Essai d’Anglais : Comment aborder la compréhension de texte ?

Voici d’abord quelques conseils pour l’ensemble de votre Q1

• Avant toute chose, il est utile de rappeler que votre essai de Q1 doit rester impersonnel dans le fond comme dans la forme. Ainsi, aucune formule personnelle du style « I think », « in my opinion » … etc, ni toute autre idée ne figurant pas dans le texte ne doivent y figurer. On vous demande l’avis du journaliste, pas le vôtre. Vous aurez toute la Q2 pour l’exprimer.
• Aussi, pour la Q1 comme la Q2, je vous conseille d’apprendre des formules idiomatiques. Il ne faut pas chercher à en apprendre le plus possible et s’y perdre après, mais en apprendre quelques-unes que vous êtes sûrs de replacer dans n’importe quel essai. Évidemment, il ne faut pas trop en faire et en utiliser à tout va, il faut les utiliser uniquement lorsque c’est pertinent. Une moyenne de 10-15 expressions par essai, bien utilisées, me parait honnête. Attention toutefois à ne pas utiliser les mêmes pour la Q1 et la Q2.
• Parlez du journaliste ou de l’article au moins une fois, pas plus de trois.
• Utilisez le présent simple pour parler du journaliste et le présent en ing pour les évènements d’actualité.
• Dès le début, chercher des synonymes des mots clés de la question: la reformulation, plutôt que le plagiat, est primordiale pour montrer à votre correcteur d’une part que vous avez bien compris la question et d’autre part que vous avez du vocabulaire.

L’introduction

L’introduction est absolument fondamentale, elle donne d’emblée au correcteur une idée de votre niveau et donc de votre note alors appliquez-vous.

L’introduction ne doit pas dépasser une ou deux phrases. Le nombre de mots est limité alors ne les dépensez pas tous dans l’introduction ; le jury partira avec une mauvaise impression en pensant que vous brodez dans l’introduction car vous n’avez pas assez d’éléments à mettre dans votre développement.

Aussi, vous pouvez reformuler les termes de la question dans votre intro mais ne recopiez jamais la question telle qu’elle est.

Deux solutions s’offrent alors à vous :

• Introduction contextualisant: en une ou deux phrases, reprenez l’idée générale de l’article avec des formules du type « In the wake of », « against the backdrop of » etc…
• Introduction annonçant subtilement le plan : Par exemple on commence par annoncer la problématique que soulève le journaliste avec une formule du type « In this article the journalist talks about the issue of… » puis, à l’aide d’un verbe introductif comme « raise », « bring up », on énonce les mots clés du raisonnement du journaliste qui forment la trame de notre développement.

Le développement

• Je vous conseille de faire entre une à trois parties. Comme dans tout argumentaire, commencez votre paragraphe par une phrase résumant votre argument à l’aide des expressions idiomatiques que vous avez apprises.
• Ensuite justifiez le avec des éléments du texte. Encore une fois, il est déconseillé de citer du texte, c’est-à-dire de reprendre des mots ou expressions du texte et les mettre entre guillemets, et interdit de reprendre des expressions ou portions du texte telles quelles sans guillemets. Si vous choisissez de citer le texte car il n’y a pas de synonymes par exemple, expliquez les termes cités juste après. Obligez-vous à reformuler, c’est essentiel et très valorisé. Aussi, variez votre vocabulaire et montrez à votre correcteur que vous pouvez utiliser d’autres verbes que « the journalist shows that », et d’autres adjectifs que « important » (qui ne veut pas dire grand-chose).
• Finissez votre paragraphe par une phrase récapitulative de l’argument que vous venez de développer en faisant référence à la question initiale. Trop de candidats perdent de vue la question ; il faut montrer au correcteur que vous répondez concrètement à la question posée alors faites quelques rappels.

La conclusion

Entamez votre conclusion par un mot de liaison. Puis, ici encore, deux solutions s’offrent à vous :

• Conclusion par l’opinion de l’auteur: choisissez une expression que vous utiliserez toujours en conclusion de Q1, pas la peine d’en apprendre des tonnes.
• Conclusion sur le contexte avec une potentielle ouverture: on récapitule l’idée finale de l’article. On peut ouvrir avec une autre idée de l’article.