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Khâgne : quelle école de commerce pour les littéraires ?

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Si les étudiants en classe préparatoire littéraire sont de plus en plus nombreux à rejoindre une école de commerce plutôt que l’ENS ou les bancs de l’université, il n’est néanmoins pas rare qu’ils recherchent une école en adéquation avec leur profil plutôt littéraire, c’est-à-dire un établissement qui place les humanités au cœur de ses préoccupations. Dans cette perspective, certaines écoles ont considérablement diversifié leur offre de cours pour répondre à cette complémentarité des profils. Découvrez dans cet article quelles sont les business schools particulièrement intéressantes à intégrer après une khâgne.

 

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La banque Ecricome : des écoles de choix pour les khâgneux

Les cinq écoles appartenant à la banque Ecricome (à savoir Kedge, Neoma, EM Strasbourg, Rennes School of Business et Montpellier BS) semblent être un choix tout à fait stratégique pour les étudiants en classe préparatoire littéraire puisque, pour la session 2023, ce n’est pas moins de 190 places qui leur ont été réservées sans interclassement avec les autres filières. Autrement dit, les écoles Ecricome ont prévu un quota d’étudiants littéraires, ce qui maximise leur chance d’intégration. Par ailleurs, pour répondre à la demande croissante de la part des khâgneux (677 inscrits au concours Ecricome pour la session 2023), c’est 20 places supplémentaires qui leur ont été réservées par rapport à l’année précédente.

Mieux encore, les khâgneux n’ont pas à passer d’épreuves écrites supplémentaires pour le concours Ecricome : seuls leurs résultats obtenus au concours de l’ENS conditionnent leur admissibilité à ces cinq écoles !

Vous l’aurez compris : les écoles de la banque Ecricome apprécient tout particulièrement les khâgneux et ont à cœur de promouvoir la complémentarité des profils !

 

 

Les écoles BEL : un concours exigeant mais qui reste accessible aux khâgneux

Contrairement au concours Ecricome, les écoles du concours de la BCE ne prévoient pas de places « réservées » aux littéraires. Ce qui ne signifie pas que les khâgneux ne peuvent pas les intégrer : le concours est ouvert aux étudiants littéraires, mais ces derniers ne peuvent pas bénéficier d’un quota de place sans interclassement, ce qui signifie qu’ils sont en concurrence directe avec les étudiants des autres filières. S’il s’agit d’un concours certes plus exigeant, il reste néanmoins accessible pour les khâgneux qui auront pris le temps de se préparer aux épreuves spécifiques comme la contraction de texte et les dissertations en seulement quatre heures. Chaque année, un certain nombre de khâgneux parviennent à intégrer des écoles de commerce du Top 5, il importe donc de ne pas s’auto-censurer : tout est affaire de motivation et de préparation !

 

 

Les humanités : une place de plus en plus importante en école de commerce

Si les humanités n’occupent pas une place centrale dans les écoles de commerce, elles tendent néanmoins à se démocratiser de plus en plus : en effet, il n’est plus question de proposer seulement les cours fondamentaux du management -économie, finance, marketing, comptabilité-, mais bien de proposer des cours dits « transversaux » ou « électifs » complémentaires ; aussi retrouve-t-on dans certaines écoles des courts d’ethnographie, de philosophie, d’histoire, de sciences sociales, etc.

 

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Des écoles au profil littéraire

Certaines écoles en particulier tendent à mettre de plus en plus l’accent sur les humanités pour proposer un choix de cours plus vaste et complémentaire à leurs étudiants.

Nous pouvons d’abord citer la prestigieuse école parisienne HEC, qui considère qu’un manager accompli doit posséder plusieurs cordes à son arc, qui propose dans cette perspective dès la première année des électifs comme « art contemporain », « methods of philosophical analysis » ou encore « religions et culture ».

L’emlyon se distingue également par une initiation aux sciences sociales en première année (RECAPSS) et tout un panel d’électifs tels que « Philosophie et management », « Penser l’humain », « Psychanalyse », etc.

Audencia n’est pas en reste : la prestigieuse école nantaise propose à ses étudiants des cours transversaux au choix parmi la sociologie, la philosophie, l’art ou encore l’histoire.

Par ailleurs, Neoma attire chaque année de plus en plus d’étudiants issus des classes préparatoires littéraires : en effet, l’école a à coeur de diversifier les profils et, dans cette perspective, place depuis quelques années les humanités au coeur de ses préoccupations avec notamment un module “Humanités et management” et un cycle de conférences axées autour des humanités. De quoi ravir les khâgneux! 

Nous pouvons également citer l’ICN qui, par des cours électifs comme “Ethical & social issues in Management” et des spécialisations comme “Management des Ressources Humaines et Innovations Sociales”, sait répondre aux attentes des khâgneux. 

Vous l’aurez compris : bien que la plupart de ces cours axés ne soient pas obligatoires, les écoles de commerce ont aujourd’hui saisi l’importance des humanités pour devenir un futur manager accompli.

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Marie Mouret