’hui au fait de sa puissance et qui règne sur le monde entier
- La mondialisation, un processus qui prend le contrôle et redessine profondément l’espace mondial
- Face à la mondialisation le « There is no alternative » des économistes de l’école de Chicago semble aujourd’hui plus vrai qu’il ne l’a jamais été
- La mondialisation semble apporter de multiples avantages à l’échelle mondiale (stabilité, contacts accrus, échanges, interdépendance…)
II- La mondialisation, un processus qui par ses dérives et crises, déstabilise le monde, créant donc d’innombrables inconvénients peut être plus grand que ses avantages
- La mondialisation qui encourage clairement la compétition entre les différents états ou entités où elle a cours, provoque tensions voire même application de méthodes déloyales permises par un manque de régulation du processus.
- Tous les états ne sont pas égaux face à la mondialisation, qui augmente à toutes les échelles les inégalités
- La mondialisation, un processus coupable d’une augmentation de l’instabilité et de nombreuses crises de tous types (économiques, financières, géopolitiques, culturelles, et même sanitaires…)
III- Face à ces difficultés, la mondialisation est-elle réellement menacée ou peut-elle simplement être mieux contrôlée pour éviter toutes les dérives préalablement citées ?
- Devant toutes ces dérives, des revirements étatiques allant à l’encontre des principes de la mondialisation se multiplient
- Mais pour autant les états semblent demeurer plutôt favorable à la mondialisation, mais la réguler à l’échelle nationale ou régionale semble compliqué
- Une régulation à l’échelle mondiale est-elle possible ?