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Optimisez vos révisions : révisez moins, révisez mieux !

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Retour sur la folle aventure entrepreneuriale née en prépa de Valentin et Yoann respectivement étudiants à HEC Paris et emlyon BS ! 

Clever est partie du double constat que la mémoire est une science, mais aussi un art. En réalité, il n’y a pas de mauvaises mémoires, seulement des mémoires sous-entraînées. Saviez-vous que vous pouvez révisez moins et mieux ?

Je suis sûr que tu connais parfaitement ce moment : tu bachottes à fond juste avant un DS ou un concours blanc. Tu le passe sur le fil du rasoir, et la semaine suivante, tu es incapable de citer ce que tu as appris. 

 

Même pire : tu lis un livre qui te passionne, tu le dévores en un après midi, tu le fermes et tu te demandes ce que tu as retenu… Pas grand-chose ? 

 

Un scientifique a trouvé un remède à cette souffrance : il s’appelle Ebbinghaus.

Hermann Ebbinghaus (1850-1909) est un philosophe allemand. On dit souvent qu’il est le père de la psychologie expérimentale de l’apprentissage. Ça cadre le personnage !

Ebbinghaus se consacre aux problèmes de la mémoire. Pour lui, le principe de base de la mémorisation tient à la fréquence des répétitions. 

Il publie ses résultats en 1885 dans un livre intitulé Über das Gedächtnis. Il bouleverse alors nos habitudes de révisions avec sa courbe de l’oubli.

Selon Ebbinghaus, notre capacité à retenir les informations dépende de 2 choses :

    • Le temps passé depuis l’apprentissage
    • La qualité de l’apprentissage

Le temps passé depuis l’apprentissage

Le principe de la répétition est simple : plus nous répétons quelque chose fréquemment et plus cela s’ancre dans la mémoire. Plus on repasse sur un trait, plus celui-ci s’épaissit. 

 

Apprendre, c’est créer de nouvelles connexions entre les neurones. Ces connexions peuvent ensuite se renforcer ou s’estomper, voire disparaître. Pour mieux comprendre le fonctionnement du cerveau lors de l’apprentissage, les scientifiques utilisent l’image d’un apprenant qui marche dans une forêt vierge bondée de végétation. 

 

Au début, il est difficile pour l’apprenant de se déplacer d’un point à un autre dans la forêt. Il faut écraser les branches et les feuilles, dégager la voie, tracer un sentier. Pourtant, plus il repasse souvent sur ce sentier, plus il lui est facile de circuler. En revanche, s’il ne l’emprunte pas souvent, le sentier va tendre à disparaître, car la végétation repousse.

Quand on apprend, il se passe quelque chose de similaire dans notre cerveau. En apprenant une information pour la première fois, on déblaie le sentier : on crée des connexions neuronales. C’est difficile et cela prend du temps. La répétition réactive ces neurones qui se connectent ensemble, et vient donc renforcer progressivement les connexions établies.

 

A l’inverse, rien ne sert à l’aventurier de repasser trop souvent sur son sentier, car la végétation n’a pas eu le temps de repousser. Il n’a donc pas intérêt à perdre ses forces si le sentier est encore propre. De la même manière, il est inutile de réactiver nos connexions neuronales si le processus d’oubli n’a pas commencé ! 

 

Ebbinghaus conseille donc d’espacer ses révisions de plus en plus après l’apprentissage. C’est sur ce principe que fonctionnent des applications de révisions comme Anki ou Quizzlet ! 

Pour que tes révisions soient optimales, nous te conseillons de t’entraîner en t’auto évaluant, en faisant des mini quizz de connaissances, et expliquant ton cours à voix haute (idéalement à quelqu’un d’autre qui doit aussi l’apprendre). Cela te permettra d’éviter un phénomène sur lequel nous ne reviendrons pas ici : l’illusion de l’apprentissage (en bref : croire que l’on connaît parfaitement son cours parce qu’un nombre incalculable de relectures a augmenté notre sentiment de familiarité avec lui). 

La qualité de l’information

Notre mémoire n’est pas faite pour garder en tête tout et n’importe quoi. Elle ne conserve que les informations qui lui semblent utiles. En effet, mémoriser joue un rôle crucial pour l’Homme depuis des millénaires. C’est ce qui a permis au chasseur cueilleur de traverser l’histoire, en retenant par exemple qu’il lui fallait éviter certains animaux dangereux, ou certaines plantes toxiques. La mémoire retient donc plus facilement les informations d’ordre vitales et riches en émotions ! On a besoin de très peu d’effort pour se rappeler que le chien au bout de la rue a l’habitude de mordre. En revanche, quel est son nom ? 

 

Ensuite, l’information à retenir doit être attrayante. Plus l’info est “sexy”, plus tu la retiendras facilement. C’est pour cela que tu as sûrement gardé en tête certaines anecdotes racontées par tes professeurs, et moins les théories complexes qu’ils t’ont expliquées, moins “attirantes”. L’Art de la Mémoire mêle donc émotions et créativité pour accroître la “mémorabilité” de l’information. 

 

Rappelez-vous, il n’y a pas de mauvaises mémoires, mais seulement des mémoires sous-entraînées. CLEVER vous aide à révéler les pouvoirs de votre mémoire en appliquant des méthodes adéquates, forgées pour votre cerveau. N’hésitez pas à aller faire un tour sur Clever, https://clever.how/prepa, et à demander votre épisode gratuit, afin de vous essayer à ces techniques. 

 

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Téo Soetens
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