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Khâgne : progresser en khôlle d’histoire

Sommaire

Si la khôlle d’histoire demande un temps de préparation important pour maîtriser son cours sur le bout des doigts, elle requiert également de la méthode et de la rigueur : les khâgneux sont amenés à structurer une réflexion sur un sujet extrêmement ciblé. Découvrez dans cet article toutes nos astuces pour aborder sereinement l’exercice de la khôlle d’histoire.

 

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Rappel du format

Si vous êtes en khâgne classique et que vous passez donc les oraux d’admission de l’ENS Ulm, vous aurez 1h30 de préparation suivie de trente minutes de passage (20 minutes d’exposé et 10 minutes de questions d’approfondissement avec le jury). Si vous êtes en khâgne moderne et que vous passez donc les oraux d’admission de l’ENS de Lyon, vous n’avez en revanche qu’une heure de préparation, suivies là encore de vingt minutes d’exposé et de dix minutes d’échange avec le jury. Attention: si vous êtes en khâgne classique et que vous préparez également les oraux d’admission de l’ENS de Lyon, il importe d’être vigilant et de vous préparer à cette différence de format pour le temps de préparation ! Il s’agit également de rappeler que les étudiants en khâgne classique peuvent non seulement tomber sur le même programme qu’à l’écrit, mais également sur un autre thème spécifique, à savoir cette année « Les relations Ouest-Est de 1917 à 1991 » pour la session 2024.

 

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Organiser sa préparation

Voilà les étapes à suivre lors de votre préparation pour rester méthodique et organisé :

 

  • Analyse du sujet : fondamentale et déterminante pour la réussite de votre khôlle, cette étape demande un véritable acharnement de votre part : analyse fouillée et exhaustive des termes du sujet, explicitation des mots équivoques, nuances, présentation des enjeux, autant de critères pour une analyse complète et réussie.
  • Justification des bornes chronologiques : c’est presque systématique : des bornes chronologiques de début et/ou de fin accompagnent chaque sujet. Comme il s’agit des dates charnières correspondant au sujet donné, il n’est absolument pas question de raconter de manière hasardeuse les événements de ces dates charnières : au contraire, il s’agit dejustifier les bornes chronologiques données pour ce sujet en particulier. Voilà pourquoi la justification des bornes chronologiques sera toujours différente d’un sujet à l’autre, même lorsqu’il s’agit des mêmes bornes.
  • Justification des bornes géographiques : dans le même ordre d’idée, vous devez ensuite relier l’espace géographique étudié au sujet qui vous a été donné de sorte à mettre en lumière le rôle de certains pays, de certaines régions, etc.
  • Identification de la problématique : vous devez, de manière tout à fait classique, identifier la question à laquelle vous allez répondre lors de votre khôlle.
  • Élaboration d’un plan en trois grandes parties : le plan doit être chronologique ; chaque changement de grande partie doit être justifié : pourquoi cette date est-elle charnière ? De cette manière, votre réflexion est bien structurée.
  • Préparation de la conclusion : vous pouvez noter quelques idées fortes à présenter à la fin de votre khôlle, et les étayer plus ou moins selon le temps qu’il vous reste à disposition.

 

Attention au hors-sujet !

Ce à quoi il faut faire particulièrement attention lors de la khôlle d’histoire reste le hors-sujet : les détails, les événements, les enchaînements, les implications sont si nombreux que vous risquez de vite perdre de vue l’enjeu du sujet. Aussi importe-t-il, dans chaque partie, de faire un lien avec le sujet qui vous a été posé, de sorte à ne pas donner l’impression de vous égarer. Même s’il peut être frustrant de ne pas tout dire, vous n’avez que vingt minutes : il importe d’aller droit au but et de faire un travail de juste sélection des informations.

 

La petite astuce : dans chaque sous-partie, n’hésitez pas à reprendre les termes exacts du libellé du sujet pour montrer que vous ne perdez jamais de vue la question qui vous a été posée.

 

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Marie Mouret