Depuis la réforme du baccalauréat, la fin de l’année de seconde apporte son lot de stress : il faut choisir les trois spécialités qui compteront pour le bac et, bien sûr, pour parcoursup.
L’heure est alors aux stratégies, afin de déterminer quelle combinaison accroitrait ses chances d’atteindre les études visées. Décision parfois difficile, surtout quand on hésite entre plusieurs orientations. Qu’en est-il de la prépa littéraire ? Mister prépa s’est penché sur la question…
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Parcoursup : Aucune spécialité n’est préconisée
Les classes préparatoires littéraires apprécient la diversité des profils : elles sont donc ouvertes à toutes les spécialités ! Celles-ci ne sont donc pas en soi un critère déterminant pour les intégrer via parcoursup.
Bien sûr, des spécialités littéraires témoignent d’une appétence particulière pour les matières enseignées en classes préparatoires. Mais les profils scientifiques sont également très appréciés. Leur formation leur a en effet apporté une vraie rigueur d’esprit. Les méthodes changeant radicalement entre le lycée et la prépa, ils n’auront pas (ou vraiment très peu) de retard sur leurs camarades venus de HLP ou de HGGSP.
Ainsi, en cas d’hésitation entre la classe préparatoire littéraire et une autre filière, mieux vaut choisir les spécialisés préconisées par cette dernière : elles seront de toutes façons valorisables pour intégrer une prépa AL.
Il n’est toutefois pas exclu que certains établissements aient une préférence pour telle ou telle spécialité. Il conviendra ainsi de se renseigner en amont. Attention également à certaines spécialités un peu exotiques comme arts du cirque : si elles sont tout à fait valorisables (cette spécialité peut être la preuve d’un mode de vie sain, indispensable en classe préparatoire), elles peuvent surprendre certains jurys.
Mais il faudra y obtenir de très bons résultats
La nature des spécialités suivies par le candidat est donc généralement de moindre importance lors de l’appréciation de sa candidature. En revanche, les résultats qu’il y aura obtenus seront, eux, déterminants. Ils reflètent en effet tant ses aptitudes intellectuelles que sa capacité à fournir un travail de qualité. Ses notes et classement seront ainsi scrutés avec beaucoup d’attention. Il en va de même pour les appréciations de ses professeurs.
Il est donc essentiel de choisir des spécialités dans lesquelles on pourra obtenir de bons résultats : mieux vaut avoir de bons résultats en spécialité maths que de mauvais en HLP…
Attention toutefois à ne pas choisir certaines matières juste parce qu’on y obtient des résultats encourageants : outre le fait que des bonnes notes en secondes n’excluent pas de très mauvais résultats par la suite (la marche est énorme en maths ou en physique par exemple), le volume horaire très important des spécialités (six heures par semaines en terminale) exigent qu’elles suscitent un minimum d’intérêt chez le lycéen.
Les spécialités ne font pas tout !
Il ne faut pas oublier que les jurys d’admission prennent en considération un très grand nombre de critères. Ainsi, il est également important d’avoir de bons résultats dans les matières du tronc commun, ce qui prouve une vraie régularité dans le travail.
Le projet de formation motivée est également essentiel. Il faudra notamment y montrer sa motivation et une bonne connaissance de la classe préparatoire littéraire. Les critères pris en compte et leur degré d’importance figurent sur la fiche parcoursup de chaque établissement.
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