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Khâgne : 4 clichés qui ont la vie dure

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Découvrez dans cet article 4 clichés que l’on ne cesse d’entendre au sujet des étudiants en classe préparatoire littéraire : « Il n’y a pas de débouchés », « les khâgneux sont des hippies », « ils lisent des livres toute la journée » ou encore « Les khâgneux sont nuls en science », on déconstruit tous ces stéréotypes qui collent à la peau des khâgneux !

 

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« Il n’y a pas de débouchés »

Contrairement à certaines idées reçues, les étudiants en classe préparatoire littéraire ne se destinent pas tous à devenir enseignants : si intégrer l’une des prestigieuses Écoles Normales Supérieures implique certes de se consacrer à l’enseignement ou à la recherche, il demeure que de nombreux khâgneux intégrèrent chaque année une école de commerce, un Institut d’Études Politiques, une école de journalisme, une école de traduction, ou tout simplement se réorientent dans un autre tout autre cursus à l’université. C’est justement ce qui fait l’avantage de la khâgne : en restant une filière relativement généraliste qui offre aux étudiants une formation solide en humanités, les étudiants sont libres de suivre la voie qui est la leur !

 

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« Les littéraires sont des hippies »

Là encore, il s’agit d’un cliché qui a la vie dure ! Si les étudiants littéraires se permettent peut-être quelques excentricités de style par rapport aux étudiants d’autres filières, cela ne signifie pas pour autant qu’ils « planent » ou qu’ils fument avant chaque dissertation !  Au contraire, le fait d’avoir un style affirmé et assumé est le reflet de leurs convictions et de leur créativité, deux qualités ô combien précieuses pour mener de front ces années de classe préparatoire littéraires ! Ainsi, il est temps de déconstruire l’idée selon laquelle les littéraires ne vivent dans le même espace-temps que les autres étudiants !

 

« Les khâgneux n’y comprennent rien aux sciences »

Vous seriez surpris d’apprendre qu’une bonne proportion d’étudiants intégrant une khâgne ont suivi une spécialisation scientifique au lycée, voire même que les khâgneux réussissant le mieux sont souvent issus d’une formation scientifique -qui leur ont donné la rigueur nécessaire pour s’approprier les méthodologies rigoureuses de la dissertation. Vous l’aurez compris : les khâgneux peuvent aussi être curieux de sciences, et n’ont pas tous choisi cette voie pour fuir les chiffres et autre formules mathématiques. Preuve en est, l’une des deux notions de la spécialité philosophie du concours 2025 de l’ENS est…la vérité !

 

« En khâgne, ils lisent des livres toute la journée »

Nous touchons là à l’un des plus grands paradoxes de la classe préparatoire littéraire, à savoir que les khâgneux n’ont même plus le temps de lire ! Par ailleurs, il s’agit de rappeler que si les étudiants approfondissent certes l’analyse de quelques œuvres de la littérature française, ils ont également dans leur emploi du temps de la philosophie, de l’histoire, de la géographie, des langues, etc. Autrement dit, la lecture est loin de représenter la majorité de la journée d’un khâgneux ! Par ailleurs, il importe de reconnaître que la littérature n’est pas la discipline favorite de tous les étudiants en classe préparatoire littéraire, la plupart vouant plutôt une passion à la philosophie, à l’histoire ou encore aux langues.

 

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Marie Mouret