Choisir de passer l’épreuve de latin en guise de LV2 au concours de la BCE étant extrêmement stratégique pour les latinistes confirmés, il s’agit d’avoir les toutes les clés pour réussir au mieux cet oral quelque peu exotique. Entre rapidité, connaissance des auteurs et maîtrise de la langue, mieux vaut arriver préparé à cette épreuve qui demeure exigeante. Découvrez dans cet article comment obtenir une excellente note à l’oral de latin de la BCE !
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Une épreuve de rapidité
Le temps de préparation variant entre vingt et trente minutes pour faire une version et un commentaire de texte, cet oral reste avant tout une épreuve de rapidité, qui a pour vocation de tester à la fois vos compétences linguistiques en latin (connaissance de la grammaire et des conjugaisons, maîtrise de l’exercice de traduction, etc.) et vos connaissances culturelles (grands auteurs et œuvres principales, notions en lien avec le thème, etc.). Dès lors, il est essentiel de tout mettre en œuvre pour gagner du temps sans pour autant sacrifier la qualité de votre travail. Gardez toutefois à l’esprit que la BCE reste très évasive sur le format exact de l’épreuve, chaque école ajustant ainsi l’oral à sa manière. Ne soyez donc pas surpris si, le jour J, vous avez trente minutes de préparation plutôt que vingt minutes, ou encore si vous avez un texte de 15 lignes plutôt que de 7 lignes : restez confiants et flexibles pour vous adapter aux consignes de chaque interlocuteur.
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Connaître son vocabulaire
L’une des clés pour avoir le temps de terminer sa version et de faire un commentaire reste d’apprendre une certaine quantité de vocabulaire pour ainsi ne pas avoir à chercher systématiquement les mots dans le dictionnaire. Le « Vocabulaire essentiel de latin » de Cauquil et Guillaumin est une référence en la matière : classé par fréquence d’apparition dans le texte, le vocabulaire à apprendre en priorité est de suite identifiable. Vous pouvez ainsi vous focaliser sur les mots de fréquence 1 et 2, de sorte à connaître les fondamentaux du vocabulaire latin et ainsi gagner un temps de préparation précieux le jour de l’oral. Par exemple, vous pouvez vous fixer l’objectif d’apprendre cinquante mots de vocabulaire chaque semaine : cela est très rapide, et vous avez la garantie de les retrouver dans bon nombre de textes.
Connaître les principaux auteurs et leurs œuvres
Toujours dans la même logique d’optimisation du temps de préparation, faire des fiches sur les grands auteurs reste toujours une excellente idée : non seulement cela témoignera de vos connaissances culturelles, mais en plus cela vous orientera sur certaines pistes de commentaires. En effet, connaître dans les grandes lignes la biographie et les œuvres des auteurs les plus courants donne des indications précises sur la manière dont aborder ou interpréter un texte : Cicéron, Sénèque, Lucrèce, Phèdre, Virgile, Ovide, Horace, Plaute, Tite-Live et bien d’autres encore, encore d’auteurs à connaître absolument pour faire bonne impression le jour de l’oral.
Être familier du thème
Au-delà d’une bonne connaissance générale des auteurs et des œuvres, être à l’aise avec le thème de l’année (« le pouvoir ») reste fondamental pour aborder les bonnes notions au cours de votre commentaire : en effet, il s’agit de faire montre de certaines connaissances conceptuelles et civilisationnelles sur le thème de l’année pour faire le lien avec le texte étudié. Un exercice qui demeure très académique en somme !
Être à l’aise avec l’improvisation
Ne nous cachons rien : même en étant relativement à l’aise en latin, faire une version et un commentaire en une vingtaine de minutes reste très compliqué. Si terminer au moins la version semble raisonnable, vous pouvez néanmoins vous permettre d’improviser en partie votre commentaire : à partir de vos connaissances sur l’auteur et sur l’œuvre dont est tiré l’extrait, vous pouvez bricoler une rapide introduction en lien avec le thème de l’année ; puis, à l’aide des éléments de commentaire que vous avez relevés en faisant votre version mais aussi en mobilisant des notions précises, vous pouvez faire un petit commentaire en deux ou trois parties, citations à l’appui. Si cet exercice est un peu déstabilisant lors des premiers essais, vous allez rapidement acquérir certains automatismes à force d’entraînement et d’habitude. L’avantage : vous pouvez vous entraîner seul !
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