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Voilà une excellente copie ayant obtenu 17.1/20 à l’épreuve tant redoutée des Maths ESSEC II !
Conseils pour l’épreuve de Maths ESSEC II
L’épreuve de mathématiques de l’ESSEC, plus souvent appelée « Maths II » fait souvent peur aux candidats parce qu’elle frôle parfois le hors programme. Avant tout, cette épreuve nécessite une maitrise totale du cours, mais aussi d’être capable de s’en détacher pour trouver des méthodes de résolution des exercices que l’on n’a pas forcément vues en cours.
C’est pour cela qu’il faut bien connaitre tous les arguments nécessaires pour répondre à chaque question, et ne pas oublier de les faire figurer sur la copie. Par exemple, il faut indiquer, dès qu’on introduit une nouvelle variable ou un nouveau vecteur, à quel ensemble appartient cette variable ou ce vecteur (exemple : « soit n > 1 »).
L’épreuve des Maths II ne s’appréhende pas comme celle des Maths EmLyon ou Edhec : il faut passer plus de temps à réfléchir à la méthode de résolution de chaque question, tandis que pour les autres épreuves de maths, on conseille plutôt de passer les questions si on n’y arrive pas rapidement. La clé de réussite est donc la persévérance, il faut continuer à chercher, même si la réponse ne saute pas aux yeux dès la lecture de la question. C’est pour cela qu’il ne faut pas nécessairement réussir l’entièreté du sujet pour avoir 20 ; le rapport de jury spécifie même qu’« un candidat qui faisait par exemple parfaitement la première partie recevait une note tout à fait correcte, de l’ordre de 13,5 ».
Pour autant, n’essayez pas de duper le correcteur avec une méthode de résolution tirée par les cheveux, qui n’utiliserait pas les arguments nécessaires à l’utilisation de tel ou tel théorème, ou pire, qui en inventerait.
La copie
Ce que l’on remarque sur cette copie, c’est son caractère aéré. On revient à la ligne pour chaque nouveau calcul, on n’hésite pas à sauter des lignes pour ne pas écrire trop petit ou de façon trop « ramassée ».
La première partie du sujet reprend les notions de base du programme de probabilités, bien que le contexte ait pu porter à confusion à certains moments. Le candidat l’a parfaitement réussie, si ce n’est à la question 3biii). On peut toutefois en tirer un enseignement : si un seul argument nous manque pour réussir une question qui nous bloque, on peut admettre ou supposer cet argument. Mais il ne faut pas non plus en abuser, c’est simplement une manière de pouvoir continuer le sujet.
La question 4) nous montre aussi que parfois, il ne sert à rien de refaire plusieurs fois le même calcul ; c’est une perte de temps et le correcteur a déjà vu que vous saviez le faire. Contentez vous de spécifier quelles variables sont modifiées dans le calcul.
La deuxième partie semble avoir posé un peu plus de difficultés au candidat. Certaines questions étaient plus faciles que d’autres, comme la question 6a) qui relève du niveau lycée. Mais la longueur des écritures rendaient certains calculs compliqués, c’est pourquoi certaines questions ont été passées.
En revanche, on note une utilisation efficace de la formule de transfert, formule à bien retenir, que ce soit en probabilités discrètes ou continues, car elle peut être très utile. On peut aussi noter que les arguments utilisés à chaque ligne de calcul sont indiqués très clairement sur le côté, ce qui rend la copie très lisible pour le correcteur.
Le candidat a été pris par le temps pour la troisième partie, qui est moins bien traitée. Mais les questions sur Scilab sont bien exécutée : ne les négligez pas, elles rapportent beaucoup de points ! De même, même si le sujet semble s’éloigner du programme par moments, n’oubliez pas les formules de base. Ici, à la question 12ai), la formule des probabilités totales, vue en 1ère année, a été très utile.