À la différence des autres épreuves, l’écrit d’anglais ne consiste pas en une dissertation mais en un commentaire de texte. Ce qui ne signifie pas que l’introduction doit être moins soignée : au contraire, mieux vaut appliquer quelques conseils et adopter certains réflexes pour mener cet exercice de façon habile et intelligente. Cet article vous livre toutes les clés !
Lire plus : comment faire une introduction percutante en philo, en composition française et en histoire.
1)Accroche
Considérez d’ores et déjà que l’absence d’amorce n’est pas une option : puisqu’il importe de capter l’attention bienveillante du correcteur dès le début de votre copie, démarquez-vous avec une entrée en matière fouillée et pertinente : si les références littéraires (mention d’une œuvre de la même thématique, allusion à un auteur du même cercle de pensée, …) voire artistiques (représentation picturale d’une œuvre/d’un mouvement littéraire/…) sont préférables, les repères historiques de contextualisation restent appréciés. Vous l’aurez compris : chaque support étudié au cours de l’année pourra être mobilisé en accroche de votre introduction -à condition bien-sûr qu’il soit approprié au sujet !
Conseil : dans toute votre copie en général mais au moment de l’accroche en particulier, rivalisez d’efforts pour proposer au correcteur une entrée en matière sans faute de langue : celui-ci se trouvera alors dans les meilleures dispositions pour entamer la lecture de votre commentaire.
2)Présentation générale du texte
Gardez précieusement vos éléments d’analyse pour plus tard, car il n’est question ici que d’une présentation sommaire du texte : après avoir d’abord rappelé la source du texte (auteur, date de publication) ainsi que la nature de l’œuvre (incipit ou excipit d’un roman/d’une nouvelle ; texte argumentatif, narratif, descriptif, …), vous pouvez présenter brièvement le sujet du passage à étudier. Il s’agit d’effleurer l’essentiel du sujet avant de passer à l’étape suivante.
Important : lorsque vous citez une œuvre, il est important de respecter certaines règles de présentation :
-les titres de romans doivent être soulignés
-les titres de nouvelles et d’essais sont à mettre entre guillemets anglais ou américains (pas de guillemets français !)
3)Analyse détaillée
L’enjeu étant de mettre en évidence la spécificité du texte à étudier, il s’agit de l’étape la plus décisive de votre introduction. Dans un souci d’efficacité et d’exhaustivité, il importe de mener une caractérisation stylistique ET une identification thématique :
-la caractérisation stylistique se construit à partir du genre (roman, nouvelle, essai, …) et de la nature (incipit, excipit, …) du texte, de ses spécificités stylistiques en termes de ponctuation, de rythme, de lexique, de syntaxe, de structure, … Il s’agit de mener une véritable autopsie stylistique de l’extrait à étudier pour décortiquer sa spécificité.
-l’identification thématique doit mettre en lumière les enjeux majeurs et transversaux du texte, de sorte à constituer un plan thématique.
Conseil : Style et thème étant interdépendants, veillez à faire des phrases qui lient THEME + OUTIL STYLISTIQUE + EFFET STYLISTIQUE. Par exemple : ‘’ Through the use of <OUTIL STYLISTIQUE>, the reference to <THEME> contributes to emphasizing the overall effect of <EFFET STYLISTIQUE> ‘’
4)Problématique
Votre problématique découlera directement de l’analyse précédente, veillez donc à conserver une certaine forme de cohérence entre les différentes étapes de l’introduction. Là encore, votre problématique doit mêler analyse stylistique et thématique.
Conseil : pour que le correcteur identifie plus aisément cette étape charnière, n’hésitez pas à revenir à la ligne et à introduire votre problématique par une tournure telle que ‘’The following question thus arises’’ ou autre du même genre.
5)Annonce de plan
Pour terminer votre introduction en beauté, mieux vaut soigner l’annonce de plan. Pour cela, utilisez des tournures simples : ‘’First, …. will be analysed. Then, …..will be studied. Last,….. will be examined.’’
Quelques conseils pour un plan réussi :
-faîtes un plan en trois grandes parties (il peut ne y avoir que deux sous parties dans chaque grande partie)
-plan linéaire INTERDIT : il s’agit d’identifier les thématiques transversales
-explicitez les liens entre les parties par des connecteurs logiques
Si toutes ces règles peuvent sembler pesantes en début d’année, elles finiront par devenir de véritables automatismes à force d’habitude et de persévérance, essayez donc d’adopter les bons réflexes dès septembre. Bon courage !