Les épreuves de contraction et de synthèse de textes sont souvent vues par les étudiants de prépa comme des épreuves secondaires. En effet, il n’est pas rare d’entendre que ces deux épreuves ont un caractère « aléatoire » trop important et qu’il n’est pas nécessaire de les travailler. Or, elles possèdent en moyenne un coefficient de 3 toutes options confondues. Et si ce coefficient est bien inférieur à ceux que peuvent avoir les autres matières, il n’est pas à négliger pour autant car il peut permettre de glaner de précieux points et faire la différence le jour J.
Alors, travailler la contraction/synthèse de textes, utile ou pas ?
Pas utile d’y accorder trop de temps
Pour des raisons évidentes, il n’est pas utile d’utiliser une trop grande partie de son temps à travailler la contraction ou la synthèse de textes. En effet, ces épreuves possèdent incontestablement une moins grande importance que celles de maths, d’HGGMC, d’ESH ou encore de LV1. De plus, les programmes de ces matières sont très lourds et demandent beaucoup de temps aux étudiants. Il faut donc les privilégier afin de ne pas accumuler de retard, ce qui pourrait s’avérer préjudiciable.
Une méthode à acquérir le plus vite possible
Toutefois, il ne faut pas négliger la contraction et la synthèse et il est même conseillé de faire en sorte d’acquérir la méthode de ces épreuves le plus rapidement possible en première année. Cela vous permettra de faire de chaque DS un entraînement efficace pour perfectionner votre méthode en vue des concours. D’autant plus qu’en deuxième année, vous n’aurez pas le temps de revenir sur ces exercices compte tenu du travail énorme à abattre dans les autres matières. Ainsi, prendre le temps de comprendre ces exercices pour bien cerner la méthode représente un gain de temps pour la suite de la prépa.
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Des épreuves à travailler intelligemment pour ne pas perdre trop de temps
Pour garder un contact régulier avec ces épreuves et ne pas se limiter aux DS pour s’exercer, il est possible de s’entraîner seul en utilisant des annales (Les annales de contraction de texte HEC depuis 2005) par exemple. Mais prendre 3h pour faire une contraction ou 4h pour une synthèse ne semble pas être une bonne idée. Il vaut mieux se limiter à la lecture du ou des textes puis à la construction d’un plan plus ou moins détaillé selon vos besoins et le temps que vous avez. Ceci permet d’être plus à l’aise avec ces exercices et d’améliorer votre efficacité dans la phase qui précède la rédaction au propre. Pour avoir une idée de la qualité de votre travail, vous pouvez consulter les très bonnes copies des années précédentes disponibles sur notre site ! Enfin, lire quelques rapports de jury peut aussi s’avérer intéressant et stratégique.
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Lire plus : ANALYSE RAPPORT DE JURY SYNTHESE ESCP 2020
Aucune matière n’est à négliger, particulièrement pour les écoles les plus sélectives
Pour terminer, il est important de rappeler qu’il ne faut négliger aucune matière et travailler chacune d’elles dans l’optique des concours. Laisser de côté certaines épreuves en ne les travaillant pas peut coûter cher, d’autant plus lorsque l’on vise les meilleures écoles. Celles-ci ont des barres d’accessibilité élevées qui ne permettent pas d’avoir une grosse faiblesse. Ainsi, travailler la contraction et la synthèse de textes de façon régulière et efficace tout au long de la prépa permet d’éviter ce genre de déconvenues.
Conclusion
La contraction et la synthèse de textes sont des épreuves qu’il s’agit de rapidement appréhender afin d’en comprendre la méthode pour gagner du temps pour la suite de la prépa. Il ne faut évidemment pas passer trop de temps sur ces exercices mais garder un contact régulier avec eux pour ne pas perdre la main et maximiser ses chances d’obtenir une très bonne note lors des concours. Car bien qu’il demeure une part de « chance », un travail régulier et efficace permet de la réduire considérablement.