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Un point sur ma méthode personnelle en mathématiques : la question du bluff en Maths
Le pilier de ma méthode de travail en maths est de n’écrire seulement ce que je comprends. J’ai vite remarqué qu’écrire quelque chose sans comprendre était du bluff, et que le bluff ne passait jamais avec les bons profs de maths. Or les correcteurs du concours sont de bons profs…
Ainsi, si vous écrivez des maths en bluffant, surtout dès les premières questions, vous passerez pour une personne pas sérieuse et vous compromettrez votre copie dès le début. La meilleure stratégie est de passer les questions que vous comprenez mal, et de se « jeter » sur les questions suivantes, souvenez-vous toujours que : « rien ne sert d’écrire quelque chose au hasard ».
Typiquement, dans le sujet que vous allez lire, la question 2d) appelait à bluffer et cela ne m’étonnerait pas que beaucoup l’ai fait. Je me souviens avoir passé beaucoup de temps sur cette question et si je n’avais pas trouvé quelque chose dont chaque partie du raisonnement logique était juste, je n’aurai simplement pas continué à écrire et aurait barré proprement mon début de rédaction. Mais bon, pour cette question cela n’a pas été le cas…
Mon commentaire du sujet
D’abord je tiens à préciser que je suis allé loin dans le sujet (14d) mais il ne faut pas du tout aller aussi loin pour quand même avoir 20, en général plus de la moitié suffit. Je vous invite d’ailleurs à voir les points accordés à chaque question pour vous rendre compte de cela.
Partie I : de la question 1a) à la question 2b) il s’agissait de grands classiques qui se doivent d’être faits en prépa avant d’attaquer le concours (pour les classiques je vous invite à voir la rubrique mathématique Une semaine, un classique de mon collègue Raphael Ferroni). Pour les 2 questions restantes il fallait faire appel à une connaissance précise du cours, en l’occurrence je suis passé par l’unicité du développement limité. C’était une question à ne pas négliger car elle revenait à la fin du sujet de concours dans la question 14d) justement (j’ai trouvé alors que la surveillante ramassait…).
Partie II : on pouvait honorablement se sortir de cette partie grâce à une connaissance très précise du cours sur les estimateurs. La question 3 ne demandait que ça puis pour le reste il y avait du calcul et beaucoup de réflexion surtout sur la fin de la partie.
Partie III et IV : pour faire ces parties il fallait avoir lu très attentivement la notion introduite par le sujet. J’encourage d’ailleurs tous les futurs candidats à prendre le plus de temps possible (parfois 20min) pour se creuser la tête et comprendre de quoi traite le sujet avant de se lancer. Cette partie souligne encore une fois l’importance du Scilab dans les maths de prépa ECS, ce pourquoi je vais bientôt leur consacrer une rubrique…