Redouté par tous les étudiants de classe préparatoire littéraire, le programme d’histoire a en effet de quoi en effrayer plus d’un : cours extrêmement denses, nombreuses dates à connaître, regard critique à avoir sur les événements, autant de difficultés qui font de la dissertation d’histoire l’épreuve sans doute la plus redoutée du concours de l’ENS. Découvrez donc dans cet article 5 conseils pour aborder cette discipline avec plus de sérénité.
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Ficher son cours chaque semaine
Le premier bon réflexe à avoir pour réussir en histoire et ne pas se sentir étouffé par la quantité d’informations reste sans aucun doute de ficher son cours chaque semaine, de préférence juste après le cours magistral. De cette manière, vous pouvez dans la foulée du cours réorganiser vos notes, sélectionner les informations les plus pertinentes, mettre en valeur les données importantes. Non seulement ficher votre leçon vous permet de commencer à assimiler les informations (à force de relire vos notes et de sélectionner les éléments pour ensuite les réécrire au propre sur une fiche, vous connaissez déjà en partie votre cours !), mais en plus vous gagnerez un temps d’apprentissage et de révision considérable, puisque vous n’aurez plus alors qu’à relire tranquillement vos fiches.
Attention : étant donné que le cours d’histoire comprend de nombreuses dates et noms de lieux/personnes historiques, il est essentiel de ne surtout pas faire de fautes de recopiage !
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Apprendre son cours chaque semaine
Du premier conseil découle le second : une fois vos fiches réalisées, il s’agit bien entendu de les apprendre de manière régulière. Le but n’est pas de laisser vos fiches s’accumuler jusqu’au premier DS, mais de les lire régulièrement de sorte que l’apprentissage soit plus digeste. Pour garantir une certaine assiduité, vous pouvez intégrer des créneaux « lecture des fiches d’histoire » dans votre planning de travail hebdomadaire : par exemple, si vous avez un cours d’histoire le mercredi matin et que vous fichez ce même cours le mercredi après-midi, vous pouvez vous ménager une heure de lecture/d’assimilation de ces fiches le mercredi soir, le jeudi soir et le vendredi soir. Vous l’aurez compris : c’est la régularité qui importe ; comme le dit l’adage : mieux vaut quatre fois une heure qu’une fois quatre heures !
Préparer son DS au moins deux semaines à l’avance
Pour appréhender sereinement son devoir sur table d’histoire, il va de soi qu’il faut s’y prendre à l’avance : au vu de la densité du cours, il serait naïf de penser que l’on peut véritablement comprendre et assimiler l’entièreté de son cours seulement quelques jours avant le devoir. Il importe donc d’être stratégique : repérez à l’avance sur votre calendrier les différents DS d’histoire, de sorte à anticiper vos révisions au moins eux semaines à l’avance. De cette manière, vous pourrez avancer dans vos révisions tranquillement, sans pression, et dormir sereinement la veille du devoir !
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Réviser l’intégralité du cours pendant les vacances
Étant donné qu’il y a un certain nombre de matières en khâgne et donc que les devoirs surveillés alternent entre ces différentes matières, il n’est pas rare que les devoirs surveillés d’histoire soient espacés de quelques mois ; ainsi, il est essentiel de se remémorer son cours régulièrement, notamment lors des petites vacances scolaires qui laissent le temps de reprendre son cours à tête reposée. Si vous avez pris du retard dans l’élaboration de vos fiches, c’est également le bon moment pour vous mettre à jour !
Regarder des films et des vidéos sur le sujet
Finalement, une manière ludique pour mieux comprendre et pour compléter son cours reste de consulter d’autres ressources, peut-être plus accessibles : une série historique sur le sujet, des vidéos sur YouTube, des documentaires, des articles de journaux, peu importe ! Vous l’aurez compris : l’essentiel reste de s’intéresser au sujet, et de consulter des ressources complémentaires pour prendre plaisir à étudier ce programme et pour vous démarquer des autres étudiants.
